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Jeu 11 Mar 2021 - 11:24
La louve au cœur d’or, voilà comment je considère Anzu. C’est une femme habitée par la logique et la rigueur, un esprit profondément Cartésien essayant de donner du sens à ce qu’elle perçoit. Elle évolue dans un monde qu’elle comprend beaucoup trop sans se laisser une part de mystère peut-être, l’inconnu dérangeant souvent les esprits scientifiques. Toutefois, elle est ouverte au changement dans sa vie, son cœur ou son âme c’est évident. Elle dit ne pas être une amie d’Aoki-san maintenant disparu, mais je sens que cette disparition l’attriste pourtant beaucoup. Elle ne connaît pas non plus la compagne de cet infortuné ayant connu la mort. Pourtant, la perspective que le monde ait perdu un homme bon, un vampire voulant changer les choses et qui partageait cela avec elle la rend triste. Elle a tant changé depuis notre première rencontre, à croire que les gens qui gravitent aujourd’hui autour d’elle l’ouvrent à elle-même.
Après mes quelques explications sommaires sur mon parcours de vie la louve semblant intriguée.
Je me concentre sur ma respiration après les derniers mots que j’ai prononcé à Anzu pour l’aiguiller sur la marche à suivre. Je sens que sa respiration s’accéléré et qu’elle est en train de vivre pleinement ses peurs. Si elle échoue, son esprit peut fléchir dans une direction dangereuse et elle peut s’enfermer dans une spirale de peur qui finira par la détruire. Mais c’est un voyage qu’elle a pleinement accepté de mener et maintenant il faut qu’elle aille jusqu’au bout.
Je vois quant à moi l’objet de ma peur la plus grande. Une sorte de loup-garou gigantesque totalement fou et ravageant la ville. Je me trouve devant lui et je sais qu’il peut me découper comme un rien. Mes jambes sont tétanisées par la peur de l’affrontement et mon corps tout entier est pris de tremblement. “Cela n’est qu’une peur... si je dois mourir, alors c’est que mon heure est venue et je l’accepte pleinement...”. Le chakra de la terre dissimule notre peur de disparaître, de ne plus pouvoir poursuivre notre chemin. Siège de la vie et de la survie, notre peur de mourir le bloque, le parasite et le pollue. Il faut accepter que nous sommes des êtres éphémères dans ce monde et qu’un jour viendra où nous serons amenées à disparaître.
Anzu commence à respirer rapidement, elle cherche à se calmer en affrontant sans doute l’objet de sa peur.
Les moines acceptent pleinement de n’être que de petits éléments de la vie et que celle-ci va bien au-delà de notre vie en tant qu’êtres vivants. Il faut se détacher lentement de cette envie de survivre pour pouvoir s’élever spirituellement, mais ce n’est que la première étape d’un long voyage
Riku ▬ Je sais que je ne suis pas à blâmer dans cette histoire. Il est étrange de me voir ainsi j’en conviens, mais parfois il faut juste laisser sa colère sortir avant de la laisser couler hors de soi.C’est un de mes principes, un de ceux hérité de ma formation au temple. Il ne faut pas se draper dans la non-violence pour dissimuler sa faiblesse comme disait Gandhi. Je ne suis pas hypocrite avec mes émotions et parfois il vaut bien mieux les laisser s’exprimer que les réprimer.
Après mes quelques explications sommaires sur mon parcours de vie la louve semblant intriguée.
Riku ▬ Je ne saurais vous dire avec précision si c’est mon entraînement qui m’a permis d’acquérir quelque chose ou si c’était en moi depuis toujours et que ça n’a fait que me permettre de le faire remonter en surface. Mais j’ai un sens excessivement fin du danger autour de moi. Une forme de préconscience de ce dernier.Peut-être que je me trompe après tout. Si les sorciers existent bien comme j’ai décidé de le croire suite à ma longue conversation avec Alyssa-chan, alors peut être que ce don que j’ai reçu me vient de lointains ancêtres sorciers pourquoi pas. Peut-être que c’est avoir mi de l’ordre dans mes énergies physiques et spirituelles qui m’a offert ce présent. Tout est possible. Je n’ai pas la réponse à cette question et cela ne m’intéresse pas vraiment. Tout ce que je sais c’est que quoi qu’il en soit, la probabilité que tout cela n’arrive pour aboutir à ce que je suis aujourd’hui n’avait que peu de chance de se produire et qu’il y a une raison céleste derrière. Que ce soit les rouages de l’univers ou la pensée omnisciente de ce qui le dirige, ce qui pour moi peut revenir au même, il y a une raison à posséder cela. J’ai pu survivre face à l’assaut d’un level A et le tuer par chance une fois encore avec l’arme de mon grand-père. J’ai pu m’échapper de situations bien périlleuses après avoir évité de justesse un coup qui aurait été mortel grâce à ce don. Cette capacité me permet de prendre le dessus sur de puissants assaillants comme les vampires et de survivre. S’il y a une raison cachée derrière cela alors je découvrirai pourquoi je dois tant survivre.
Je me concentre sur ma respiration après les derniers mots que j’ai prononcé à Anzu pour l’aiguiller sur la marche à suivre. Je sens que sa respiration s’accéléré et qu’elle est en train de vivre pleinement ses peurs. Si elle échoue, son esprit peut fléchir dans une direction dangereuse et elle peut s’enfermer dans une spirale de peur qui finira par la détruire. Mais c’est un voyage qu’elle a pleinement accepté de mener et maintenant il faut qu’elle aille jusqu’au bout.
Je vois quant à moi l’objet de ma peur la plus grande. Une sorte de loup-garou gigantesque totalement fou et ravageant la ville. Je me trouve devant lui et je sais qu’il peut me découper comme un rien. Mes jambes sont tétanisées par la peur de l’affrontement et mon corps tout entier est pris de tremblement. “Cela n’est qu’une peur... si je dois mourir, alors c’est que mon heure est venue et je l’accepte pleinement...”. Le chakra de la terre dissimule notre peur de disparaître, de ne plus pouvoir poursuivre notre chemin. Siège de la vie et de la survie, notre peur de mourir le bloque, le parasite et le pollue. Il faut accepter que nous sommes des êtres éphémères dans ce monde et qu’un jour viendra où nous serons amenées à disparaître.
Anzu commence à respirer rapidement, elle cherche à se calmer en affrontant sans doute l’objet de sa peur.
Riku ▬ Le chakra de la Terre est le siège de notre survie... laisser couler votre peur de disparaître et d’échouer à survivre pour ceux que vous aimez... Acceptez le fait que dans votre quête vous pouvez échouer...Je pris une grande et profonde inspiration pour essayer de la guider à se calmer et retrouver son souffle afin de progresser.
Les moines acceptent pleinement de n’être que de petits éléments de la vie et que celle-ci va bien au-delà de notre vie en tant qu’êtres vivants. Il faut se détacher lentement de cette envie de survivre pour pouvoir s’élever spirituellement, mais ce n’est que la première étape d’un long voyage
Riku ▬ Ensuite il y a le chakra de l’eau. Ce chakra est le siège du plaisir et c’est la culpabilité qui le bloque. Maintenant, regardez toute cette culpabilité qui vous pèse tant... qu’est-ce vous vous reprochez...Ce n’est pas un chakra évident à ouvrir et purifier, car se pardonner à soi-même n’est pas une chose qui est facile à faire. Anzu porte tellement de choses sur ses épaules qu’il est évident qu’elle se reproche tout un tas d’événements malencontreux ou de souffrance que d’autres ont enduré.
Etilya sur DK RPG
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Mer 24 Mar 2021 - 0:27
Alors comme ça, des humains pouvaient également prétendre à une faculté précise s'ils la cultivaient ou s'ils prenaient soin de la découvrir pour l'exploiter ? Cela lui paraissait bien étrange mais certains mortels étaient dotés d'avantages plus concrets que d'autres en se basant par exemple sur des capacités physiques plus hautes ou une intelligence plus vive. Alors pourquoi pas un petit don supplémentaire ? Ce que Riku lui décrivait, elle se l'expliquait davantage comme une sorte de sixième sens plus aiguisé et une sensibilité supplémentaire au danger. En tout cas, cela s'y apparentait. Peut-être que cet avantage s'était construit grâce à ses expériences passées avec une prédisposition déjà établie. Comment le savoir ? De toute façon, vous n'auriez pas l'explication.
Pour le moment alors, ils se concentraient tous les deux sur l'exercice que le hunter avait proposé à savoir : nettoyer ses chakras pour se recentrer sur l'essentiel. Une méthode plutôt éprouvante même si la louve n'était pas nécessairement une partisane de ce traitement. Malgré tout, cela faisait son petit effet. Son souffle se faisait plus court et saccadé à mesure qu'elle s'enfonçait au cœur de ses craintes et de ses peurs. Les images défilaient toujours derrière ses paupières et elle dut faire un sacré effort pour reprendre une respiration plus régulière. La compagnie de Riku l'aidait en tout cas à se recentrer pour reprendre un semblant de chemin plus tranquille à travers cette expérience. Sa présence la rassurait et la temporisait dans son aventure karmique. Toutefois, l'idée même qu'elle puisse échouer la bloquait réellement pour reprendre la route de la pleine conscience. Au fond, malgré les dires de ce mentor expérimentée, ce qui lui faisait peur n'était pas tellement de disparaître mais de plutôt survivre à ceux qu'elle aime. Une nuance qui faisait toute la différence. A son sens, si elle parvenait à vivre alors que ceux qu'elle affectionnait tant s'effaçait dans son paysage, ce ne sera qu'à ce moment qu'Anzu constaterait son échec et la solitude qu'elle n'aura pas su tenir à distance à cause de son impuissance.
La jeune femme dut s'y reprendre à plusieurs fois pour trouver son calme, tantôt envahie par un sentiment de panique, tantôt plus sereine, tantôt une angoisse qui remontait encore jusqu'à sa gorge. Son état émotionnel ressemblait à un électrocardiogramme instable qui s'efforçait de situer son équilibre. Mais il fallait qu'elle accepte. Qu'elle accepte qu'elle ne pouvait pas tout gérer, ni elle, ni les autres ni les événements extérieurs. La jeune alpha pouvait faire de son mieux en s'y prêtant corps et âme mais le résultat ne serait pas forcément celui escompté. Elle devait se cantonner à cette réalité dure et narquoise. Elle n'était pas le maître ultime des circonstances et n'était pas la responsable des actions d'autrui. Il fallait qu'elle se libère de ce poids.
Sur une inspiration plus profonde, ses épaules se redressèrent légèrement pour gagner une posture droite et plus forte sur ses appuis. La méditation faisait son chemin, difficilement, mais elle s'y pliait sur les conseils de Kobayashi-san.
Il entamait alors la seconde étape : qu'est ce que vous vous reprochez ? A nouveau le cadavre de sa mère apparaissait à sa gouverne comme un mauvais cauchemar qu'elle aurait aimé chasser d'un revers de main. Toutefois, elle se décidait à accueillir cette tâche de son enfance, celle qui avait diffusé tout son venin dans ses fibres et dans celles de son paternel. Anzu s'en voulait. Elle s'en était justement voulue de ne pas avoir pu la défendre et avait rejeté le désespoir de son impuissance dans une colère noire et torrentielle à qui pouvait bien la recevoir. Les vampires avaient été une cible de choix. Les humains également. Cependant, cette rancœur elle avait réussi à la dépasser suite au test mené par son tuteur quelques jours avant. Ce dossier avait été classé dans son cœur. Néanmoins, le fantôme de sa mère planait encore comme une ombre, comme un rappel à la honte. Anzu se mit à y réfléchir plus intensément en appelant la raison et la lucidité.
Elle n'était qu'une petite fille, à cette époque. Qu'aurait-elle bien pu faire pour l'aider ? Si elle avait eu la liberté d'agir en se jetant dans cette affrontement sans merci, elle serait peut-être déjà morte à l'heure qu'il est. Pourtant, le destin en avait décidé autrement. Ses sourcils se froncèrent. Son odorat lui rappelait la présence d'un vampire pendant l'abattage dont elle ne connaissait pas le visage mais dont l'odeur commençait à envahir ses narines. Il lui avait posé un torchon sur le nez et elle s'était évanouie. Qui était-il, au juste ? Pourquoi avait-il fait cela ? Ce détail se fit plus net à mesure qu'elle cherchait. A vrai dire, son désarroi avait été si intense qu'elle en avait oublié cet événement étonnant. Oui. Elle était encore vivante car un vampire l'avait empêché d'agir sur l'instant. Même si elle connaissait une difficulté pour l'accepter pleinement au premier élan, elle se rendait compte que ce geste lui permettait de respirer encore maintenant. S'il n'était pas intervenu, elle aurait sûrement terminé comme la femme qui l'avait porté dans son ventre. Elle serait morte. Cette révélation, aussi funeste soit-elle, eut pourtant l'effet de la détendre. Elle vivait encore, à l'instar de sa mère, mais n'aurait de toute évidence rien pu faire pour la secourir. Il y avait encore bien son père mais elle n'éprouvait pas particulièrement de culpabilité à son égard. Le concernant, elle voulait seulement réparer leur relation et cette volonté était bien trop puissante pour être affecté d'un sentiment négatif. Elle avait l'occasion de le faire et elle s'y tiendrait. Son esprit reprit d'emblée le chemin de la réflexion sur cet individu nébuleux. Devait-elle remercier quelqu'un pour cela ? Aurait-elle préféré décéder à cet instant ? Non sa mère lui aurait demandé de vivre. Elle aurait souhaité le meilleur pour elle, malgré son absence. Il fallait qu'elle temporise. Ce fut une chance, en quelque sorte, qu'un inconnu lui ait donné l'opportunité que de poursuivre son chemin même s'il comportait encore un abysse qui menaçait de l'aspirer. Mais non. Anzu se propulsa au-dessus de cette ouverture béante qui rassemblait toute sa noirceur pour la contempler un instant avant de passer à la suite de l'expérience, sans appréhension. Cette seule culpabilité, disparut ainsi derrière elle.
Pour le moment alors, ils se concentraient tous les deux sur l'exercice que le hunter avait proposé à savoir : nettoyer ses chakras pour se recentrer sur l'essentiel. Une méthode plutôt éprouvante même si la louve n'était pas nécessairement une partisane de ce traitement. Malgré tout, cela faisait son petit effet. Son souffle se faisait plus court et saccadé à mesure qu'elle s'enfonçait au cœur de ses craintes et de ses peurs. Les images défilaient toujours derrière ses paupières et elle dut faire un sacré effort pour reprendre une respiration plus régulière. La compagnie de Riku l'aidait en tout cas à se recentrer pour reprendre un semblant de chemin plus tranquille à travers cette expérience. Sa présence la rassurait et la temporisait dans son aventure karmique. Toutefois, l'idée même qu'elle puisse échouer la bloquait réellement pour reprendre la route de la pleine conscience. Au fond, malgré les dires de ce mentor expérimentée, ce qui lui faisait peur n'était pas tellement de disparaître mais de plutôt survivre à ceux qu'elle aime. Une nuance qui faisait toute la différence. A son sens, si elle parvenait à vivre alors que ceux qu'elle affectionnait tant s'effaçait dans son paysage, ce ne sera qu'à ce moment qu'Anzu constaterait son échec et la solitude qu'elle n'aura pas su tenir à distance à cause de son impuissance.
La jeune femme dut s'y reprendre à plusieurs fois pour trouver son calme, tantôt envahie par un sentiment de panique, tantôt plus sereine, tantôt une angoisse qui remontait encore jusqu'à sa gorge. Son état émotionnel ressemblait à un électrocardiogramme instable qui s'efforçait de situer son équilibre. Mais il fallait qu'elle accepte. Qu'elle accepte qu'elle ne pouvait pas tout gérer, ni elle, ni les autres ni les événements extérieurs. La jeune alpha pouvait faire de son mieux en s'y prêtant corps et âme mais le résultat ne serait pas forcément celui escompté. Elle devait se cantonner à cette réalité dure et narquoise. Elle n'était pas le maître ultime des circonstances et n'était pas la responsable des actions d'autrui. Il fallait qu'elle se libère de ce poids.
Sur une inspiration plus profonde, ses épaules se redressèrent légèrement pour gagner une posture droite et plus forte sur ses appuis. La méditation faisait son chemin, difficilement, mais elle s'y pliait sur les conseils de Kobayashi-san.
Il entamait alors la seconde étape : qu'est ce que vous vous reprochez ? A nouveau le cadavre de sa mère apparaissait à sa gouverne comme un mauvais cauchemar qu'elle aurait aimé chasser d'un revers de main. Toutefois, elle se décidait à accueillir cette tâche de son enfance, celle qui avait diffusé tout son venin dans ses fibres et dans celles de son paternel. Anzu s'en voulait. Elle s'en était justement voulue de ne pas avoir pu la défendre et avait rejeté le désespoir de son impuissance dans une colère noire et torrentielle à qui pouvait bien la recevoir. Les vampires avaient été une cible de choix. Les humains également. Cependant, cette rancœur elle avait réussi à la dépasser suite au test mené par son tuteur quelques jours avant. Ce dossier avait été classé dans son cœur. Néanmoins, le fantôme de sa mère planait encore comme une ombre, comme un rappel à la honte. Anzu se mit à y réfléchir plus intensément en appelant la raison et la lucidité.
Elle n'était qu'une petite fille, à cette époque. Qu'aurait-elle bien pu faire pour l'aider ? Si elle avait eu la liberté d'agir en se jetant dans cette affrontement sans merci, elle serait peut-être déjà morte à l'heure qu'il est. Pourtant, le destin en avait décidé autrement. Ses sourcils se froncèrent. Son odorat lui rappelait la présence d'un vampire pendant l'abattage dont elle ne connaissait pas le visage mais dont l'odeur commençait à envahir ses narines. Il lui avait posé un torchon sur le nez et elle s'était évanouie. Qui était-il, au juste ? Pourquoi avait-il fait cela ? Ce détail se fit plus net à mesure qu'elle cherchait. A vrai dire, son désarroi avait été si intense qu'elle en avait oublié cet événement étonnant. Oui. Elle était encore vivante car un vampire l'avait empêché d'agir sur l'instant. Même si elle connaissait une difficulté pour l'accepter pleinement au premier élan, elle se rendait compte que ce geste lui permettait de respirer encore maintenant. S'il n'était pas intervenu, elle aurait sûrement terminé comme la femme qui l'avait porté dans son ventre. Elle serait morte. Cette révélation, aussi funeste soit-elle, eut pourtant l'effet de la détendre. Elle vivait encore, à l'instar de sa mère, mais n'aurait de toute évidence rien pu faire pour la secourir. Il y avait encore bien son père mais elle n'éprouvait pas particulièrement de culpabilité à son égard. Le concernant, elle voulait seulement réparer leur relation et cette volonté était bien trop puissante pour être affecté d'un sentiment négatif. Elle avait l'occasion de le faire et elle s'y tiendrait. Son esprit reprit d'emblée le chemin de la réflexion sur cet individu nébuleux. Devait-elle remercier quelqu'un pour cela ? Aurait-elle préféré décéder à cet instant ? Non sa mère lui aurait demandé de vivre. Elle aurait souhaité le meilleur pour elle, malgré son absence. Il fallait qu'elle temporise. Ce fut une chance, en quelque sorte, qu'un inconnu lui ait donné l'opportunité que de poursuivre son chemin même s'il comportait encore un abysse qui menaçait de l'aspirer. Mais non. Anzu se propulsa au-dessus de cette ouverture béante qui rassemblait toute sa noirceur pour la contempler un instant avant de passer à la suite de l'expérience, sans appréhension. Cette seule culpabilité, disparut ainsi derrière elle.
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Mer 24 Mar 2021 - 16:31
Ouvrir ses chakras est une épreuve d’une rare intensité lorsqu’on se met en condition pour cela. Je suis sans doute un hérétique finalement, mais je ne peux pas nier cette quête spirituelle qui est la mienne et mon chemin grâce à ça. Est-ce que finalement peut tenir le rôle de prêtre avec toutes mes croyances qui s’entrechoquent ?
Quoi qu’il en soit, Anzu arrive à retrouver son souffle et je suppose donc qu’elle est enfin parvenue à se libérer de la peur qui est en elle. Il faut arriver à laisser couler les choses le long de notre flux d’énergie, de ce cours d’eau aux multiples bassins se succédant. On commence par la base pour laisser s’échapper de nous ces émotions négatives qui nous parasites. Cela revient à faire un chemin de pénitence et de piété dans le but d’élever son âme en laissant l’Eternel nous guider à travers nous.
Le chakra suivant est celui de l’eau. Je préviens Anzu qu’il est alors le siège du plaisir et que c’est la culpabilité qui le bloque. Comment éprouver un véritable plaisir si l’on reste entravé par la sensation de culpabilité ? C’est impossible. Il faut plonger en nous pour voir ce que nous nous reprochons le plus...
Quelque part lorsque j’ai intégré les assassins je me suis laissé influencé par eux et leur doctrine justifiant de prendre la vie lorsqu’il le faut pour rétablir l’équilibre des forces et le libre-arbitre des hommes. C’est ce qui m’a aussi fait épouser la foi chrétienne un peu plus alors que ce n’était qu’un rôle et une foi qu’avait mon défunt père. Aujourd’hui lorsque je regarde le parcours que j’ai fait depuis mon illumination au temple des moines je vois que j’ai pris un grand nombre de vies au nom d’une cause supérieure que je croyais mienne. Chaque personne que j’ai supprimée méritait de mourir à cause du danger que leur simple existence était. C’est ce que j’ai pensé à chaque fois. Je n’ai pas le choix, il n’y a pas d’autres voie possible.
Pourtant alors que je repense à une mission que j’ai effectuée avec Sumire pour débusquer le vampire qui tuait des prostituées sans se poser de question, je ne peux pas m’empêcher de revoir son agonie. Ce regard suppliant pour vivre et mon stoïcisme devant cela. Elle m’a rappelé en un regard tous ceux que j’ai tué et le visage de leur famille devant la mort.
Riku ▬ Il faut accepter la réalité, accepter que ces choses-là soient arrivées... Mais ne les laissez pas polluer ou empoisonner votre énergie. Si vous voulez avoir une influence positive sur le monde il faut vous pardonner.Il faut que j’accepte une fois pour toute que ces morts sont de ma faute, mais ce qui est fait est fait et je ne peux pas changer cela. Tout ce que je peux faire, c’est me détacher un peu plus de mes méthodes, de cet absolutisme de ma foi chrétienne et que je devienne une personne meilleure.
Je prends une grande inspiration avant de parvenir à passer cette étape tout en même temps qu’Anzu semble à son tour à nouveau sereine. Pour elle pour qui il s’agit de la toute première fois à faire cet exercice, c’est le bilan d’une vie qu’elle dresse déjà et doit affronter. Mais il est de mon devoir en tant que mentor et guide dans cet exercice de l’aider au mieux.
Riku ▬ Le chakra suivant est le chakra du feu et il se situe dans l’estomac. Il est le siège de la volonté et c’est la honte qui le bloque. De quoi avez-vous honte, quelles sont les choses qui vous ont le plus déçues chez vous ?Seul Dieu peut promettre que tout va bien se passer dans l’avenir. En fouillant en moi, je ne peux repenser qu’à la conversation que j’ai eu avec Jessica Duchannes lorsque la jeune Emeraude est décédé des suites d’une attaque de lycan. Cette dernière est venue à l’église en quête de réponse, furieuse que la vie se joue à ce point d’elle et de ceux desquels elle se sent proche. En plus de ça elle faisait des rêves où elle voit son bien-aimé mourir. Je l’ai rassuré en lui disant que nous ne sommes pas maître de notre destin, c’est ainsi que va le monde, mais tout en lui offrant soutient et chaleur sur le fait que je voyais pour elle son aimé un avenir radieux. J’ai tranquillisé cette femme en assumant un rôle au-dessus du mien et ne pouvant pourtant être certain de l’avenir. Je n’ai pas été assez neutre dans cette situation... Aujourd’hui je ne peux qu’imaginer la peine immense que Duchannes-san ressent en elle et j’ai contribué à en accentuer l’effet.
C’est comme avec Taena-san. Il y a un mois encore je lui assurais sans crainte ni honte que les armes pouvant tuer les lycans n’étaient pas près d’arriver dans l’espoir de tranquilliser son esprit. C’est un pas en arrière pour mieux sauter lorsque la vérité a ouvert un gouffre insondable pour elle et son espèce.
Mes paroles ont nourri de faux espoirs qui ont fait sourire des gens... Mais aujourd’hui il faut que j’aide Anzu tout comme moi à avancer...
Etilya sur DK RPG
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Mer 31 Mar 2021 - 18:19
Il fallait se pardonner. Anzu eut aussitôt la sensation de recevoir comme une caresse sur son âme, comme si sa mère en personne avait pris le temps de la rejoindre du haut des cieux pour l'inviter à s'offrir ce droit. Une projection qui restait très rassurante pour la lycane et qu'elle accueillait pleinement. Sa quête n'était en rien terminée et il lui fallait continuer à vivre en son honneur et surtout pour elle, suivre sa propre voie.
Ils passèrent ensuite au prochain plan énergétique tandis que son tuteur semblait passer l'étape de la culpabilité en même temps qu'elle sur une synchronisation surprenante. Elle ne saurait dire si sa présence l'invitait à s'accorder sur son rythme ou s'il s'agissait de l'inverse mais l'expérience restait intéressante à percevoir à ce niveau également. Le chakra qui suivait était donc celui du feu. L'explication indiquait qu'il se localisait à l'estomac et qu'il se trouvait parasité par la honte qui venait casser la volonté. Cette étape se faisait plus vicieuse pour la jeune femme. Elle ne connaissait pas de honte particulière mais parfois, elle se sentait moins légitime en tant que née Alpha. Anzu avait l'impression que cela créait un fossé entre les autres et elle, simplement parce qu'elle n'était pas passée par l'étape douloureuse de la transformation ou parce que son vécu pesait moins lourd que ses congénères qui pour la plupart, étaient passés par la case du laboratoire.
Elle avait donc la sensation que cette partie de l'existence qu'elle ne partageait pas avec autrui, la rendait moins crédible et par moment, elle se sentait aussi honteuse d'avoir pu accéder à un tel privilège, en plus d'être la plus jeune. Son partenaire, ni même personne d'ailleurs, ne lui en tenait rigueur si ce n'était peut-être Mia Ogawa comme si cela faisait d'elle en quelque sorte une fausse lycane. Toutefois, il s'agissait d'un trouble qu'Anzu avait installé elle-même tant la crainte d'être rejetée pour avoir eu seulement un passé plus commode pouvait attiser la haine des autres ou bien que sa parole ait moins de poids et d'impact pour être née louve. Il lui arrivait parfois de manquer de tact à ce sujet, même si elle le comprenait, elle ne l'avait pas vécu. Ôkamio lui avait fait nettement comprendre lors de leur conversation avec les sœurs nouvellement arrivées dans leur meute. Elle s'était sentie mal à l'aise pour finalement s'en vouloir de s'être montrée aussi légère, à tel point qu'elle n'osait même plus répondre. Il ne s'agissait pas là d'un manque d'estimation ou de respect quant à cette période douloureuse mais il était compliqué de pouvoir tout prendre en compte lorsque vous ne viviez pas la souffrance d'un autre. Alors elle avait préféré se taire en ruminant sa maladresse, s'agaçant elle-même sur l'instant.
Toutefois, Anzu faisait tout pour être une bonne leadeuse. Elle ne devait pas chercher la validation de ses camarades pour incarner cette figure avec dignité. De plus, ce n'était pas comme si son entourage lui jetait au visage quotidiennement qu'elle n'était pas légitime en tant que née Alpha. Alors certes, elle se trouvait parfois maladroite mais ceux sur qui elle comptait ne se fiait pas à son passé, mais ses actions ainsi que son amitié. Ce n'était pas non plus pour rien qu'Ôkamio avait décidé que ce soit elle qui négocie l'alliance avec Dwight Hodgkin. Peut-être qu'il ne souhaitait pas s'embarrasser de diplomatie mais au delà de cet aspect, il la savait mieux taillée que lui pour ce rôle. N'était-ce pas là un indicateur de confiance ? Alors en quoi serais-tu moins crédible Anzu, avec l'évolution grimpante que tu as réussi à construire jusque là ? Cette honte se nourrissait seulement d'un manque de confiance en elle. Il lui fallait la chasser.
Chaque individu possédait son histoire, son historique et son passif. Si cela déterminait en partie un individu, cela ne signait pas pour autant une légitimité dans le contexte actuel. Il suffisait de se rappeler des expériences de l'homme qui se tenait à côté d'elle. En quoi serait-il donc lui aussi, moins crédible, lui qui tenait tant à cœur sa mission ? Le destin était loin d'être figé. Sur un soupir las, presque blasé, cette sensation glissa sur la louve pour s'extirper et s'évanouir dans les abîmes de sa conscience pour laisser la place à un sentiment plus positif : la conviction.
Ils passèrent ensuite au prochain plan énergétique tandis que son tuteur semblait passer l'étape de la culpabilité en même temps qu'elle sur une synchronisation surprenante. Elle ne saurait dire si sa présence l'invitait à s'accorder sur son rythme ou s'il s'agissait de l'inverse mais l'expérience restait intéressante à percevoir à ce niveau également. Le chakra qui suivait était donc celui du feu. L'explication indiquait qu'il se localisait à l'estomac et qu'il se trouvait parasité par la honte qui venait casser la volonté. Cette étape se faisait plus vicieuse pour la jeune femme. Elle ne connaissait pas de honte particulière mais parfois, elle se sentait moins légitime en tant que née Alpha. Anzu avait l'impression que cela créait un fossé entre les autres et elle, simplement parce qu'elle n'était pas passée par l'étape douloureuse de la transformation ou parce que son vécu pesait moins lourd que ses congénères qui pour la plupart, étaient passés par la case du laboratoire.
Elle avait donc la sensation que cette partie de l'existence qu'elle ne partageait pas avec autrui, la rendait moins crédible et par moment, elle se sentait aussi honteuse d'avoir pu accéder à un tel privilège, en plus d'être la plus jeune. Son partenaire, ni même personne d'ailleurs, ne lui en tenait rigueur si ce n'était peut-être Mia Ogawa comme si cela faisait d'elle en quelque sorte une fausse lycane. Toutefois, il s'agissait d'un trouble qu'Anzu avait installé elle-même tant la crainte d'être rejetée pour avoir eu seulement un passé plus commode pouvait attiser la haine des autres ou bien que sa parole ait moins de poids et d'impact pour être née louve. Il lui arrivait parfois de manquer de tact à ce sujet, même si elle le comprenait, elle ne l'avait pas vécu. Ôkamio lui avait fait nettement comprendre lors de leur conversation avec les sœurs nouvellement arrivées dans leur meute. Elle s'était sentie mal à l'aise pour finalement s'en vouloir de s'être montrée aussi légère, à tel point qu'elle n'osait même plus répondre. Il ne s'agissait pas là d'un manque d'estimation ou de respect quant à cette période douloureuse mais il était compliqué de pouvoir tout prendre en compte lorsque vous ne viviez pas la souffrance d'un autre. Alors elle avait préféré se taire en ruminant sa maladresse, s'agaçant elle-même sur l'instant.
Toutefois, Anzu faisait tout pour être une bonne leadeuse. Elle ne devait pas chercher la validation de ses camarades pour incarner cette figure avec dignité. De plus, ce n'était pas comme si son entourage lui jetait au visage quotidiennement qu'elle n'était pas légitime en tant que née Alpha. Alors certes, elle se trouvait parfois maladroite mais ceux sur qui elle comptait ne se fiait pas à son passé, mais ses actions ainsi que son amitié. Ce n'était pas non plus pour rien qu'Ôkamio avait décidé que ce soit elle qui négocie l'alliance avec Dwight Hodgkin. Peut-être qu'il ne souhaitait pas s'embarrasser de diplomatie mais au delà de cet aspect, il la savait mieux taillée que lui pour ce rôle. N'était-ce pas là un indicateur de confiance ? Alors en quoi serais-tu moins crédible Anzu, avec l'évolution grimpante que tu as réussi à construire jusque là ? Cette honte se nourrissait seulement d'un manque de confiance en elle. Il lui fallait la chasser.
Chaque individu possédait son histoire, son historique et son passif. Si cela déterminait en partie un individu, cela ne signait pas pour autant une légitimité dans le contexte actuel. Il suffisait de se rappeler des expériences de l'homme qui se tenait à côté d'elle. En quoi serait-il donc lui aussi, moins crédible, lui qui tenait tant à cœur sa mission ? Le destin était loin d'être figé. Sur un soupir las, presque blasé, cette sensation glissa sur la louve pour s'extirper et s'évanouir dans les abîmes de sa conscience pour laisser la place à un sentiment plus positif : la conviction.
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Jeu 1 Avr 2021 - 20:08
La honte telle qu’on puisse l’éprouver n’est pas un sentiment facile à mettre de côté et c’est là que la force de la volonté est nécessaire. Il faut pouvoir se pardonner ses erreurs et les laisser couler le long de la rivière et non pas la laisser polluer notre bassin. Je ne peux pas continuer à m’en vouloir d’avoir donné de mauvais conseils par le passé. Il faut que j’accepte mes erreurs pour pouvoir avancer et aider à nouveau mes proches ou ceux dont j’ai la garde. C’est ainsi que vont les choses.
Anzu parvient admirablement bien à s’en sortir, même si je sens et vois lorsque je la regarde entre deux exercices que cela est éprouvant. Un loup-garou est peut-être doté d’un organisme quasiment indestructible, mais rien n’est plus puissant que l’esprit et sa capacité à se détruire lui-même. Je ne sais même pas ce que peut produire une telle méditation et introspection chez une personne comme Anzu. Après tout, il y a également une part d’elle-même qui n’est autre qu’une bête sauvage.
Quoi qu’il en soit il est temps maintenant de passer au quatrième chakra et un qui n’est pas des moindre. Peut-être qu’il sonnerait le glas de cette chère Anzu. Peut-être allait-elle pouvoir continuer encore, rien n’était certain. C’était admirable qu’elle arrive à aller aussi loin sans plus d’entrainement que cela. Il faut une grande capacité à faire face à soi-même pour pouvoir ouvrir ses chakras et se débarrasser de ses idées et émotions parasites.
Riku ▬ Le quatrième chakra est situé dans le cœur, c’est le siège de l’amour et c’est le chagrin qui le bloque...Il est difficile d’aller au-delà de la peine que provoque la disparition d’un être cher ou même d’un objet important, d’un peuple ou que sais-je encore. La peine est l’une des émotions les plus fortes et durable qui peut à elle seule changer totalement la personnalité de quelqu’un.
Riku ▬ Visualisez tout ce qui a pu vous faire de la peine...Connaissant le passé d’Anzu dans une petite mesure, je ne pouvais qu’imaginer alors qu’elle devait à nouveau être renvoyé à la perte d’une mère aussi jeune que ce fut le cas pour elle. Perdre un parent est quelque chose de naturel, mais pas aussi jeune, pas de façon aussi tragique et inhumaine et pas quand on est l’enfant de deux loups-garous. Il y a un ensemble de choses dans la vie d’Anzu qui ont dû la peiner intensément, mais il ne faut pas rester centrer sur cette peine, c’est important et il faut que j’essaye de lui faire comprendre et de l’aider dans ce périple intérieur qui est le sien aujourd’hui.
Riku ▬ Vous avez vécu en effet une terrible perte, mais l’amour est une forme d’énergie qui tourbillonne tout autour de nous. L’amour que vous portiez à votre mère n’a pas disparu il vit encore au fond de votre cœur et renaîtra sous la forme d’un nouvel amour.Il lui reste maintenant à trouver la voie qui l’aidera à éliminer cette peine qu’elle continue de porter chaque jour.
Je me concentre pour ma part et je vois assez bien l’objet de mon trouble. Mon père et ma mère. Ce qui leur est arrivé est horrible, mais cela fait partie de la vie qu’ils se sont choisis. Nous avons juste joué de mal chance sur notre attaque en tombant sur un vampire. Toutefois, cela m’a permis de rencontrer Aaren il y a trois années de cela maintenant avant qu’il n’embrasse la responsabilité de leader des chevaliers des ombres. C’est ainsi que vont les choses. J’ai embrassé une nouvelle carrière en devant un chasseur de vampire, mais surtout j’ai rencontré d’autres personnes. J’ai retrouvé Sumire et aujourd’hui je l’ai épousé. L’amour est partout autour de nous et ne disparaît jamais vraiment. Ce n’est pour moi pas un chakra très difficile à nettoyer depuis mon ascension au temple car peu de peine sont venues se joindre à mon flux d’énergie.
J’espère que ce ne sera pas trop dure pour Anzu, mais tout reste possible...
Etilya sur DK RPG
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Mar 6 Avr 2021 - 20:10
L'expérience se poursuivait, non sans des secousses qui venaient remuer la terre de leur passé respectif. Des mémoires qui se situaient derrière eux et qui pourtant, vivaient encore pleinement dans leur conscience. Toutefois ces morceaux de souvenirs se devaient par moment d'être lavés afin que les chaînes qui les entravent dans leur présent, se brisent pour laisser une place à l'avenir bien qu'incertain. Anzu se prêtait glorieusement à cette méditation même si elle n'avait rien de simple, à l'intérieur. Les images dansaient rythmées sur des émotions profondes, parfois joyeuses, tantôt rageuses. Mais le tout était de se tenir au milieu dans l'oeil de sa propre tempête pour la laisser vous envahir pour mieux la mesurer ensuite et vivre avec. Un exercice compliqué qui nécessitait une concentration maximale, de la volonté et beaucoup de courage puisque ce dernier pouvait tout aussi bien vous avaler pour vous descendre plus bas encore.
La louve ripostait sur des souvenirs agréables lorsque le besoin s'en faisait ressentir. Elle abordait la prochaine thématique avec davantage de sérénité notamment sur la question de chagrin. Un chakra qui fut d'emblée alimenté par la reconnaissance de ses nouvelles rencontres, de son accomplissement partagé avec son partenaire de meute, des jeunes filles qu'ils venaient accueillir même si tout restait encore à construire. Elle se sentait déjà plus légère bien que la silhouette fantomatique de sa mère la guettait au loin. Mais l'Alpha ne le vivait pas comme une gêne mais un soutien moral dans cet amour vivant qu'elle nourrissait en cristallisant la volonté de cette femme aimante qui n'aurait voulu que son bonheur. Aimer les morts ne devenait un poids seulement si la peine se faisait trop lourde. La louve avait eu du mal à l'accepter, pensant que si elle acceptait la disparition de cette mère modèle, elle ne ferait que perdre en consistance et en valeurs. Comme si elle s'infligeait un châtiment en s'auto-flagellant pour se forcer à ressentir cette peine en conséquence de son impuissance. Mais c'était finalement bien loin d'être la bonne méthode. Cette acceptation l'aura finalement rapproché d'elle-même et de ses aspirations. Une légèreté qui la soulageait tout autant qu'elle lui permettait de suivre ses pas sur sa simple volonté en offrant une autre vie à sa mère à travers ses aspirations. Elle la faisait vivre dans son âme en évoluant dans la lumière plutôt que l'obscurité d'une blessure.
Sur cette guidance spirituelle, elle savait pertinemment les mots qu'elle lui aurait soufflé à l'oreille. Qu'elle était forte. Qu'elle était courageuse. Qu'elle devait aller au bout de ses principes. Anzu était sur le bon chemin. Lentement, la jeune femme s'était détachée de ce spectre nocif en se pardonnant et en rationalisant pour que cet épisode douloureux de son existence, devienne une force plutôt qu'un trou béant qui aspirait toute son énergie.
Cette phase n'était donc pas si éprouvante en conclusion. Cette prise de recul, elle l'avait déjà travaillé suite au test que Kobayashi-san lui avait secrètement soumis face à ce level A. Mais les mauvaises ondes avaient toujours la fâcheuse tendance à émerger telles des ombres languissantes lorsque vous flanchiez. L'exercice ne corrigerait pas tout en une seule fois mais il lui permettait de reprendre de l'aplomb en remettant de l'ordre dans ses pensées et ses sentiments pour obtenir plus d'espace actif et productif à l'avenir.
Elle ouvrait un œil curieux en direction de son tuteur, qui semblait tout autant concentré à sa tâche. Elle se demandait alors, ce qui pouvait bien traverser son esprit durant ce processus.
La louve ripostait sur des souvenirs agréables lorsque le besoin s'en faisait ressentir. Elle abordait la prochaine thématique avec davantage de sérénité notamment sur la question de chagrin. Un chakra qui fut d'emblée alimenté par la reconnaissance de ses nouvelles rencontres, de son accomplissement partagé avec son partenaire de meute, des jeunes filles qu'ils venaient accueillir même si tout restait encore à construire. Elle se sentait déjà plus légère bien que la silhouette fantomatique de sa mère la guettait au loin. Mais l'Alpha ne le vivait pas comme une gêne mais un soutien moral dans cet amour vivant qu'elle nourrissait en cristallisant la volonté de cette femme aimante qui n'aurait voulu que son bonheur. Aimer les morts ne devenait un poids seulement si la peine se faisait trop lourde. La louve avait eu du mal à l'accepter, pensant que si elle acceptait la disparition de cette mère modèle, elle ne ferait que perdre en consistance et en valeurs. Comme si elle s'infligeait un châtiment en s'auto-flagellant pour se forcer à ressentir cette peine en conséquence de son impuissance. Mais c'était finalement bien loin d'être la bonne méthode. Cette acceptation l'aura finalement rapproché d'elle-même et de ses aspirations. Une légèreté qui la soulageait tout autant qu'elle lui permettait de suivre ses pas sur sa simple volonté en offrant une autre vie à sa mère à travers ses aspirations. Elle la faisait vivre dans son âme en évoluant dans la lumière plutôt que l'obscurité d'une blessure.
Sur cette guidance spirituelle, elle savait pertinemment les mots qu'elle lui aurait soufflé à l'oreille. Qu'elle était forte. Qu'elle était courageuse. Qu'elle devait aller au bout de ses principes. Anzu était sur le bon chemin. Lentement, la jeune femme s'était détachée de ce spectre nocif en se pardonnant et en rationalisant pour que cet épisode douloureux de son existence, devienne une force plutôt qu'un trou béant qui aspirait toute son énergie.
Cette phase n'était donc pas si éprouvante en conclusion. Cette prise de recul, elle l'avait déjà travaillé suite au test que Kobayashi-san lui avait secrètement soumis face à ce level A. Mais les mauvaises ondes avaient toujours la fâcheuse tendance à émerger telles des ombres languissantes lorsque vous flanchiez. L'exercice ne corrigerait pas tout en une seule fois mais il lui permettait de reprendre de l'aplomb en remettant de l'ordre dans ses pensées et ses sentiments pour obtenir plus d'espace actif et productif à l'avenir.
Elle ouvrait un œil curieux en direction de son tuteur, qui semblait tout autant concentré à sa tâche. Elle se demandait alors, ce qui pouvait bien traverser son esprit durant ce processus.
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Ven 9 Avr 2021 - 12:50
Contre toute attente, Anzu ne semble pas avoir de mal avec ce chakra. Je suis vraiment surpris par la chose car pourtant sa mère devrait être une source de chagrin importante, tout comme la perte de certaines personnes, l’état de son père ou la situation actuelle en générale. Pourtant, elle semble incroyablement en paix avec elle-même. C’est à ne pas y comprendre grand-chose en fait. Ce n’est pas un mal, mais j’espère pour elle qu’elle n’avance pas en se mettant des œillères sur ses sentiments, car on n’arrive jamais à se tromper soi-même sans conséquences.
Cela étant, nous n’avons pas nos bassins tous pollués au même niveau et il faut pouvoir saisir les problèmes qui nous assaillent. Je ne m’attends pas vraiment à ce que l’exercice ici porte les même fruits qu’un éveil spirituel comme on peut le demander au temple, mais si au moins ça lui permet de faire le point sur elle-même c’est déjà une victoire importante.
Riku ▬ Le cinquième chakra est le chakra du son, il se situe au niveau de notre gorge. C’est le siège de la vérité et ce sont les mensonges qui le bloquent... ceux que l’on se fait à soi-même.Il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas se mentir à soi-même sans en payer le prix. Pour elle, c’est ça nature bestiale surement et le fait de devoir accepter cette part monstrueusement dangereuse en elle.
Pour moi, lorsque je me penche au plus profond de moi, je ne peux voir qu’une chose, le moine que j’étais et le prêtre que je suis. Je suis un prêtre catholique, d’orient certes, mais pourtant ma foi n’est pas celle d’un authentique prêtre. Je ne peux pas continuer à me mentir à moi-même. Je suis entré dans les ordres car un groupe d’assassins avaient besoin de moi pour une mission de longue durée au Vatican et qu’il fallait donner le change. J’ai épousé cette foi en mémoire de mon père qui s’était converti, mais je ne peux pas continuer à faire comme si j’étais un prêtre tout à fait ordinaire. Je connais la Bible et je vois le message qu’il y a à tirer derrière tout ça, mais au fond de moi, j’accommode cette religion, ces croyances à une foi bien plus neutre qui me vient de ma mère et du monastère.
Je me vois clairement en proie au doute. D’un côté je vois l’ecclésiaste qui a prononcé ses vœux sans conviction et édulcore sans cesse son discours religieux pour le rendre plus acceptable à son cœur. De l’autre, je vois le moine, serein et calme qui a passé l’essentiel de sa vie cloîtré pour endurcir son corps et son mental, parfaitement en accord avec la nature et ce qui l’entoure. L’un est un mensonge, l’autre une évidence. Pourtant la foi chrétienne me parle et j’en comprend les symboles, c’est le dictâtes qui règne derrière qui me fait douter de ça. Finalement, n’est-ce pas une belle histoire de plus dans le seul but d’élever les hommes à un niveau spirituel et humain supérieur ? Pourquoi devrait-il y avoir tous ces codes sans cesse ?
Je prends une grande inspiration. Dans le cours d’eau, je laisse filer ma foi chrétienne, emporter par la vérité qui s’écoule à nouveau en moi. Lorsque j’ouvre à nouveau les yeux, je ne suis prêtre que part ma fonction que j’occupe à l’Eglise. Je ne renoncerai pas à ce rôle et à cette tâche car je vois que mes paroles guident les gens. Ma foi va au-dessus de la Bible et de la transcription des écritures qui sont faites. Je suis Kobayashi Riku, prêtre, moine, mais surtout... moi.
Etilya sur DK RPG
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Dim 11 Avr 2021 - 22:25
Les mensonges. Vous pouviez en avoir sous toutes les formes qu'ils règnent à l'intérieur de votre propre être ou ceux qui se déversent de votre bouche avec une conscience approximative selon votre but, vos intentions ou votre perception finalement. A chacun sa vérité, apparemment. Pourtant, cela ne reflétait qu'une opinion et pas nécessairement un absolu. Mais la réalité restait toutefois plus complexe. Vous pouviez vous donner l'illusion d'une certitude mais le prisme de votre être pouvait venir dévorer l'image même que vous vous confectionnez de vous-mêmes en faisant remonter des secousses qui ne visent qu'à ébranler les bases que vous mettiez parfois tant de temps à établir. Des secousses qui s'apparentent parfois à des révélations, des souvenirs enfouis qui se redécouvrent ou un secret que vous dissimuliez sous le tapis en prétextant l'avoir peut-être oublié. Cela n'est qu'un tableau grossier même que ce que pourrait désigner un mensonge qui s'installe au fond de votre inconscient pour déborder sur vous dans l'instant présent.
Anzu n'avait pas tant de travers sur ce chakra de la gorge. Elle était de nature très franche et avait une pleine conscience de ses forces et de ses faiblesses. Toutefois, une référence venait se mouvoir jusqu'à son esprit, lui rappelant ainsi le dialogue qu'elle avait entretenu avec Anja-san. Fort heureusement, elle avait pu reprendre le contact avec la pianiste juste avant qu'elle ne déménage à nouveau. Elle avait eu l'occasion de s'excuser et de remettre les choses au point avec elle. Cela lui avait tenu à cœur et une longue conversation autour de ce sujet épineux s'en était suivie pour finalement déboucher sur un élan de tendresse et de sympathie. Anja avait su l'impressionner tant par sa présence d'esprit que la délicatesse dont elle avait fait preuve.
Mais il n'empêche que cette démonstration musicale avait éveillé chez elle, un instinct qu'elle n'avait pas su contrôler sur le moment. Ce grondement sourd, une bête qui sortait ses crocs dans l'intention de briser sa nuque pour la dévorer. L'humaine lui avait claqué au visage que malgré sa bonne grâce de lui venir en aide, elle avait dépassé les limites sous couvert qu'elle pouvait se permettre de la considérer comme une proie par sa simple nature.
Piquée à vif, la louve avait explosé devant sa propre honte de ne pas avoir su retenir cette gueule ouverte qui n'aurait pas manqué de la déchiqueter avec un émerveillement non dissimulé jusqu'à ce qu'elle reprenne possession de sa conscience. Cela ne lui était jamais véritablement arrivé mais happé par les notes de la musicienne, cette sonate lascive et provocante avait chatouillé l'ego de la bête pour la faire sortir de sa cage un court instant. L'entité n'avait passé qu'une patte en dehors, un bout de museau mais cela avait suffi à la jeune femme pour se laisser engourdir par la sensation grisante d'une traque à l'agneau. Quand bien même elle était parvenue à reprendre le contrôle de la situation, Anja lui avait fait comprendre à son grand damne que paraître humain ne suffisait pas tant : la férocité dormait toujours tranquillement en son sein malgré tout.
Anzu avait eu du mal à l'admettre suite à cet épisode. Elle ne vivait pas sa nature profonde comme une malédiction, puisqu'il s'agissait d'une condition qu'elle épousait depuis sa naissance sans éprouver de mal à la gérer. Mais là était sûrement le point faible : elle cohabitait si fort avec son instinct qu'elle en oubliait presque qu'il était présent quelque part prêt à claquer une morsure sur une simple stimulation. A la différence de son partenaire ou même des congénères qu'elle fréquentait, elle n'avait pas dû passer l'épreuve suprême qui consistait à maîtriser sa prédation tant et si bien, qu'elle se pensait affranchi totalement d'y prêter une attention particulière tant elle la contrôlait.
Mais la bête ne dormait jamais vraiment, elle était juste en veille. La demoiselle restait et demeurait une machine à tuer, bien qu'il s'agisse peut-être d'un propos vulgaire, c'était une réalité qui ne pouvait pas se déformer. La seule limite entre l'animal et elle, n'était que sa conscience finalement et son conditionnement pour lui permettre de vivre avec les autres. Mais il ne lui fallait qu'une impulsion pour incarner la dangerosité même d'un être supérieur capable de répandre le sang sur un simple élan de griffes ouvertes. Durant sa visite chez la pianiste, cette frontière s'était dissipée pour lui laisser une liberté de mouvement qui lui avait ouvert une hargne vorace et terrifiante de la faucher sur le passage. Une proie délicieuse et alléchante à sa portée. Un plat qui ne se refusait pas. Elle l'avait senti, humé, délecté de sa fraîcheur exquise d'une chaire tendre sur sa langue. Ces pensées terrifiantes l'avaient envahi pour se solder sur une prise de conscience assez violente. La bête lui avait échappé seulement quelques petites minutes pour se positionner en grand maître jusqu'à ce qu'elle la muselle à nouveau.
Un son rauque et bestial sortit de sa gorge en réponse à cette introspection comme si l'animal cherchait à lui signifier sa présence. Toutefois, Anzu l'acceptait. Il s'agissait d'elle, de son être, de sa force, de sa préciosité dans l'univers. Cette incarnation était ce qui la définissait dans ce même temps où elle définissait cette incarnation. Elle n'avait pas à se voiler la face, juste à acquiescer. L'Alpha faisait vivre le monstre et le monstre faisait vivre l'Alpha. Un tout qui ne saurait se détacher et qu'elle assumerait pleinement, jusqu'au bout.
Anzu n'avait pas tant de travers sur ce chakra de la gorge. Elle était de nature très franche et avait une pleine conscience de ses forces et de ses faiblesses. Toutefois, une référence venait se mouvoir jusqu'à son esprit, lui rappelant ainsi le dialogue qu'elle avait entretenu avec Anja-san. Fort heureusement, elle avait pu reprendre le contact avec la pianiste juste avant qu'elle ne déménage à nouveau. Elle avait eu l'occasion de s'excuser et de remettre les choses au point avec elle. Cela lui avait tenu à cœur et une longue conversation autour de ce sujet épineux s'en était suivie pour finalement déboucher sur un élan de tendresse et de sympathie. Anja avait su l'impressionner tant par sa présence d'esprit que la délicatesse dont elle avait fait preuve.
Mais il n'empêche que cette démonstration musicale avait éveillé chez elle, un instinct qu'elle n'avait pas su contrôler sur le moment. Ce grondement sourd, une bête qui sortait ses crocs dans l'intention de briser sa nuque pour la dévorer. L'humaine lui avait claqué au visage que malgré sa bonne grâce de lui venir en aide, elle avait dépassé les limites sous couvert qu'elle pouvait se permettre de la considérer comme une proie par sa simple nature.
Piquée à vif, la louve avait explosé devant sa propre honte de ne pas avoir su retenir cette gueule ouverte qui n'aurait pas manqué de la déchiqueter avec un émerveillement non dissimulé jusqu'à ce qu'elle reprenne possession de sa conscience. Cela ne lui était jamais véritablement arrivé mais happé par les notes de la musicienne, cette sonate lascive et provocante avait chatouillé l'ego de la bête pour la faire sortir de sa cage un court instant. L'entité n'avait passé qu'une patte en dehors, un bout de museau mais cela avait suffi à la jeune femme pour se laisser engourdir par la sensation grisante d'une traque à l'agneau. Quand bien même elle était parvenue à reprendre le contrôle de la situation, Anja lui avait fait comprendre à son grand damne que paraître humain ne suffisait pas tant : la férocité dormait toujours tranquillement en son sein malgré tout.
Anzu avait eu du mal à l'admettre suite à cet épisode. Elle ne vivait pas sa nature profonde comme une malédiction, puisqu'il s'agissait d'une condition qu'elle épousait depuis sa naissance sans éprouver de mal à la gérer. Mais là était sûrement le point faible : elle cohabitait si fort avec son instinct qu'elle en oubliait presque qu'il était présent quelque part prêt à claquer une morsure sur une simple stimulation. A la différence de son partenaire ou même des congénères qu'elle fréquentait, elle n'avait pas dû passer l'épreuve suprême qui consistait à maîtriser sa prédation tant et si bien, qu'elle se pensait affranchi totalement d'y prêter une attention particulière tant elle la contrôlait.
Mais la bête ne dormait jamais vraiment, elle était juste en veille. La demoiselle restait et demeurait une machine à tuer, bien qu'il s'agisse peut-être d'un propos vulgaire, c'était une réalité qui ne pouvait pas se déformer. La seule limite entre l'animal et elle, n'était que sa conscience finalement et son conditionnement pour lui permettre de vivre avec les autres. Mais il ne lui fallait qu'une impulsion pour incarner la dangerosité même d'un être supérieur capable de répandre le sang sur un simple élan de griffes ouvertes. Durant sa visite chez la pianiste, cette frontière s'était dissipée pour lui laisser une liberté de mouvement qui lui avait ouvert une hargne vorace et terrifiante de la faucher sur le passage. Une proie délicieuse et alléchante à sa portée. Un plat qui ne se refusait pas. Elle l'avait senti, humé, délecté de sa fraîcheur exquise d'une chaire tendre sur sa langue. Ces pensées terrifiantes l'avaient envahi pour se solder sur une prise de conscience assez violente. La bête lui avait échappé seulement quelques petites minutes pour se positionner en grand maître jusqu'à ce qu'elle la muselle à nouveau.
Un son rauque et bestial sortit de sa gorge en réponse à cette introspection comme si l'animal cherchait à lui signifier sa présence. Toutefois, Anzu l'acceptait. Il s'agissait d'elle, de son être, de sa force, de sa préciosité dans l'univers. Cette incarnation était ce qui la définissait dans ce même temps où elle définissait cette incarnation. Elle n'avait pas à se voiler la face, juste à acquiescer. L'Alpha faisait vivre le monstre et le monstre faisait vivre l'Alpha. Un tout qui ne saurait se détacher et qu'elle assumerait pleinement, jusqu'au bout.
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Mer 14 Avr 2021 - 9:53
L’expérience que nous vivons là, ne paraît pas compliquée, surtout étant donné le fait qu’Anzu semble faire face à cela avec une grande sérénité et un grand talent. Toutefois, il y a une différence entre y arriver une fois pour retrouver son calme et se purger totalement de ce qui nous parasite. La différence se situe dans l’exercice de la méditation et la connaissance de son corps et de son esprit. Au temple, il faut des années de pratique de la méditation intensive pour pouvoir arriver à ouvrir une bonne fois pour toute ses chakras et je peux voir qu’en plusieurs années, les miens se sont pollués à nouveau, surtout depuis ces trois dernières années depuis que je suis devenu chasseur de vampire et occupe ce rôle de prêtre ici. Ce n’est pas une sinécure.
Anzu a l’air sereine au début de l’exercice, comme si ce chakra n’était pas important ou qu’elle ne ressentait rien venant le parasiter. Cela est généralement faux. Plus le temps passe et plus elle semble tourmenter intérieurement jusqu’à finalement laisser échapper malgré son corps humain, un cri bestial. Il est facile de se mentir à soi-même. C’est même tellement simple qu’on ne le voit généralement pas tant on se berce d’illusion. Mais c’est justement l’étape suivante de notre voyage intérieur avec Anzu.
Tous les conflits naissent de cette illusion, de cette barrière que nous érigeons entre nous et les autres sous le couvert de la différence.
Anzu a l’air sereine au début de l’exercice, comme si ce chakra n’était pas important ou qu’elle ne ressentait rien venant le parasiter. Cela est généralement faux. Plus le temps passe et plus elle semble tourmenter intérieurement jusqu’à finalement laisser échapper malgré son corps humain, un cri bestial. Il est facile de se mentir à soi-même. C’est même tellement simple qu’on ne le voit généralement pas tant on se berce d’illusion. Mais c’est justement l’étape suivante de notre voyage intérieur avec Anzu.
Riku ▬ Le sixième chakra est celui de la lumière. Il est situé entre les deux sourcils. C’est le siège de l’intériorité et il est bloqué par les illusions.Je me souviens du jour où j’ai réussi à ouvrir véritablement ce chakra et à voir plus loin que ce que le monde avait à offrir à mes yeux. Mon maître m’avait emmené au milieu d’un bosquet de la montagne, l’un des rares à s’y trouver. Ce lieu grouillait de vie et je me suis plongé en méditation, faisant corps avec la nature au point d’être un perchoir pour la vie animale.
Riku ▬ La plus grande illusion de notre monde c’est l’affreuse illusion de la séparation. Les choses qui nous semblent différentes et séparées ne forme qu’une seule et même chose.Les gens aiment à se voir comme étant différents et juger les autres en fonction de leurs espérances ou croyances diverses ou bien même sur leur couleur de peau. Mais nous ne formons qu’une seule et même entité, l’Humanité et nous partageons le même monde.
Riku ▬ Tout est relié sur la Terre et au-delà.Lorsque nous venons à mourir, nous rejoignons la terre en servant d’engrais ou de nourriture pour les insectes, fertilisons ainsi le sol pour alimenter les plantes qui vont nourrir les herbivores qui à leur tour vont nourrir les carnivores et chacun apporte sa pierre à un cycle. Nous ne sommes qu’un grain de sable au milieu d’une dune qu’est notre monde qui continue son mouvement dans un grand désert qu’est l’univers. Toutes les énergies circulent, nous traversent, nous guident dans un mouvement de flux et de reflux constent. Vampires, lycans, humains et sorciers font tous parties de ce grand Tout qui nous relie.
Tous les conflits naissent de cette illusion, de cette barrière que nous érigeons entre nous et les autres sous le couvert de la différence.
Etilya sur DK RPG
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Dim 18 Avr 2021 - 18:07
Les illusions. Elle s'en était habillée depuis des années pour mieux se protéger des agressions de l'univers. Il était toujours plus aisé de se défendre de ses blessures en s'emmitouflant dans des reproches plutôt que de les confronter. Cela s'était révélée à sa gouverne durant son épreuve pour son passage en tant que hunter confirmée. Anzu avait détesté Kobayashi-san sur une première réaction lorsqu'il lui avait annoncé qu'il s'agissait d'un test. La bête s'était mise à grogner, insultée de s'être faite manipuler de cette façon alors même que la mise en scène de la situation était critique et tendue. Des gens avaient quand même joué un rôle pour lui faire croire qu'ils allaient mourir ! Mais au delà de cet aspect, elle avait confronté un level A qu'elle devait impérativement convaincre de ne pas les tuer et sur un retour de conscience, elle s'était étendue sur le véritable fond de ses émotions.
« Les vampires et les lycans ne sont pas si différents... » Une pensée formulée à haute voix sous le coup de la pression et de l'urgence en priant très fort pour que le vampire y soit réceptif afin de ne pas infliger sa sentence qu'importe les raisons qu'il invoquait, qu'importe le fait qu'elle comprenait sa colère blessée. Cette propulsion de son âme avait ainsi conduit à valider l'épreuve éprouvée mais non sans un relent d'amertume. Elle s'était sentie prise au piège. De nature pudique, Anzu n'était pas avare de démonstration ou de confidences. Ce contexte l'avait donc forcé à s'exprimer.
Néanmoins, ce sixième chakra rejoignait bien cette manifestation même des illusions, qu'elle était parvenue à briser durant cette séquence. Si elle avait été fâchée à la révélation de son mentor sur la mise en scène, elle s'était maintenue et avait accepté l'invitation d'y réfléchir plus précisément. En effet : elle ne détestait pas tant les vampires, elle s'était seulement couverte de la couverture d'une haine bénie qui la préservait de ses propres tourments. Ce cri de l'âme avait finalement fissuré ce mur qu'elle avait bâti entre elle et les autres.
La séparation.
Riku affirmait ensuite dans ce même temps que ces différences et ces barrières que nous nous mettions les uns entre les autres, n'étaient qu'une illusion quand tout formait manifestement un tout commun. Tout était lié et relié pour offrir un équilibre et une mouvance dans un ensemble. La louve n'était pas encore à ce stade de prise de conscience, très terre à terre tout du moins sur la notion de l'au-delà mais cela ne l'empêchait pas d'ouvrir une porte dans les décombres d'une muraille érigée bien haut peu de temps auparavant. Elle avait accepté. Elle avait compris qu'elle devait donner une chance, une opportunité aux vampires ou aux humains de les laisser la persuader, la convaincre qu'ils n'étaient pas tous des pourritures. Que ces illusions étaient seulement basées sur ses craintes, ses frayeurs et ses états d'âme. Il était toujours plus facile d'accuser autrui de son propre malheur, cela vous évitait de trop le regarder en face. Une fuite vers l'avant, ou vers l'arrière.
Mais elle avait dépassé ce stade même si cette démarche était encore en construction, en apprentissage, vers un avenir plus serein. Sa place au sein des chevaliers des ombres avait été le premier pas vers sa conscience profonde, bien qu'encore trouble. La fatalité de la mort de Sachio-san avait été un coup de hache sur son élévation mais ne signait en rien une fin en soi à ses efforts ou sa volonté. De la Roche-san en était une preuve suffisante.
Anzu démêlait donc ses appréhensions, son véritable soi et ses actions à venir pour contribuer à un bien commun, quand bien même tous ne tendait pas à s'entendre, il fallait au moins invoquer un respect ou une tolérance des uns envers les autres. Par exemple, désormais, elle ne voyait plus le hunter à côté d'elle comme un « humain » mais comme « Riku Kobayashi », un être à part entière et non la définition d'une espèce seulement. Juste, un être vivant, avec qui elle s'entendait et qu'elle appréciait.
Une nuance qui portait toute son importance et qui avait grandi naturellement à ses côtés pour effacer cette notion de différence qui sépare les individus.
« Les vampires et les lycans ne sont pas si différents... » Une pensée formulée à haute voix sous le coup de la pression et de l'urgence en priant très fort pour que le vampire y soit réceptif afin de ne pas infliger sa sentence qu'importe les raisons qu'il invoquait, qu'importe le fait qu'elle comprenait sa colère blessée. Cette propulsion de son âme avait ainsi conduit à valider l'épreuve éprouvée mais non sans un relent d'amertume. Elle s'était sentie prise au piège. De nature pudique, Anzu n'était pas avare de démonstration ou de confidences. Ce contexte l'avait donc forcé à s'exprimer.
Néanmoins, ce sixième chakra rejoignait bien cette manifestation même des illusions, qu'elle était parvenue à briser durant cette séquence. Si elle avait été fâchée à la révélation de son mentor sur la mise en scène, elle s'était maintenue et avait accepté l'invitation d'y réfléchir plus précisément. En effet : elle ne détestait pas tant les vampires, elle s'était seulement couverte de la couverture d'une haine bénie qui la préservait de ses propres tourments. Ce cri de l'âme avait finalement fissuré ce mur qu'elle avait bâti entre elle et les autres.
La séparation.
Riku affirmait ensuite dans ce même temps que ces différences et ces barrières que nous nous mettions les uns entre les autres, n'étaient qu'une illusion quand tout formait manifestement un tout commun. Tout était lié et relié pour offrir un équilibre et une mouvance dans un ensemble. La louve n'était pas encore à ce stade de prise de conscience, très terre à terre tout du moins sur la notion de l'au-delà mais cela ne l'empêchait pas d'ouvrir une porte dans les décombres d'une muraille érigée bien haut peu de temps auparavant. Elle avait accepté. Elle avait compris qu'elle devait donner une chance, une opportunité aux vampires ou aux humains de les laisser la persuader, la convaincre qu'ils n'étaient pas tous des pourritures. Que ces illusions étaient seulement basées sur ses craintes, ses frayeurs et ses états d'âme. Il était toujours plus facile d'accuser autrui de son propre malheur, cela vous évitait de trop le regarder en face. Une fuite vers l'avant, ou vers l'arrière.
Mais elle avait dépassé ce stade même si cette démarche était encore en construction, en apprentissage, vers un avenir plus serein. Sa place au sein des chevaliers des ombres avait été le premier pas vers sa conscience profonde, bien qu'encore trouble. La fatalité de la mort de Sachio-san avait été un coup de hache sur son élévation mais ne signait en rien une fin en soi à ses efforts ou sa volonté. De la Roche-san en était une preuve suffisante.
Anzu démêlait donc ses appréhensions, son véritable soi et ses actions à venir pour contribuer à un bien commun, quand bien même tous ne tendait pas à s'entendre, il fallait au moins invoquer un respect ou une tolérance des uns envers les autres. Par exemple, désormais, elle ne voyait plus le hunter à côté d'elle comme un « humain » mais comme « Riku Kobayashi », un être à part entière et non la définition d'une espèce seulement. Juste, un être vivant, avec qui elle s'entendait et qu'elle appréciait.
Une nuance qui portait toute son importance et qui avait grandi naturellement à ses côtés pour effacer cette notion de différence qui sépare les individus.
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