Les Sept Dracula (20-21/06/2018)
+2
Raphaël de La Roche
Metuselah Shidara
6 participants
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Metuselah Shidara#97925#97925#97925#97925#97925#97925
Vampire Level A - Chef du clan Shidara
Race : Vampire
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Jeu 19 Juil 2018 - 2:36
Avec un air patient, tranquillement assit, le vieux vampire tapota le sol de sa canne. Attendant patiemment l'ouverture au Sénat des Familles , il se reposait dans le hall d'entrée, afin de pouvoir saluer correctement ce qui venaient. C'était bien la seule chose qu'il appréciait en venant ici, plus que les réunions futiles: voir et discuter avec des esprits...Disons... frais?Une bonne idée de configuration intérieur, cela dit, ce sénat. Bon, les nombreuses tables derrière eux servaient plus à de l’esbroufe qu'autre chose, vu que en général la famille avec le plus de rang A était considéré comme doté d'un impact psychologique important, car en théorie plus puissante que les autres. Pour sa part, il avait emmené ses enfants plusieurs fois en ce lieu, et dans les faits, c'était plus pour leurs permettre d'assister et de voir comment cela était réalisé. Il avait quand même quelques réticences à ramener ses deux filles, au vu de leur immaturité encore trop présente. Cependant, Vu que dans le cadre du sénat, les sept vampires étaient effectivement d'égales dangerosité et que, si ce n'était pas chef, c'était son représentant, il était tout à fait naturel que cette égalité demeure entre eux. Si l'ont exceptait Maître de Cérémonie.En soit, soyons honnête, l'idée n'était pas mauvaise. Mais cela impactait la famille liée au Maître de Cérémonie, et à moins que le vampire en question ai un défaut d'impartialité totale du a un pouvoir personnel -et encore-, Metuselah n'avait pas confiance.Toutefois, il reconnaissait que cela évitait en passant la notion de Roi Vampire. Dans ses nombreux souvenirs du passé, le Shidara se souvenait que nombres de sangs-purs avaient clamé ce titre, en général en ignorant la présence de leurs congénères aussi puissant qu'eux, et même une fois que les branches furent précisés, il était indéniable que certains avaient tenté d'asseoir la suprématie sur leurs semblables. Certains avaient réussis. Temporairement. D'autres avaient échoués. Et dans l'ensemble, ils étaient morts.Pour sa part, Roi ou Démocratie, le doyen des vampires n'avait cure de ce genre de détail. Cela ne changeait absolument rien pour lui, dans tout les cas, les gens l'évitaient.Avec une certaine ironie, sa présence au Sénat, jusque-la un lieu ou il avait prit l'habitude de voir des gamins se disputer des pouvoirs futiles, avait été ourdi par son propre esprit. En d'autres termes, il avait envoyé lui-même une invitation à tout les chefs de famille.Salutation, votre magnificence.Par la présente, vous êtes appelé au sénat à l'initiative du Chef de Famille Metuselah Shidara, responsable du clan Shidara, qui vous encourage à répondre à son appel en souvenir de l'accord passé entre les Maîtres de la Nuit.En vertu des Lois Ancestrales, Hospitalité sera commune à tous et appelé à être respecté, et Voix Égale accordé à ceux qui sièges à la Table, quelque soit leurs rangs ou leurs rôles. Cette invitation est bien évidemment nécessaire pour rentrer au Sénat, et par votre sceau, entérine la présence d'un émissaire.Que la lune veille sur vousUn message fort claire, mais ne révélant pas grand-chose toutefois , au sujet de la future conversation.Avec un petit sourire, le vampire regarda le micro-projecteur. Il avait demandé cet outils moderne étonnement pratique pour sa présentation. Bien évidemment, Il avait prit soin de purifier l'ensemble de toute donnée extérieur, étant l'ordinateur « classique est de présentation » afin de ne rien trahir, hormis les données désirés dont il avait communiqué le dossier pour cette réunion.L'ironie, à chaque fois que le sénat avait lieu, c'était deux petit détail. Déjà , que se retrouver la serait une sorte de phantasme partagé par les Hunter.Ensuite, que il y avait souvent des changements de têtes au sénat. Principalement parce que la réunion était tellement apprécié que les autres vampires ne l'invoquaient jamais sans une EXCELLENTE raison.La grande blague étant que le Shidara avait une raison purement personnel mais concernant tout les vampires pour appeler ses semblables pédants en ce lieu .Enfin, pédant. Les temps changeaient. A présent, insolents serait un meilleur terme. Mais amusant. Grandir dans la paix avait vraiment radoucis son espèce.
Raphaël de La Roche#97930#97930#97930#97930#97930#97930#97930
Vampire Level B - Clan B. Ryan
Race : Level B
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00cc66
Avatar : Aoi Kaji - kiniro no corda
Date d'inscription : 19/12/2012
Nombre de messages : 1328
Emploi/loisirs : Écrivain & professeur de violon
Yens : 1284
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Jeu 19 Juil 2018 - 23:00
Ces dernières semaines s’étaient montrées particulièrement sombres pour moi. Mon quotidien avait viré à un rythme monotone ; tantôt je laissais mes proches me consoler, alors que leurs mots parvenaient difficilement à percer le cocon de pensées morbides qui hantaient mon esprit ; tantôt, lors de mes rares moments de solitude, je plongeais dans un chagrin profond, cloué au lit, incapable de bouger. Je n’avais pas écrit une seule ligne depuis la mort d’Emeraude, pas plus que je n’avais pu toucher à mon violon. Toute inspiration m’avait quittée ; ma muse s’en était allée, et je me retrouvais aujourd’hui totalement démuni.
Cependant un événement impromptu venait perturber cette monotonie quotidienne. Junya m’avait fait part d’une invitation pour le moins inattendue. S’il est vrai que le contexte actuel de la ville pouvait aisément amener à une séance exceptionnelle du Sénat, ce n’était pas tant le pourquoi, le problème, mais le qui. Le personnage à l’origine de cette demande, Metuselah Shidara. Un vampire au cœur noir et souillé de sang, aux motivations obscures, et aux pouvoirs incalculables. Malgré la brume qui embrouillait mon esprit, je savais que cette invitation n’augurait rien de bon. J’avais un mauvais pressentiment sur la suite des événements. Ce furent ma loyauté envers Junya et l’inquiétude suscité par ce chef de clan qui eurent raison de mon apathie quotidienne. J’avais donc décidé de me rendre également à cette réunion, comme mon rang de bras droit et représentant m’y autorisait.
Je l’avais rejoint chez lui pour nous rendre de concert dans le centre de Nakanoto, assez en avance pour prendre le temps de s’attabler à un bar, de quoi boire un verre. C’est que mon chef de clan se préoccupait beaucoup à mon sujet ; il passait autant de temps en ma compagnie que ses responsabilités nombreuses le lui permettaient. Je devais avouer que trinquer avec mon plus proche ami -excepté Kevin- ne pouvait que m’apporter un peu de répis. Ce fut pour nous l’occasion d’échanger quelques mots ; même si mon habituelle répartie, toute en finesse et subtilité, n’était pas vraiment au rendez-vous. Puis le temps fila, et l’heure arriva de quitter l’établissement pour nous répondre présents à l’invitation de Shidara.
Je posai sur l’édifice un regard mitigé, terne à cause du manque de sommeil, réticent à l’idée de ce que je pourrais y trouver. Entièrement vêtu de noir, comme il était coutume en France lorsqu’on portait son deuil, je devais faire peine à voir. Heureusement, mon fidèle majordome Seito avait insisté pour que je le laissasse soigner mon apparence physique, quelque peu négligée ces derniers temps. Il avait habilement masqué la plupart des traits affectés par le chagrin et rediscipliné cette tignasse blonde qui surmontait mon crâne. Mais il ne pourrait jamais rien faire pour mes iris, qui porteraient dorénavant non pas un, mais deux fardeaux. Un pour chaque femme de ma vie qui m’avait été cruellement arrachée, dans des circonstances similaires. C’était le plus grand drame de ma vie ; Sophie et Emeraude, que j’avais chacune aimé sans concession, décédées dans d’atroces souffrances.
Je me fis violence pour me soustraire à ces réflexions parasites. Ce n’était pas le moment de se laisser avaler par la peine et la douleur. Aidé par la main encourageante de Junya sur mon épaule, je repris contenance, juste à temps pour reconnaître la chevelure caractéristique de Sarah Lawford, une vieille amie de Kevin, et donc de moi par extension. C’était certainement son père qui l’avait envoyé, informé par les Backloy qu’une séance exceptionnelle se tiendrait de façon imminente au Sénat. Je m’avançai vers elle pour la saluer selon les coutumes de son pays natal, autrement dit le baise-main.
- Lady Lawford, c’est un plaisir de vous revoir, malgré les circonstances troublantes. C’est votre première visite au Sénat, je suppose ? N’ayez crainte, je vous guiderai.
Je libérai sa main avant de me tourner vers Junya pour faire les présentations. J’espérais que cette rencontre dans ces circonstances particulières n’attiserait pas les tensions entre les deux parties du clan. Et que Junya ne se montrerait pas hermétique à la présence de la duchesse. Nous gravîmes ensuite tous les trois les marches de l’escalier qui menait au hall d’accueil du bâtiment. Officiellement c’était le siège social d’une entreprise, pour camoufler facilement l’importance réelle de sa fonction. D’ordinaire je me serais encore émerveillé de la finesse de ses décors, parés de feuille d’or, les murs ornés de peintures plus rares les unes que les autres. Mais je n’en avais ni le cœur, ni l’esprit. Sarah agrippée à mon bras, je pénétrai dans le hall d’entrée en premier.
Il était là, assis, le visage éclairé par son sourire suffisant et son air supérieur. Je devinai aisément qu’il s’amusait de la situation, ce qui n’arrangea pas mon humeur déjà ombrageuse. Je serrai les dents ; je n’avais pourtant pas le choix. Je m’inclinai donc respectueusement devant Shidara pour lui adresser mes respects, comme son rang l’exigeait. Juste de quoi ne pas déclencher d’incident diplomatique. Mais mon regard ne pouvait se départir de cette lueur d’animosité. Ces rumeurs qui couraient sur son lien avec les lycans n’aidaient pas. Il était peut-être indirectement -voire directement- responsable de la mort de ma fiancée. Finalement, ma présence ici n’était peut-être pas une bonne idée.
Je me détournai de lui pour saluer Rosalie Archet, un autre visage familier, avec bien plus de chaleur que Shidara n’en avait bénéficié. Certes, c’était une ancienne humaine, une level D, mais elle méritait tout autant mon respect que les autres convives. Surtout en tant que représentante de son chef de clan. Alors que la majorité de mes confrères lui avaient toujours témoigné un mépris non dissimulé, je m’étais chaque fois comporté avec elle comme avec n’importe lequel des autres représentants. Après ces premiers échanges visuels, le maître de cérémonie actuel, un level B du clan Von Reizel, ouvrit les portes du Sénat pour nous permettre d’y accéder. J’entrai après quelques autres congénères, loin d’être pressé de suivre la réunion pour le moins pesante qui s’annonçait, et guidai Sarah jusqu’à la zone des Backloy Ryan.
- Par ici, Milady.
Alors que je m’apprêtais à rejoindre mon siège -non loin derrière celui de Junya comme me l’accordait ma position de bras droit- d’autres personnages firent leur apparition. Je reconnus immédiatement le propriétaire de cette chevelure d’un roux flamboyant : Alessio, celui qui avait témoigné un intérêt particulier à mes œuvres. Un pli soucieux se creusa sur mon front. Et mon trouble ne s’arrangea pas lorsque j’identifiai son accompagnatrice ; Jess, ma meilleure amie. Je clignai deux fois des yeux, perturbé. Si elle l’accompagnait… J’adressai un bref hochement de tête envers l’italien pour le témoigner mes respects. Quant à Jess, je l’aurais bien serré dans mes bras, s’il n’avait pas été là. Je me contentai de lui offrir un sourire, triste, mais affectueux. Quant à la raison de leur présence jumelée… je commençais seulement à comprendre, et j’aurais certainement les dernières réponses très bientôt.
Cependant un événement impromptu venait perturber cette monotonie quotidienne. Junya m’avait fait part d’une invitation pour le moins inattendue. S’il est vrai que le contexte actuel de la ville pouvait aisément amener à une séance exceptionnelle du Sénat, ce n’était pas tant le pourquoi, le problème, mais le qui. Le personnage à l’origine de cette demande, Metuselah Shidara. Un vampire au cœur noir et souillé de sang, aux motivations obscures, et aux pouvoirs incalculables. Malgré la brume qui embrouillait mon esprit, je savais que cette invitation n’augurait rien de bon. J’avais un mauvais pressentiment sur la suite des événements. Ce furent ma loyauté envers Junya et l’inquiétude suscité par ce chef de clan qui eurent raison de mon apathie quotidienne. J’avais donc décidé de me rendre également à cette réunion, comme mon rang de bras droit et représentant m’y autorisait.
Je l’avais rejoint chez lui pour nous rendre de concert dans le centre de Nakanoto, assez en avance pour prendre le temps de s’attabler à un bar, de quoi boire un verre. C’est que mon chef de clan se préoccupait beaucoup à mon sujet ; il passait autant de temps en ma compagnie que ses responsabilités nombreuses le lui permettaient. Je devais avouer que trinquer avec mon plus proche ami -excepté Kevin- ne pouvait que m’apporter un peu de répis. Ce fut pour nous l’occasion d’échanger quelques mots ; même si mon habituelle répartie, toute en finesse et subtilité, n’était pas vraiment au rendez-vous. Puis le temps fila, et l’heure arriva de quitter l’établissement pour nous répondre présents à l’invitation de Shidara.
Je posai sur l’édifice un regard mitigé, terne à cause du manque de sommeil, réticent à l’idée de ce que je pourrais y trouver. Entièrement vêtu de noir, comme il était coutume en France lorsqu’on portait son deuil, je devais faire peine à voir. Heureusement, mon fidèle majordome Seito avait insisté pour que je le laissasse soigner mon apparence physique, quelque peu négligée ces derniers temps. Il avait habilement masqué la plupart des traits affectés par le chagrin et rediscipliné cette tignasse blonde qui surmontait mon crâne. Mais il ne pourrait jamais rien faire pour mes iris, qui porteraient dorénavant non pas un, mais deux fardeaux. Un pour chaque femme de ma vie qui m’avait été cruellement arrachée, dans des circonstances similaires. C’était le plus grand drame de ma vie ; Sophie et Emeraude, que j’avais chacune aimé sans concession, décédées dans d’atroces souffrances.
Je me fis violence pour me soustraire à ces réflexions parasites. Ce n’était pas le moment de se laisser avaler par la peine et la douleur. Aidé par la main encourageante de Junya sur mon épaule, je repris contenance, juste à temps pour reconnaître la chevelure caractéristique de Sarah Lawford, une vieille amie de Kevin, et donc de moi par extension. C’était certainement son père qui l’avait envoyé, informé par les Backloy qu’une séance exceptionnelle se tiendrait de façon imminente au Sénat. Je m’avançai vers elle pour la saluer selon les coutumes de son pays natal, autrement dit le baise-main.
- Lady Lawford, c’est un plaisir de vous revoir, malgré les circonstances troublantes. C’est votre première visite au Sénat, je suppose ? N’ayez crainte, je vous guiderai.
Je libérai sa main avant de me tourner vers Junya pour faire les présentations. J’espérais que cette rencontre dans ces circonstances particulières n’attiserait pas les tensions entre les deux parties du clan. Et que Junya ne se montrerait pas hermétique à la présence de la duchesse. Nous gravîmes ensuite tous les trois les marches de l’escalier qui menait au hall d’accueil du bâtiment. Officiellement c’était le siège social d’une entreprise, pour camoufler facilement l’importance réelle de sa fonction. D’ordinaire je me serais encore émerveillé de la finesse de ses décors, parés de feuille d’or, les murs ornés de peintures plus rares les unes que les autres. Mais je n’en avais ni le cœur, ni l’esprit. Sarah agrippée à mon bras, je pénétrai dans le hall d’entrée en premier.
Il était là, assis, le visage éclairé par son sourire suffisant et son air supérieur. Je devinai aisément qu’il s’amusait de la situation, ce qui n’arrangea pas mon humeur déjà ombrageuse. Je serrai les dents ; je n’avais pourtant pas le choix. Je m’inclinai donc respectueusement devant Shidara pour lui adresser mes respects, comme son rang l’exigeait. Juste de quoi ne pas déclencher d’incident diplomatique. Mais mon regard ne pouvait se départir de cette lueur d’animosité. Ces rumeurs qui couraient sur son lien avec les lycans n’aidaient pas. Il était peut-être indirectement -voire directement- responsable de la mort de ma fiancée. Finalement, ma présence ici n’était peut-être pas une bonne idée.
Je me détournai de lui pour saluer Rosalie Archet, un autre visage familier, avec bien plus de chaleur que Shidara n’en avait bénéficié. Certes, c’était une ancienne humaine, une level D, mais elle méritait tout autant mon respect que les autres convives. Surtout en tant que représentante de son chef de clan. Alors que la majorité de mes confrères lui avaient toujours témoigné un mépris non dissimulé, je m’étais chaque fois comporté avec elle comme avec n’importe lequel des autres représentants. Après ces premiers échanges visuels, le maître de cérémonie actuel, un level B du clan Von Reizel, ouvrit les portes du Sénat pour nous permettre d’y accéder. J’entrai après quelques autres congénères, loin d’être pressé de suivre la réunion pour le moins pesante qui s’annonçait, et guidai Sarah jusqu’à la zone des Backloy Ryan.
- Par ici, Milady.
Alors que je m’apprêtais à rejoindre mon siège -non loin derrière celui de Junya comme me l’accordait ma position de bras droit- d’autres personnages firent leur apparition. Je reconnus immédiatement le propriétaire de cette chevelure d’un roux flamboyant : Alessio, celui qui avait témoigné un intérêt particulier à mes œuvres. Un pli soucieux se creusa sur mon front. Et mon trouble ne s’arrangea pas lorsque j’identifiai son accompagnatrice ; Jess, ma meilleure amie. Je clignai deux fois des yeux, perturbé. Si elle l’accompagnait… J’adressai un bref hochement de tête envers l’italien pour le témoigner mes respects. Quant à Jess, je l’aurais bien serré dans mes bras, s’il n’avait pas été là. Je me contentai de lui offrir un sourire, triste, mais affectueux. Quant à la raison de leur présence jumelée… je commençais seulement à comprendre, et j’aurais certainement les dernières réponses très bientôt.
Alessio O. Di Altiero#97982#97982#97982#97982#97982#97982#97982
Vampire Level A - Chef du clan di Altiero
Race : Vampire
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Couleur : #00ccff
Avatar : Prince Dragon Phoenix de My Mystic Dragons
Date d'inscription : 12/03/2014
Nombre de messages : 346
Emploi/loisirs : Chef Di Altiero, Vulcanologue et Historien d'Art
Yens : 101
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Dim 22 Juil 2018 - 19:36
Les Sept Dracula
Feat Metuselah Shidara, Raphaël de La Roche, Jess Duchannes, Sarah F. Lawford, Rosalie Archet, Bradley Dwigth Hodgkin et Junya Ryan
Une convocation au Sénat.
Je me doutais bien qu’elle allait finir par arriver, vu la situation, mais clairement pas que cela serait de l’initiative de Metuselah Shidara. C’est même presque … effrayant en réalité. L’invitation est en bonne et due forme, rien à y redire. Puisque je suis invité, spécifiquement, et que je suis présent autant y aller. Sergio est arrivé hier soir, je vais lui laisser le temps de poser ses affaires et se reposer un peu. De plus je vais lui confier la lettre, afin qu'il en prenne connaissance avant de me rejoindre au Sénat. Je sais qu’actuellement Kazuma a fort à faire avec son filleul, bien qu’à l’accoutumé il me représente, je ne vais pas le solliciter pour m’accompagner.
Deux options se présentent donc à moi : Daegan ou Jess. Je doute que l’un ou l’autre représente une bonne idée. Bien que cela pourrait s’avérer très amusant. Depuis que j’ai revu mon frère, je lui ai confié certaines recherches à faire pour le clan. Avec son métier en plus, je doute qu’il ait la disponibilité, ni l‘envie, pour venir s’assoir à l’hémicycle.
J’appelle personnellement Jess, l’invitant à venir au Sénat en ma compagnie. Après tout, elle est la dernière représentante des Duchannes, elle a parfaitement le droit de venir à la session qui va se tenir. De plus ça lui sera instructif. Sa voix dans le combiné m’indique clairement qu’elle est enthousiaste à l’idée d’y aller. Ce qui me fait douter de sa présence, ne serait-ce qu’un fois, dans l’édifice. Soit ça n’en sera que plus amusant !
Une fois raccroché avec elle, et convenu que je passais la prendre chez elle, je retourne dans ma chambre. Là je m’installe sur un fauteuil, placé près d’une bibliothèque, et réfléchis. Pourquoi diable Shidara est-il à l’origine de cette convocation ? Je me serais plutôt attendu à une requête de la part de Junya Ryan, voir pourquoi pas de la petite Rosalie Archet, représentante du chef fantôme Bradley Dwight Hodgkin. Bien que je connaisse un peu l’homme pour être en relation commerciale avec lui, je n’ai encore jamais eu le plaisir de le rencontrer en personne. Pourtant je doute qu’il se déplace de son Amérique jusqu’ici pour cette séance. Rosalie devra probablement gérer seule, comme toujours. De plus pourquoi le chef des Shidara voudrait qu’on discute, voir qu’on s’entraide, sur le sujet des lycans ? Enfin si le sujet de cette réunion surprise est bien celui-ci. Avec Metuselah on ne sait jamais bien de quoi il retourne après tout. Il peut très bien avoir un tout autre sujet en tête, voir même nous faire venir parce que cela sert ses intérêts en priorité.
Etrange tout ça.
Je quitte mon fauteuil pour mettre une tenue plus adaptée à cette activité de « sénateur ». J’enfile ainsi un costume bleu marine, trois pièces, de coupe italienne, complété par une chemise bleu pastel. Pour une fois, et parce que je ne suis pas motivé à faire le nœud, je n’ajoute aucune cravate. Je me contente de laisser les premiers boutons de ma chemise ouvert. Mes chaussures de ville mise à mes pieds, je donne quelques instructions à mon majordome avant de quitter ma demeure et de prendre la direction de celle de mon accompagnatrice.
Je la retrouve devant chez elle, apprêtée comme il se doit pour l’occasion et un gigantesque sourire sur le visage. Elle ne se doute pas encore du panier de crabe dans lequel on se dirige. Cependant son enthousiasme fait plaisir à voir. Je lui souris chaleureusement et lui tends mon bras pour la guider jusqu’à notre destination. Je lui montre alors le chemin menant au Sénat, tout en discutant de choses et d’autres. Les sujets importants peuvent bien attendre encore un peu, rien ne presse.
Je finis par stopper notre marche devant un édifice, qui de l’extérieur, ne paie pas de mine. Et me donne toujours aussi peu envie d’y entrer aussi. D’un coup d’œil je vois bien la légère déception de ma camarade. Je souris en coin, elle n’a aucune raison de l’être, nous ne sommes que devant la façade du Sénat, il fallait bien quelque chose passant inaperçu.
« - Ne t’en fait pas Jess. Ceci n’est qu’un faux-semblant de plus, il faut donner le change au monde qui nous entoure. L’intérieur saura, à coup sûr, ravir vos sens de ses beautés. »
Ce qui est vrai, je me souviens de la première fois où j’ai mis les pieds dans un Sénat. Rien que le hall m’avait soufflé à l’époque. Il faut dire que nos prédécesseurs n’ont pas lésiné sur la qualité des matériaux, ni sur les ornements. L’idée était de montrer, dès l’entrée, la puissance et l’importance de cet organe politique. Mon père avait tenu à m’y emmener alors que je n’avais que 8 ans, j’étais trop jeune pour comprendre et suivre les débats à ce moment-là. J’avais donc été dans le salon réservé à notre clan. Des heures d’un ennuis mortel. Avec le recul, et ce qui s’est passé par la suite, je pense qu’il voulait seulement me donner un maximum de clef pour l’avenir. Depuis j’ai vu que tous les Sénats se ressemblaient. Certes pas les mêmes atours, mais les mêmes codes couleurs, la même ambiance feutrée et surtout : les mêmes jeux de dupes.
« - Metuselah Shidara est celui qui nous propose cette session. Et ce sera un membre du clan Von Reizel qui présidera la séance. Le seul conseil que je peux te donner, c’est d’éviter mon homologue Shidara. »
Je suis offre un sourire mutin, elle sait pertinemment ce que je veux réellement dire. Sur ces réflexions, je guide Jess à l’intérieur. Rapidement je constate que les portes de l’hémicycle sont ouvertes, nous ne sommes donc pas les premiers. J’avoue préférer arriver un peu après, de toute façon, nous ne sommes pas en retard. Je mène ma compagne dans l’hémicycle, puis à notre septième. J’aperçois Raphaël de La Roche me saluer d’un signe de tête. Il a bien du courage, compte-tenu de sa situation personnelle pour être présent aujourd’hui. Peut-être que son chef l’a fait venir pour lui changer les idées. Je repère aussi bien vite la chevelure de la jeune Lady Lawford, qui va donc représenter son père ici. J’entraine Jess avec moi pour présenter nes hommages à mes deux homologues déjà présents, ainsi que la présenter.
Je commence donc par Metuselah, celui que j’ai présentement le moins envie de voir tout comme Jess. L’animosité qu’elle lui porte, est à l’égale de l’affection qu’elle a pour mon petit frère. Je lui présentais mes hommages, tout comme Jess, sans m’attarder outre mesure. J’enchaîne avec le maitre de cérémonie. Je m’arrête ensuite devant la jeune Rosalie Archet. Comme à l’accoutumé, je lui offre un baise-main, accompagné d’un sourire.
« - C’est toujours un plaisir de vous revoir chère amie. Comment allez-vous ? Je vous présente Jess Duchannes, une amie et membre de mon clan qui participe pour la première fois à notre assemblé. Jess voici Rosalie Archet, représentante de Bradley Dwight Hodgkin, chef du clan Américain. »
Les deux jeunes femmes se saluent chaleureusement. Je les soupçonne d’avoir un peu le même caractère. Une fois leur salutation faite, je vais voir Junya Ryan. Nous nous connaissons surtout dans les affaires, même si je pense que nous pourrions nous entendre sur d’autres sujets. Comme pour Rosalie, je le salue puis lui présente Jess. Ensuite, j’en arrive au plus amusant. J’ai bien vu que Raphaël avait adressé un sourire à Jess sans pour autant l’approcher. Je pense que si je donne carte blanche à Jess, elle n’hésitera pas … en réalité je doute qu’elle ait besoin de mon accord. Je décide donc de lui murmurer ma proposition.
« - Si je ne me trompe point, le jeune de La Roche est une de tes connaissances. Je te présente la dernière jeune femme présente et tu pourras le rejoindre. Il y a encore un peu de temps avant que ça ne commence. »
D’un hochement de tête, elle accepte. Affichant un large sourire, peut-être légèrement mutin, je fais un baise-main à la jeune Lady Lawford.
« - Milady, je suis ravi de vous voir en ces lieux. Vous représentez votre famille je présume en ce jour ? Laissez-moi vous présentez Jess Duchannes, une amie et membre de mon clan. Tout comme vous-même, elle va représenter sa famille aujourd’hui. Jess, voici Sarah Lawford, membre du clan Backloy Ryan. »
Jess salue ma jeune amie puis file voir notre connaissance commune. Je reste pour ma part avec la jeune lady.
« - Comment allez-vous ma chère depuis notre dernière rencontre ? »
Je me doutais bien qu’elle allait finir par arriver, vu la situation, mais clairement pas que cela serait de l’initiative de Metuselah Shidara. C’est même presque … effrayant en réalité. L’invitation est en bonne et due forme, rien à y redire. Puisque je suis invité, spécifiquement, et que je suis présent autant y aller. Sergio est arrivé hier soir, je vais lui laisser le temps de poser ses affaires et se reposer un peu. De plus je vais lui confier la lettre, afin qu'il en prenne connaissance avant de me rejoindre au Sénat. Je sais qu’actuellement Kazuma a fort à faire avec son filleul, bien qu’à l’accoutumé il me représente, je ne vais pas le solliciter pour m’accompagner.
Deux options se présentent donc à moi : Daegan ou Jess. Je doute que l’un ou l’autre représente une bonne idée. Bien que cela pourrait s’avérer très amusant. Depuis que j’ai revu mon frère, je lui ai confié certaines recherches à faire pour le clan. Avec son métier en plus, je doute qu’il ait la disponibilité, ni l‘envie, pour venir s’assoir à l’hémicycle.
J’appelle personnellement Jess, l’invitant à venir au Sénat en ma compagnie. Après tout, elle est la dernière représentante des Duchannes, elle a parfaitement le droit de venir à la session qui va se tenir. De plus ça lui sera instructif. Sa voix dans le combiné m’indique clairement qu’elle est enthousiaste à l’idée d’y aller. Ce qui me fait douter de sa présence, ne serait-ce qu’un fois, dans l’édifice. Soit ça n’en sera que plus amusant !
Une fois raccroché avec elle, et convenu que je passais la prendre chez elle, je retourne dans ma chambre. Là je m’installe sur un fauteuil, placé près d’une bibliothèque, et réfléchis. Pourquoi diable Shidara est-il à l’origine de cette convocation ? Je me serais plutôt attendu à une requête de la part de Junya Ryan, voir pourquoi pas de la petite Rosalie Archet, représentante du chef fantôme Bradley Dwight Hodgkin. Bien que je connaisse un peu l’homme pour être en relation commerciale avec lui, je n’ai encore jamais eu le plaisir de le rencontrer en personne. Pourtant je doute qu’il se déplace de son Amérique jusqu’ici pour cette séance. Rosalie devra probablement gérer seule, comme toujours. De plus pourquoi le chef des Shidara voudrait qu’on discute, voir qu’on s’entraide, sur le sujet des lycans ? Enfin si le sujet de cette réunion surprise est bien celui-ci. Avec Metuselah on ne sait jamais bien de quoi il retourne après tout. Il peut très bien avoir un tout autre sujet en tête, voir même nous faire venir parce que cela sert ses intérêts en priorité.
Etrange tout ça.
Je quitte mon fauteuil pour mettre une tenue plus adaptée à cette activité de « sénateur ». J’enfile ainsi un costume bleu marine, trois pièces, de coupe italienne, complété par une chemise bleu pastel. Pour une fois, et parce que je ne suis pas motivé à faire le nœud, je n’ajoute aucune cravate. Je me contente de laisser les premiers boutons de ma chemise ouvert. Mes chaussures de ville mise à mes pieds, je donne quelques instructions à mon majordome avant de quitter ma demeure et de prendre la direction de celle de mon accompagnatrice.
Je la retrouve devant chez elle, apprêtée comme il se doit pour l’occasion et un gigantesque sourire sur le visage. Elle ne se doute pas encore du panier de crabe dans lequel on se dirige. Cependant son enthousiasme fait plaisir à voir. Je lui souris chaleureusement et lui tends mon bras pour la guider jusqu’à notre destination. Je lui montre alors le chemin menant au Sénat, tout en discutant de choses et d’autres. Les sujets importants peuvent bien attendre encore un peu, rien ne presse.
Je finis par stopper notre marche devant un édifice, qui de l’extérieur, ne paie pas de mine. Et me donne toujours aussi peu envie d’y entrer aussi. D’un coup d’œil je vois bien la légère déception de ma camarade. Je souris en coin, elle n’a aucune raison de l’être, nous ne sommes que devant la façade du Sénat, il fallait bien quelque chose passant inaperçu.
« - Ne t’en fait pas Jess. Ceci n’est qu’un faux-semblant de plus, il faut donner le change au monde qui nous entoure. L’intérieur saura, à coup sûr, ravir vos sens de ses beautés. »
Ce qui est vrai, je me souviens de la première fois où j’ai mis les pieds dans un Sénat. Rien que le hall m’avait soufflé à l’époque. Il faut dire que nos prédécesseurs n’ont pas lésiné sur la qualité des matériaux, ni sur les ornements. L’idée était de montrer, dès l’entrée, la puissance et l’importance de cet organe politique. Mon père avait tenu à m’y emmener alors que je n’avais que 8 ans, j’étais trop jeune pour comprendre et suivre les débats à ce moment-là. J’avais donc été dans le salon réservé à notre clan. Des heures d’un ennuis mortel. Avec le recul, et ce qui s’est passé par la suite, je pense qu’il voulait seulement me donner un maximum de clef pour l’avenir. Depuis j’ai vu que tous les Sénats se ressemblaient. Certes pas les mêmes atours, mais les mêmes codes couleurs, la même ambiance feutrée et surtout : les mêmes jeux de dupes.
« - Metuselah Shidara est celui qui nous propose cette session. Et ce sera un membre du clan Von Reizel qui présidera la séance. Le seul conseil que je peux te donner, c’est d’éviter mon homologue Shidara. »
Je suis offre un sourire mutin, elle sait pertinemment ce que je veux réellement dire. Sur ces réflexions, je guide Jess à l’intérieur. Rapidement je constate que les portes de l’hémicycle sont ouvertes, nous ne sommes donc pas les premiers. J’avoue préférer arriver un peu après, de toute façon, nous ne sommes pas en retard. Je mène ma compagne dans l’hémicycle, puis à notre septième. J’aperçois Raphaël de La Roche me saluer d’un signe de tête. Il a bien du courage, compte-tenu de sa situation personnelle pour être présent aujourd’hui. Peut-être que son chef l’a fait venir pour lui changer les idées. Je repère aussi bien vite la chevelure de la jeune Lady Lawford, qui va donc représenter son père ici. J’entraine Jess avec moi pour présenter nes hommages à mes deux homologues déjà présents, ainsi que la présenter.
Je commence donc par Metuselah, celui que j’ai présentement le moins envie de voir tout comme Jess. L’animosité qu’elle lui porte, est à l’égale de l’affection qu’elle a pour mon petit frère. Je lui présentais mes hommages, tout comme Jess, sans m’attarder outre mesure. J’enchaîne avec le maitre de cérémonie. Je m’arrête ensuite devant la jeune Rosalie Archet. Comme à l’accoutumé, je lui offre un baise-main, accompagné d’un sourire.
« - C’est toujours un plaisir de vous revoir chère amie. Comment allez-vous ? Je vous présente Jess Duchannes, une amie et membre de mon clan qui participe pour la première fois à notre assemblé. Jess voici Rosalie Archet, représentante de Bradley Dwight Hodgkin, chef du clan Américain. »
Les deux jeunes femmes se saluent chaleureusement. Je les soupçonne d’avoir un peu le même caractère. Une fois leur salutation faite, je vais voir Junya Ryan. Nous nous connaissons surtout dans les affaires, même si je pense que nous pourrions nous entendre sur d’autres sujets. Comme pour Rosalie, je le salue puis lui présente Jess. Ensuite, j’en arrive au plus amusant. J’ai bien vu que Raphaël avait adressé un sourire à Jess sans pour autant l’approcher. Je pense que si je donne carte blanche à Jess, elle n’hésitera pas … en réalité je doute qu’elle ait besoin de mon accord. Je décide donc de lui murmurer ma proposition.
« - Si je ne me trompe point, le jeune de La Roche est une de tes connaissances. Je te présente la dernière jeune femme présente et tu pourras le rejoindre. Il y a encore un peu de temps avant que ça ne commence. »
D’un hochement de tête, elle accepte. Affichant un large sourire, peut-être légèrement mutin, je fais un baise-main à la jeune Lady Lawford.
« - Milady, je suis ravi de vous voir en ces lieux. Vous représentez votre famille je présume en ce jour ? Laissez-moi vous présentez Jess Duchannes, une amie et membre de mon clan. Tout comme vous-même, elle va représenter sa famille aujourd’hui. Jess, voici Sarah Lawford, membre du clan Backloy Ryan. »
Jess salue ma jeune amie puis file voir notre connaissance commune. Je reste pour ma part avec la jeune lady.
« - Comment allez-vous ma chère depuis notre dernière rencontre ? »
"Arrivé et présentations"
© Etilya sur DK RPG
Jess Duchannes#98002#98002#98002#98002#98002#98002#98002
Vampire Level B - Clan di Altiero
Race : Vampire Level B
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Couleur : #00cc00
Avatar : Tifa Lockhart
Date d'inscription : 30/09/2012
Nombre de messages : 663
Emploi/loisirs : Assistante Personnelle de Lucifer
Yens : 722
Mer 25 Juil 2018 - 0:52
Les Sept Dracula
Feat Metuselah Shidara, Raphaël de La Roche, Alessio Di Altiero, Sarah F. Lawford, Rosalie Archet, Bradley Dwigth Hodgkin et Junya Ryan
« Grazie mille, Alessio-sama. Sayounara ! »
Une convocation au Sénat allait avoir lieu et Maître Alessio souhaitait que je l’accompagne. Il ne m’avait aucunement ordonné de me joindre à lui, c’était un choix qu’il me laissait et que je pris avec un soupçon d'excitation, je devais bien l’avouer. Et puis, quand bien même mon dynaste et moi-même avions, dans un commun accord, décidé d'alléger la lourde charge de l’étiquette, je ne pouvais m’empêcher d’être honorée par son invitation. Aujourd’hui j’étais seule chez moi et… c’était évident. Rapidement, je me suis alors préparée, c’était pour moi une première au Sénat, malgré mes réticences sur la matière, je n’étais pas idiote et comprenais combien ce genre d’évènements était important. Je ne remettais pas ma place en question cependant, si il segnore Alessio avait jugé bon de me faire participer, ce n’était pas sans raison.
Hâtivement donc, j’enfilais une robe classique, arrivant sous les genoux, cintrée à la taille, dans un mélange de vert et de noir, couplé avec une paire d’escarpins aussi discrète que le reste de ma tenue. Limite trop impatiente, je sortais de mon appartement pour attendre mon cavalier dehors. Bon d’accord, je n’étais pas prête à le faire rentrer. J’avais… confiance en lui, oui mais je n’étais tout simplement pas encore assez sereine pour le laisser découvrir mon chez-moi. Je l’ai très peu attendu, juste le temps de prévenir par un petit message mon fiancé.
Les joues roses, j’acceptais naturellement son bras et glissais ma main dans le creux de son coude. Il y a delà plusieurs mois, jamais, oh grand jamais je ne me serais doutée me retrouver un jour flânant ainsi avec le maître des Di Altiero comme deux vieilles connaissances. Le temps était léger, tout comme l’échange qui accompagnait nos pas jusqu’au Sénat. Il nous arrêta devant une bâtisse fatiguée. L’espace d’une fraction de seconde, je ne compris pas pourquoi le berceau de notre société affichait pareille façade. Mais c’était en effet qu’une façade. Mais mon aîné souleva toute illusion. J’étais ensuite bien évidemment incapable de retenir un sourire mutin. Il est vrai que la méthode “caché à la vue de tous” était efficace surtout dans notre monde. Tout était dans l’apparence, les faux semblants.
Sans le vouloir, quand il mentionna le mécène de cette assemblée, je pinçais le bras de sa veste azuréenne. L’avait-il fait exprès? Arrivait-il déjà à me cerner, à deviner que j’aurais accepté son invitation même en sachant ce menu détail? Cela m’agaçait, c’est vrai. Je n’étais pas si prévisible, si? Sans surprise le décor des lieux me saisit. Le coeur de l’édifice était un trésor caché dans un vieil écrin. Les anciens avaient le sens du détail. En tant qu’aristocrate, il serait mentir de dire que je n’étais pas habituée à pareil décor mais tout de même, je m’en sentais presque oppressée. Quel contraste, entre la magnificence des lieux et les démons qui s’y tenaient.
Nous n’étions pas les premiers arrivés. Avant de passer les portes du salon, le pouvoir naturel de certain pénétra ma peau, bon sang. Je n’avais certainement pas saisi l’importance des conviés. Passer inaperçue était impossible, qui dans cette pièce pouvait l’être?
Certainement pas mon tendre ami Raphaël qui mettait enfin le nez dehors. Ou bien le paon qui affichait des traits risibles, marqué par une envie de rire et la retenue sans doute. Retenue… un mot qui n’était pas fait pour lui.
A mon grand malheur et comme la bienséance nous l’imposait, Alessio-sama me présenta à l’assemblée, commençant par le pire de tous, celui que j’aurais préféré ne jamais rencontrer. Les doigts blanchit étroitement serré dans le coude de mon régent, je retenais une violente envie de soit fuir ou de lui faire ravaler ce sourire dément. Tous pouvaient voir cet air hilare qui avait illuminé son visage à notre arrivée. Il était clair que j’étais la source de cette réaction, le chef Shidara avait les prunelles rivées sur ma personne. Tendue le plus possible, je glissais quelques mots d’excuses à mon partenaire avant que celui-ci n'eut pas d'autres choix que de s'avancer vers cet être abjecte pour le saluer. Qui présent ici était assez fou pour apprécier une rencontre avec Metuselah Shidara? Obligée, je baissais la tête en signe de respect... ou pas.
« M...Maître Shidara. » le saluai-je comme si l'on m'arrachait les entrailles. Ce sentiment s'intensifia seconde après seconde durant notre conversation.
« Mademoiselle Duchannes. Un plaisir de vous revoir aussi tôt.» Avec la grâce voulue, je me redressais, joignant ma main libre sur l’avant bras d’Alessio.
J’étais bien consciente de sa présence et de celles de vampires tout aussi puissants. Je me devais cependant de donner une forte impression à nos semblables. Je n’étais pas de celles qui se soumettent face à de telles situations. Avec le talent qui était le mien, je poursuivis d’un rictus empoisonné.
« Un plaisir non partagé. Il ne passera jamais assez de temps entre nos rencontres … » Bon sang mais qu’est-ce qu’il…
Dépassant mes réflexes, il s’empara de ma main et l’attira contre ses lèvres, me forçant à quitter le soutien que la stature d’Alessio-sama m’offrait. Le bras complètement tendu, je lui arrachais sa prise sentant bien une légère résistance. Je commençais à connaître le personnage, questo stronzo n’allait pas en rester là.
« Allons, pourtant vous devriez admirer à sa juste valeur que cette rencontre est à votre initiative indirect. » Mon initiative? Cela avait donc un lien avec les lycans? Le prince Di Altiero ne s’était pas trompé.
Quand je compris ce que moi seule et son homologue italien pouvions comprendre, toutes couleurs quitta mes joues d’ordinaires teintées de rose. Toutes personnes prenant ses mots dans la volée pouvaient en déduire un sous entendu chargé de sens. Ce qui était parfaitement faux.
« Bien entendu. J'espère qu'elle ne sera pas trop longue pour ainsi aberger ce désagréable moment passer en votre compagnie... Maître » Nous ne parlions pas fort, mais je voulais pas non plus que mon insolence porte préjudice à mon chef.
Crainte vite détruite par un sourire angélique que Shidara nous adressa. Certains pourraient naïvement se perdre dans ses traits. Le vampire dans toute sa splandeur.
« Soyez certaine que je prendrais tout le temps nécessaire. Après tout, nul doute que d'autres sauraient profiter de votre compagnie. »
« Le contraire m'aurait étonnée venant de vous. Cela dit, ils n'ont aucunement eu besoin de me forcer la main pour en profiter. »
« En ce qui me concerne, je n'ai guère eu a vous forcer la main pour vous faire venir à moi. » Je mourrais d’envie de lui faire ravaler son sourire éclatant. Parce qu’il avait raison. Je ne me laissais pas pour autant impressionnée.
« C'est vrai, vous êtes plutôt du genre à coincer les femmes dans la rues quand elles ne veulent pas de vous. » Il était évident que j’aurais mieux fait de me taire, ma remarque l’amusa.
« Oh vous savez, il m'arrive en passant d'avoir affaire à des grilles de fer. Un peu de sport ne fait pas de mal, surtout qu'au final ce n'est pas comme si je forçais vraiment, pas vrai? » Incapable de retenir mon supplice, je portais ma main devant mon visage, masquant en vain mon agacement. Je me serais vraiment passée des détails, comme tout le monde ici d’ailleurs.
« Vous allez me donner du fil à retordre... » murmurai-je plus pour moi même, songeant au marché que j’allais devoir accepter des suites à notre aventure aux sorciers à à moi-même chez lui… N’ayant plus rien à ajouter, nous nous éloignons légèrement avant qu’il ne joue de sa canne pour nous arrêter.
« Ah, avant de vous laisser... miss Duchannes? »
« Plait-il? » Retenant un soupire, je tournais mon visage vers lui, parfaitement consciente que mes traits lui demandaient clairement d’aller se faire voir. Avec tout mon respect.
«... Félicitation. » Il ne s’était jamais adressé à moi de cette manière, sans… paillette, ni exagération. Je restais confuse avant de rapidement cerner ses mots, effaçant l’illusion de bienfaisance qu’il s’évertuait à dégager.
« Je doute que vous en vouliez vraiment, mais sachez que vous avez ma bénédiction. » Il avait parfaitement raison sur ce point.
« Ce n'est pas comme si vous aviez votre mot à dire.... Cependant. Merci.» Je crois. J’aurais parfaitement pu lui rentrer dedans mais j’optais pour la voie de la raison, tournant enfin court.
A peine avons-nous eu le dos tourné et que je laissais un léger grognement vibrer dans ma gorge. Avant de laisser cela derrière moi et de reprendre ma courtoisie et bienséance pour les présentations qu’accompagné Alessio-sama. Il me présenta au président de cette assemblée, puis à Rosalie Archet. Etait-elle du clan am… Je souris tant enchantée de la rencontrer que par la réponse parfaite de l’homme à mes côtés. De façon plus soutenu, nous avions saluer son homologue Junya Ryan. Je n’avais pas eu le plaisir de le rencontrer mais je le savais de l’entourage proche de Raphaël. Je savais qu’il avait et était toujours une précieuse aide pour lui en ces temps douloureux et qu’il avait dépassé son rôle de chef de clan pour s’impliquer.
Le vampire à la crinière flamboyante me présenta une vampire du clan. Lady Lawford. Loin d’être à l’aise par ce protocole, je répétais chaleureusement mon respect et mes salutations avant d’accepter l’offre d’Alessio-sama et de filer retrouver mon meilleur ami.
Pendant un instant, nous nous sommes dévisagés, comme incertain de ce que nous pouvions faire et je pris les devants. Je n’étais plus à ça près. Sans cérémonie, je tendis les bras pour le serrer contre moi, lui transmettant ma force.
« Je ne savais pas que tu serais là. Je suis contente de te voir ailleurs que chez toi. » Avec la tendresse qui était mienne, je m’assurais qu’il était impeccable, ajustant sa veste. J’en oubliais presque la raison de notre présence ici et le frisson qui ne m’avait pas quitté depuis que Shidara avait sous entendu le sujet de cette assemblée.
Une convocation au Sénat allait avoir lieu et Maître Alessio souhaitait que je l’accompagne. Il ne m’avait aucunement ordonné de me joindre à lui, c’était un choix qu’il me laissait et que je pris avec un soupçon d'excitation, je devais bien l’avouer. Et puis, quand bien même mon dynaste et moi-même avions, dans un commun accord, décidé d'alléger la lourde charge de l’étiquette, je ne pouvais m’empêcher d’être honorée par son invitation. Aujourd’hui j’étais seule chez moi et… c’était évident. Rapidement, je me suis alors préparée, c’était pour moi une première au Sénat, malgré mes réticences sur la matière, je n’étais pas idiote et comprenais combien ce genre d’évènements était important. Je ne remettais pas ma place en question cependant, si il segnore Alessio avait jugé bon de me faire participer, ce n’était pas sans raison.
Hâtivement donc, j’enfilais une robe classique, arrivant sous les genoux, cintrée à la taille, dans un mélange de vert et de noir, couplé avec une paire d’escarpins aussi discrète que le reste de ma tenue. Limite trop impatiente, je sortais de mon appartement pour attendre mon cavalier dehors. Bon d’accord, je n’étais pas prête à le faire rentrer. J’avais… confiance en lui, oui mais je n’étais tout simplement pas encore assez sereine pour le laisser découvrir mon chez-moi. Je l’ai très peu attendu, juste le temps de prévenir par un petit message mon fiancé.
Les joues roses, j’acceptais naturellement son bras et glissais ma main dans le creux de son coude. Il y a delà plusieurs mois, jamais, oh grand jamais je ne me serais doutée me retrouver un jour flânant ainsi avec le maître des Di Altiero comme deux vieilles connaissances. Le temps était léger, tout comme l’échange qui accompagnait nos pas jusqu’au Sénat. Il nous arrêta devant une bâtisse fatiguée. L’espace d’une fraction de seconde, je ne compris pas pourquoi le berceau de notre société affichait pareille façade. Mais c’était en effet qu’une façade. Mais mon aîné souleva toute illusion. J’étais ensuite bien évidemment incapable de retenir un sourire mutin. Il est vrai que la méthode “caché à la vue de tous” était efficace surtout dans notre monde. Tout était dans l’apparence, les faux semblants.
Sans le vouloir, quand il mentionna le mécène de cette assemblée, je pinçais le bras de sa veste azuréenne. L’avait-il fait exprès? Arrivait-il déjà à me cerner, à deviner que j’aurais accepté son invitation même en sachant ce menu détail? Cela m’agaçait, c’est vrai. Je n’étais pas si prévisible, si? Sans surprise le décor des lieux me saisit. Le coeur de l’édifice était un trésor caché dans un vieil écrin. Les anciens avaient le sens du détail. En tant qu’aristocrate, il serait mentir de dire que je n’étais pas habituée à pareil décor mais tout de même, je m’en sentais presque oppressée. Quel contraste, entre la magnificence des lieux et les démons qui s’y tenaient.
Nous n’étions pas les premiers arrivés. Avant de passer les portes du salon, le pouvoir naturel de certain pénétra ma peau, bon sang. Je n’avais certainement pas saisi l’importance des conviés. Passer inaperçue était impossible, qui dans cette pièce pouvait l’être?
Certainement pas mon tendre ami Raphaël qui mettait enfin le nez dehors. Ou bien le paon qui affichait des traits risibles, marqué par une envie de rire et la retenue sans doute. Retenue… un mot qui n’était pas fait pour lui.
A mon grand malheur et comme la bienséance nous l’imposait, Alessio-sama me présenta à l’assemblée, commençant par le pire de tous, celui que j’aurais préféré ne jamais rencontrer. Les doigts blanchit étroitement serré dans le coude de mon régent, je retenais une violente envie de soit fuir ou de lui faire ravaler ce sourire dément. Tous pouvaient voir cet air hilare qui avait illuminé son visage à notre arrivée. Il était clair que j’étais la source de cette réaction, le chef Shidara avait les prunelles rivées sur ma personne. Tendue le plus possible, je glissais quelques mots d’excuses à mon partenaire avant que celui-ci n'eut pas d'autres choix que de s'avancer vers cet être abjecte pour le saluer. Qui présent ici était assez fou pour apprécier une rencontre avec Metuselah Shidara? Obligée, je baissais la tête en signe de respect... ou pas.
« M...Maître Shidara. » le saluai-je comme si l'on m'arrachait les entrailles. Ce sentiment s'intensifia seconde après seconde durant notre conversation.
« Mademoiselle Duchannes. Un plaisir de vous revoir aussi tôt.» Avec la grâce voulue, je me redressais, joignant ma main libre sur l’avant bras d’Alessio.
J’étais bien consciente de sa présence et de celles de vampires tout aussi puissants. Je me devais cependant de donner une forte impression à nos semblables. Je n’étais pas de celles qui se soumettent face à de telles situations. Avec le talent qui était le mien, je poursuivis d’un rictus empoisonné.
« Un plaisir non partagé. Il ne passera jamais assez de temps entre nos rencontres … » Bon sang mais qu’est-ce qu’il…
Dépassant mes réflexes, il s’empara de ma main et l’attira contre ses lèvres, me forçant à quitter le soutien que la stature d’Alessio-sama m’offrait. Le bras complètement tendu, je lui arrachais sa prise sentant bien une légère résistance. Je commençais à connaître le personnage, questo stronzo n’allait pas en rester là.
« Allons, pourtant vous devriez admirer à sa juste valeur que cette rencontre est à votre initiative indirect. » Mon initiative? Cela avait donc un lien avec les lycans? Le prince Di Altiero ne s’était pas trompé.
Quand je compris ce que moi seule et son homologue italien pouvions comprendre, toutes couleurs quitta mes joues d’ordinaires teintées de rose. Toutes personnes prenant ses mots dans la volée pouvaient en déduire un sous entendu chargé de sens. Ce qui était parfaitement faux.
« Bien entendu. J'espère qu'elle ne sera pas trop longue pour ainsi aberger ce désagréable moment passer en votre compagnie... Maître » Nous ne parlions pas fort, mais je voulais pas non plus que mon insolence porte préjudice à mon chef.
Crainte vite détruite par un sourire angélique que Shidara nous adressa. Certains pourraient naïvement se perdre dans ses traits. Le vampire dans toute sa splandeur.
« Soyez certaine que je prendrais tout le temps nécessaire. Après tout, nul doute que d'autres sauraient profiter de votre compagnie. »
« Le contraire m'aurait étonnée venant de vous. Cela dit, ils n'ont aucunement eu besoin de me forcer la main pour en profiter. »
« En ce qui me concerne, je n'ai guère eu a vous forcer la main pour vous faire venir à moi. » Je mourrais d’envie de lui faire ravaler son sourire éclatant. Parce qu’il avait raison. Je ne me laissais pas pour autant impressionnée.
« C'est vrai, vous êtes plutôt du genre à coincer les femmes dans la rues quand elles ne veulent pas de vous. » Il était évident que j’aurais mieux fait de me taire, ma remarque l’amusa.
« Oh vous savez, il m'arrive en passant d'avoir affaire à des grilles de fer. Un peu de sport ne fait pas de mal, surtout qu'au final ce n'est pas comme si je forçais vraiment, pas vrai? » Incapable de retenir mon supplice, je portais ma main devant mon visage, masquant en vain mon agacement. Je me serais vraiment passée des détails, comme tout le monde ici d’ailleurs.
« Vous allez me donner du fil à retordre... » murmurai-je plus pour moi même, songeant au marché que j’allais devoir accepter des suites à notre aventure aux sorciers à à moi-même chez lui… N’ayant plus rien à ajouter, nous nous éloignons légèrement avant qu’il ne joue de sa canne pour nous arrêter.
« Ah, avant de vous laisser... miss Duchannes? »
« Plait-il? » Retenant un soupire, je tournais mon visage vers lui, parfaitement consciente que mes traits lui demandaient clairement d’aller se faire voir. Avec tout mon respect.
«... Félicitation. » Il ne s’était jamais adressé à moi de cette manière, sans… paillette, ni exagération. Je restais confuse avant de rapidement cerner ses mots, effaçant l’illusion de bienfaisance qu’il s’évertuait à dégager.
« Je doute que vous en vouliez vraiment, mais sachez que vous avez ma bénédiction. » Il avait parfaitement raison sur ce point.
« Ce n'est pas comme si vous aviez votre mot à dire.... Cependant. Merci.» Je crois. J’aurais parfaitement pu lui rentrer dedans mais j’optais pour la voie de la raison, tournant enfin court.
A peine avons-nous eu le dos tourné et que je laissais un léger grognement vibrer dans ma gorge. Avant de laisser cela derrière moi et de reprendre ma courtoisie et bienséance pour les présentations qu’accompagné Alessio-sama. Il me présenta au président de cette assemblée, puis à Rosalie Archet. Etait-elle du clan am… Je souris tant enchantée de la rencontrer que par la réponse parfaite de l’homme à mes côtés. De façon plus soutenu, nous avions saluer son homologue Junya Ryan. Je n’avais pas eu le plaisir de le rencontrer mais je le savais de l’entourage proche de Raphaël. Je savais qu’il avait et était toujours une précieuse aide pour lui en ces temps douloureux et qu’il avait dépassé son rôle de chef de clan pour s’impliquer.
Le vampire à la crinière flamboyante me présenta une vampire du clan. Lady Lawford. Loin d’être à l’aise par ce protocole, je répétais chaleureusement mon respect et mes salutations avant d’accepter l’offre d’Alessio-sama et de filer retrouver mon meilleur ami.
Pendant un instant, nous nous sommes dévisagés, comme incertain de ce que nous pouvions faire et je pris les devants. Je n’étais plus à ça près. Sans cérémonie, je tendis les bras pour le serrer contre moi, lui transmettant ma force.
« Je ne savais pas que tu serais là. Je suis contente de te voir ailleurs que chez toi. » Avec la tendresse qui était mienne, je m’assurais qu’il était impeccable, ajustant sa veste. J’en oubliais presque la raison de notre présence ici et le frisson qui ne m’avait pas quitté depuis que Shidara avait sous entendu le sujet de cette assemblée.
- Spoiler:
- Plume de Metuselah pour son dialogue
© Etilya sur DK RPG
Sarah F. Ryan#98008#98008#98008#98008#98008#98008
Vampire Level A - Clan B. Ryan
Race : Vampire
Couleur : #DBB4EF (FFCC00 en Anglais)
Avatar : Kirigiri Kyouko (Danganronpa)
Date d'inscription : 14/10/2017
Nombre de messages : 189
Yens : 79
Couleur : #DBB4EF (FFCC00 en Anglais)
Avatar : Kirigiri Kyouko (Danganronpa)
Date d'inscription : 14/10/2017
Nombre de messages : 189
Yens : 79
Mer 25 Juil 2018 - 13:09
Les Sept Dracula
Feat Metuselah Shidara, Raphaël de La Roche, Alessio Di Altiero, Jess Duchannes, Sarah F. Lawford, Rosalie Archet, Bradley Dwigth Hodgkin et Junya Ryan
Ca y est ! C’était le grand jour. La demoiselle s’était longuement préparée pour être présentable lors de l’assemblée. Nul doute qu’il y aurait les grands du monde vampirique serait présent, et même si ce n’était pas dans son attention de faire bonne impression, elle était certaine que son père ne lui pardonnerait pas le moindre faux-pas. Elle était donc prête, aussi physiquement que mentalement. Elle s’était habillée d’une robe pourpre à manches longues, simple et raffinée, qui descendait jusqu’en sous ses genoux. Le tout était accompagnée d’un chapeau capeline assortis. Pour les chaussures, la Duchesse avait opté pour ses habituelles bottes montantes. C’était tout de violet vêtue, comme à son habitude, que Sarah Felixia Lawford prit la direction du Sénat.
Une fois arrivée devant le bâtiment, elle se dit que ce dernier ne payait pas de mine. Oh ! Ne vous trompez pas ! La façade aux airs d’entreprise était tout simplement assez simple et discrète pour ne pas attirer l’attention. Ce qui était loin d’être un défaut quand on cherchait à cacher quelque chose d’ambitieux, tel qu’un sénat de vampires. Le tourbillon de sentiments qu’elle ressentait depuis quelques jours en pensant à cette réunion s’intensifia. Excitation, appréhension, nervosité, confusion, amusement, dépit… Tout était de plus en plus mélangé. La Duchesse prit une grande respiration afin de calmer la tempête en elle avant de passer naturellement et discrètement la porte de la fausse entreprise.
Enfin… Ça, c’était le plan. Elle fut cependant dérangée par une rencontre de bonne fortune. En effet, alors qu’elle s’apprêtait à monter les marches, elle fut rejointe par Raphaël de La Roche, un ami de longue date. Bien qu’elle ne l’avouerait certainement jamais, elle était soulagée de voir un visage connu. Une partie de son anxiété et de son appréhension s’envola. Naturellement, elle tendit la main pour les salutations avant de répondre avec un sourire au jeune homme. Elle nota toutefois que son ami était habillé en noir, symbole de deuil autant en France qu’en Angleterre. ELle
Elle acquiesça aussi au sujet de la première visite et remercia silencieusement la nature et l’éducation de Raphaël. Mais elle ajouta avec un sourire :
Raphaël se détourna légèrement pour présenter à la Duchesse l’homme qui accompagnait. Junya Ryan… Enfin elle pouvait mettre un visage sur l’Ombre qu’il était pour elle, juste un nom. La Duchesse ne savait rien de lui. Certes, on lui avait dit des choses, mais n’accordait que peu de crédit à cela. Maintenant, elle pouvait réellement se faire une première impression. Et celle-ci fut qu’il était excentrique. Soit, cela ne regardait que lui. La Duchesse se contenta de le saluer respectueusement avec une révérence.
Une fois les présentations finies, le petit groupe rentra dans le hall et la Duchesse, au bras de Raphaël, put découvrir le vrai décor du Sénat. Elle fut agréablement surprise. On pouvait dire que l’endroit était d’un luxe sûr. Toutefois, pour le nombre de réunion qu’il se tenait ici en règle générale, elle n’était pas certaine que tout cela était nécessaire. A moins que ce soit un concours de qui a la plus grande ? Cette idée la fit rire intérieurement et elle ne remarqua même pas qu’ils étaient arrivés devant les portes qui menaient à l’assemblée où deux personnes attendaient déjà, visiblement.
Nous nous dirigeâmes vers l’homme en premier. Il était d’une beauté incontestable mais le sourire qu’il affichait était loin d’être engageant. Elle put l’identifier comme Metuselah Shidara, l’homme qu’elle devait à tout éviter d’après son père. Bien sûr, il était présent. Cela n’aurait pas pu être autrement. Accompagné de son preux ami, elle s’approcha de lui pour les salutations, avec respect, avant de se détourner vers la deuxième personne.
Celle-ci était déjà bien plus amicale, au premier abord. Sarah apprit très vite qu’il s’agissait de Rosalie Archet, une level D. Je compris très vite qu’elle représentait le chef du clan Dwight Hodgkin. Très sérieusement ? La Duchesse ne pouvait s’empêcher de penser qu’il s’agissait d’un très sérieusement manque de respect. Surtout que si la demoiselle était là, lui ne devait pas être loin. Toutefois, en voyant le respect que Raphaël et Junya Ryan lui offrait, elle se retint de faire tout commentaires et les imita en la saluant avec respect.
Entre-temps, le maitre de cérémonie, un level B des Von Reizel, arriva et ouvrit les portes. Raphaël l’invita à le suivre et la Duchesse put apercevoir le lieu qui les accueilleraient pour un bon moment, très certainement. L’endroit était tout aussi luxueux que le reste. La Vampiresse se dirigea vers la partie de l’hémicycle dédiée au B. Ryan. Elle remercia d’un signe de tête son ami avant de s’éloigner un peu. Un de ses sièges lui était donc réservé. L’excitation augmenta un peu. Même si la réunion à venir serait tout sauf une partie de plaisir. Elle se tourna vers Raphaël pour lui faire part de ses impressions.
Elle se tourna vers lui et repensa au possible deuil de son ami et lui adressa des paroles pleines de sincérité, avec un des rares sourires compatissants qu’elle savait faire.
Alors que la Duchesse laissait son regard vaguer, elle remarqua la présence d’Alessio Di Altiero accompagnée d’une demoiselle inconnue. Tous les deux firent le tour pour saluer les personnes déjà présentes avant de venir voir la Duchesse.
La demoiselle se tourna ensuite vers la dénommée Jess Duchannes pour lui adresser les salutations d’usage.
Sur ces quelques mots, elle s’éclipsa pour aller rejoindre Raphaël. Il était clairement visible que ces deux-là étaient proches. Sarah n’eu tout de fois pas l’occasion de les observer plus longtemps car Alessio Di Altiero la rappela à lui.
Une fois arrivée devant le bâtiment, elle se dit que ce dernier ne payait pas de mine. Oh ! Ne vous trompez pas ! La façade aux airs d’entreprise était tout simplement assez simple et discrète pour ne pas attirer l’attention. Ce qui était loin d’être un défaut quand on cherchait à cacher quelque chose d’ambitieux, tel qu’un sénat de vampires. Le tourbillon de sentiments qu’elle ressentait depuis quelques jours en pensant à cette réunion s’intensifia. Excitation, appréhension, nervosité, confusion, amusement, dépit… Tout était de plus en plus mélangé. La Duchesse prit une grande respiration afin de calmer la tempête en elle avant de passer naturellement et discrètement la porte de la fausse entreprise.
Enfin… Ça, c’était le plan. Elle fut cependant dérangée par une rencontre de bonne fortune. En effet, alors qu’elle s’apprêtait à monter les marches, elle fut rejointe par Raphaël de La Roche, un ami de longue date. Bien qu’elle ne l’avouerait certainement jamais, elle était soulagée de voir un visage connu. Une partie de son anxiété et de son appréhension s’envola. Naturellement, elle tendit la main pour les salutations avant de répondre avec un sourire au jeune homme. Elle nota toutefois que son ami était habillé en noir, symbole de deuil autant en France qu’en Angleterre. ELle
Sarah ▬ « Mister de La Roche, si j’avais su que vous vous trouviez à Nakanoto, je serai venue vous rendre visite bien plus tôt ! »
Elle acquiesça aussi au sujet de la première visite et remercia silencieusement la nature et l’éducation de Raphaël. Mais elle ajouta avec un sourire :
Sarah ▬ « Votre galanterie vous perdre un jour, très cher. »
Raphaël se détourna légèrement pour présenter à la Duchesse l’homme qui accompagnait. Junya Ryan… Enfin elle pouvait mettre un visage sur l’Ombre qu’il était pour elle, juste un nom. La Duchesse ne savait rien de lui. Certes, on lui avait dit des choses, mais n’accordait que peu de crédit à cela. Maintenant, elle pouvait réellement se faire une première impression. Et celle-ci fut qu’il était excentrique. Soit, cela ne regardait que lui. La Duchesse se contenta de le saluer respectueusement avec une révérence.
Sarah ▬ « Je suis ravie de vous rencontrer. »
Une fois les présentations finies, le petit groupe rentra dans le hall et la Duchesse, au bras de Raphaël, put découvrir le vrai décor du Sénat. Elle fut agréablement surprise. On pouvait dire que l’endroit était d’un luxe sûr. Toutefois, pour le nombre de réunion qu’il se tenait ici en règle générale, elle n’était pas certaine que tout cela était nécessaire. A moins que ce soit un concours de qui a la plus grande ? Cette idée la fit rire intérieurement et elle ne remarqua même pas qu’ils étaient arrivés devant les portes qui menaient à l’assemblée où deux personnes attendaient déjà, visiblement.
Nous nous dirigeâmes vers l’homme en premier. Il était d’une beauté incontestable mais le sourire qu’il affichait était loin d’être engageant. Elle put l’identifier comme Metuselah Shidara, l’homme qu’elle devait à tout éviter d’après son père. Bien sûr, il était présent. Cela n’aurait pas pu être autrement. Accompagné de son preux ami, elle s’approcha de lui pour les salutations, avec respect, avant de se détourner vers la deuxième personne.
Celle-ci était déjà bien plus amicale, au premier abord. Sarah apprit très vite qu’il s’agissait de Rosalie Archet, une level D. Je compris très vite qu’elle représentait le chef du clan Dwight Hodgkin. Très sérieusement ? La Duchesse ne pouvait s’empêcher de penser qu’il s’agissait d’un très sérieusement manque de respect. Surtout que si la demoiselle était là, lui ne devait pas être loin. Toutefois, en voyant le respect que Raphaël et Junya Ryan lui offrait, elle se retint de faire tout commentaires et les imita en la saluant avec respect.
Sarah ▬ « Ravie de vous rencontrer. »
Entre-temps, le maitre de cérémonie, un level B des Von Reizel, arriva et ouvrit les portes. Raphaël l’invita à le suivre et la Duchesse put apercevoir le lieu qui les accueilleraient pour un bon moment, très certainement. L’endroit était tout aussi luxueux que le reste. La Vampiresse se dirigea vers la partie de l’hémicycle dédiée au B. Ryan. Elle remercia d’un signe de tête son ami avant de s’éloigner un peu. Un de ses sièges lui était donc réservé. L’excitation augmenta un peu. Même si la réunion à venir serait tout sauf une partie de plaisir. Elle se tourna vers Raphaël pour lui faire part de ses impressions.
Sarah ▬ « Cet endroit est vraiment intriguant. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais c’est vraiment intriguant. »
Elle se tourna vers lui et repensa au possible deuil de son ami et lui adressa des paroles pleines de sincérité, avec un des rares sourires compatissants qu’elle savait faire.
Sarah ▬ « Au fait, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Mais je suis de tout cœur avec vous. »
Alors que la Duchesse laissait son regard vaguer, elle remarqua la présence d’Alessio Di Altiero accompagnée d’une demoiselle inconnue. Tous les deux firent le tour pour saluer les personnes déjà présentes avant de venir voir la Duchesse.
Sarah ▬ « C’est un plaisir de vous revoir aussi, Mister Di Altiero. Je suis effectivement ici pour représenter les Lawford à la demande de mon père. »
La demoiselle se tourna ensuite vers la dénommée Jess Duchannes pour lui adresser les salutations d’usage.
Sarah ▬ « Tout le plaisir et pour moi, Miss Duchannes. »
Sur ces quelques mots, elle s’éclipsa pour aller rejoindre Raphaël. Il était clairement visible que ces deux-là étaient proches. Sarah n’eu tout de fois pas l’occasion de les observer plus longtemps car Alessio Di Altiero la rappela à lui.
Sarah ▬ « Je vais bien, merci. Je fais avec ce que je découvre au jour le jour. Je me rends compte que j’arrive à Nakanoto au plus mauvais moment… Mais ce n’est pas pour me déplaire. Cela me change de ma routine quotidienne. Et vous, comment allez-vous ? »
"Première au Sénat"
© Etilya sur DK RPG
Invité
Invité
Mer 25 Juil 2018 - 13:40
Bradley m’avait dit de venir tout spécialement à la séance d’aujourd’hui. Je n’avais pas eu les détails de la lettre que lui avaient envoyé le vieux Shidara, mais elle l’avait notablement agacé. Cela ne m’avait pas surpris outre-mesure. J’avais toujours trouvé Metuselah agaçant, et ce n’était pas sorcier de comprendre que c’était le cas d’un grand nombre de membres du Sénat, dont des chefs de clan. D’un autre côté, ma présence au Sénat devait également agacer pas mal de monde, vu le nombre de nobliaux qui me regardaient comme si j’étais une saleté accrochée à leur coûteux mocassin ciré. Sans le rôle de représentante que m’avait donné mon créateur, je n’aurais aucune place dans cette société vampirique. Ma faute ? J’avais été humaine autrefois. Et ce simple statut de level D m’attirait le mépris de bien des vampires. La plupart des Sénateurs me détestaient et je le leur rendais bien. Beaucoup voyaient en ma présence ici un manque de respect de la part du chef Dwight Hodgkin envers ses confrères. Même derrière moi, dans les bancs des Dwight Hodgkin, je savais bien qu’on s’indignait à voix basse que ce soit moi qui occupasse le fameux fauteuil. Aucun n’aurait osé le dire haut et fort. Ils avaient bien trop peur de leur chef.
Comme à mon habitude, j’étais venue tôt, vêtue d’une longue et élégante robe noire cintrée. J’espérais ainsi rejoindre ma place rapidement et éviter de saluer de trop près certaines personnes. Ce fut hélas un échec. Metuselah Shidara était déjà sur place. Je vins le saluer, en y mettant le minimum de formes pour qu’il ne se sentît pas insulté et m’esquivai rapidement. Je ne faisais pas d’efforts pour les gens que je n’appréciais pas. Manifestement, il était venu attendre ses invités, si on pouvait le dire. Tous les Sénateurs pouvaient venir quand ils le souhaitaient aux séances du Sénat. Si on pouvait leur proposer une date, on ne pouvait pas juste les convoquer comme des sous-fifres, même en étant le doyen. Ici, être le plus vieux ne signifiait pas dominer les autres. Le plus jeune chef de clan avait son mot à dire autant que le plus âgé. Ce rôle ne m’incombait pas, mais j’espérais que cette fois, ses homologues des autres clans le remettraient un peu à sa place. Je ne doutais pas que le mien finirait par le faire. Si les Sénateurs trouvaient que je n’avais pas la langue dans ma poche, ils allaient être surpris de rencontrer Bradley. De toute façon, je ne pensais pas que cette séance allait faire avancer grand-chose. Plutôt que d’essayer réellement de résoudre la situation, beaucoup ne cherchait qu’à attirer l’attention sur leur famille pour se mettre dans les bonnes grâces de leur chef. Quant aux chefs… jamais les sept ne pourraient travailler main dans la main.
Dans le défilé de politiciens commençant à arriver, je reconnus Junya Ryan et son bras droit Raphaël. Nous ne nous connaissions pas très bien, mais ils étaient parmi les rares personnes que j’appréciais ici. Aussi décidais-je de les rejoindre. Je les saluais d’un ton cynique avec un petit sourire en coin.
« Bonjour, messieurs. Je vois que vous avez répondu à la convocation de Môssieur Shidara ? »
Je savais qu’ils ne me tiendraient pas rigueur de mon impertinence et qu’ils saisiraient le clin d’œil dans ma voix. Junya était comme mon chef, sur ce point-là. Il ne s’embarrassait de convenances qu’avec ceux avec qui c’était nécessaire. Qualité qui manquait à quatre-vingt-dix pourcents des gens ici présents. J’aurais parié qu’il n’était pas plus heureux que nous de la manière dont Metuselah l’avait fait mendé. Je supposais que c’était encore plus irritant quand on est tout en haut de la pyramide et que personne ne se permet habituellement de nous donner des ordres. Je me tournai vers la jeune femme qui les accompagnait. Ses cheveux violacés détonnaient un peu au milieu des culs serrés traditionalistes qu’étaient beaucoup de vampires. Cela lui allait fort bien, mais je la plaignais intérieurement. Certains allait la juger là-dessus au premier regard. J’en étais certaine. Je remarquai qu’elle tiquait un peu. Etait-ce parce que j’étais une level D ou parce que je me comportais un peu trop familièrement avec son chef de clan ? Je n’étais pas très douée pour lire sur les visages et j’aurais été incapable de le deviner. Toutefois, elle me salua fort poliment. Aussi ne m’offusquai-je pas.
« Moi de même, Lady Lawford. »
Alessio di Altiero vint ensuite. C’était le seul partenaire commercial de Bradley ici. Lui aussi m’avait toujours traité avec beaucoup d’égards. J’avais beau faire bonne contenance, année après année, sans ces personnes, je ne savais pas trop si j’aurais tenu très longtemps dans l’ambiance du Sénat. J’acceptai le baise-main avec plaisir. Cela faisait du bien d’être traitée avec déférence. J’en profitais autant que possible, vu que cela n’allait pas être le cas de tout le monde. Je mettais plus les formes.
« Un plaisir partagé, Monseigneur. Je me porte bien, et vous-même ? »
Je me tournais vers Jess Duchannes. A vrai dire, elle me plaisait bien. Elle semblait sûre d’elle. Elle me rappelait moi-même la première fois que j’avais mis les pieds ici, mettant un point d’honneur à rester digne et à avoir l’air dans mon élément. Je me demandais si elle était intérieurement aussi intimidée que moi à ce moment-là. Je lui serrai la main et lui souris chaleureusement.
« Enchantée de vous rencontrer, Miss Duchannes. Ne vous laissez surtout pas impressionner par tous ces vieux barbons. Ils jouent beaucoup sur les apparences, mais votre voix compte autant que la leur, ici. »
J’allai m’installer à ma place, bien droite sur le fauteuil du chef de clan, m’attirant comme d’habitude quelques regards peu amicaux.
Invité
Invité
Jeu 26 Juil 2018 - 20:40
J’avais reçu la lettre il y avait quelques jours. J’avais dû rassembler des trésors de patience pour ne pas la jeter au feu immédiatement. Cela faisait maintenant des mois que je m’efforçais d’unir ici les sept clans pour trouver une solution contre le virus qui faisait rage chez les lycans. Rien n’y avait fait quoi que ce soit. Les vampires n’avaient pas envie de s’unir. Juste d’attirer la lumière sur eux. Les séances régulières attiraient peu de monde. Chacun espérait régler le problème dans son coin avant tout le monde. Et tout le monde piétinait…
Sous tous les termes ridiculement ampoulés utilisés dans cette lettre, Metuselah se contentait ni plus ni moins de convoquer ses homologues. Je ne manquerais pas de lui en toucher deux mots. Les chefs de clan n’étaient pas ses chiens. Il était arrivé par le passé qu’un clan propose une réunion, mais aucun ne s’était permis de les mander. Il allait même jusqu’à insinuer que nous ne pourrions rentrer dans le Sénat sans l’invitation. Il pouvait toujours rêver. J’avais toujours été dégoûté par les agissements du chef Shidara, mais là, il dépassait les bornes, et j’avais beau ne pas m’entendre avec tout le monde, je savais que pour une fois, les autres chefs seraient d’accord avec moi. Cherchait-il à se poser en sauveur ? Je tenais cependant à être présent, car j’espérais y trouver plus de monde qu’à l’habitude et donc plus de gens de rallier ces gens à la cause.
Le jour dit, Raphaël et moi allâmes prendre un verre pour calmer nos nerfs avant la séance. Mon ami était encore dans un triste état. Je ne m’attendais pas de toute manière à ce qu’il fasse son deuil rapidement. Je lui exposai les termes employés par Metuselah. Mon cœur se serra un peu de voir sa réaction, bien maigre par rapport à ce qu’il aurait dit avant la mort d’Emeraude. Je lui avais proposé de pas aller au Sénat, cette fois, vu que j’y allais en chair et en os et qu’il n’aurait donc pas à prendre ma place. Il n’avait toutefois pas perdu son sens des responsabilités. Et tout ce qui pouvait conduire à régler l’affaire qui avait mené à la mort de sa fiancée était bon à prendre. Nous étions donc venus ensemble. Pour l’occasion, j’avais enfilé mon gentil petit déguisement de sénateur, un costume trois pièces gris sombre sur mesure, une cravate bleue et des chaussures noires. Mes cheveux étaient liés en un simple catogan sur la nuque. J’avais laissé de côté mes piercings. J’avais vite remarqué qu’on m’écoutait beaucoup plus quand j’évitais les excentricités, nouvelle preuve de l’hypocrisie des politiciens. Cela m’allait très bien, mais était fort inconfortable à mon goût, par rapport à mon habituel kimono enfilé par-dessus un pantalon. J’avais pris soin de laisser l’invitation à la maison. Depuis quand fallait-il que je montrasse patte blanche pour accéder à mon siège attitré ?
Devant la façade du Sénat, nous tombâmes sur une membre de notre clan. Son nom me disait vaguement quelque chose. Comme tous les aristocrates, elle m’avait sans aucun doute été présentée lorsqu’elle avait ses débuts en société, comme le voulait la tradition. Mais j’étais tellement absent de toutes ces soirées mondaines en Angleterre que je n’avais jamais eu l’occasion de la recroiser. Je baisai sa main à mon tour.
« C’est un plaisir de vous revoir après tout ce temps, Lady Lawford. Bienvenue au Sénat, même si vous découvrirez vite qu’il n’y fait pas vraiment bon vivre. »
Je lui adressai un sourire en coin. Nous entrâmes de concert dans le bâtiment. Deux figures connues se trouvaient déjà là. Metuselah observait les gens qui arrivaient, l’air suffisant. Je l’imaginais très satisfait de lui-même. J’eus un instant l’envie puérile de l’ignorer, mais j’avais un message à lui faire passer. Aussi m’arrêtai-je pour le saluer. Le sourire que je lui adressai ne se refléta pas dans mon regard glacial.
« Mes salutations, messire Shidara. La séance d’aujourd’hui m’a intrigué, mais sachez que nous autres, chefs de clan, apprécions généralement peu d’être mandés comme des laquais. Je n’honorerai aucune autre convocation de ce genre. »
Je restais aussi diplomate que possible. Le but n’était pas de déclencher une guerre. Mais il était hors de question de se laisser marcher sur les pieds. Le connaissant, cela l’amuserait sans doute plus qu’autre chose, à mon grand dam.
« Sur ce, je vais saluer les autres Sénateurs. Je suis curieux de savoir la raison de cette soudaine réunion... »
Parce qu’on ne vous a pas beaucoup vu, aux précédentes. Je gardai la fin de la phrase pour moi et me dirigeait vers un visage plus amical, celui de Rosalie Archet, représentante de Bradley Dwight Hodgkin sur le sol japonais. Si elle se tenait éloignée du doyen de cette assemblée, je ne manquais pas les regards peu amènes qu’elle lui lançait de temps à autre, me donnant envie de sourire. Je trouvais la volonté de cette jeune level D de se tenir digne au milieu de tous ces regards haineux touchante. Elle mettait un point d’honneur à transmettre les propos de son chef, sans crainte de choquer. Nous ne nous connaissions pas très bien, mais j’avais très vite cerné sa personnalité et proposé que nous laissions tomber le langage ampoulé qu’employaient les Sénateurs entre eux, ce qu’elle s’était empressée d’accepter. Elle vint d’elle-même se joindre à notre petit groupe. Je lui adressai un sourire amusé.
« Ravi de vous revoir, Rosalie. En effet, il faut parfois faire quelques concessions pour satisfaire sa curiosité. Je suppose que vous pensez la même chose, sans quoi vous ne seriez pas là. »
Elle haussa joliment les épaules avec une moue sarcastique et partit saluer d’autres personnes, d’un pas digne d’une reine. Je ne doutais décidément pas que nous pourrions bien nous entendre si d’aventure nous nous rencontrions en dehors du cadre du Sénat. Si certains trouvaient la présence d’une level D insultante, je trouvais personnellement que c’était la preuve que les mentalités commençaient enfin à évoluer et les esprits à s’ouvrir, dans certains clans, du moins. On entendait beaucoup de choses sur Bradley Dwight Hodgkin. Aucun d’entre nous ne pouvait démêler le vrai du faux, puisque peu d’entre nous l’avaient vraiment rencontré. Mais qu’il fût fou ou non, j’appréciais grandement cette initiative.
En parlant d’esprit ouvert, en observant la file des arrivants, je constatai avec déception l’absence de mon ami Kjell Månenheim. Nous n’avions que peu d’occasions de nous croiser, mais c’étaient toujours des rencontres intéressantes. Parmi tous ces chefs de clan, c’était avec lui que je m’entendais le mieux. Beaucoup le trouvaient trop idéaliste. Personnellement, je préférais dire qu’il était progressiste. Nous n’étions pas toujours d’accord sur tout, mais nos valeurs se ressemblaient. En 200 ans, il était parvenu à faire de son clan ce que j’aurais aimé faire du mien. Seulement, les membres de son clan étaient aussi beaucoup plus ouverts d’esprit que les Backloy ne l’étaient. Si j’avais voulu montrer à ces requins que nous étions sur un pied d’égalité, ils auraient cherché à m’écraser, pas à se tenir à mes côtés.
Raphaël partit accompagner Sarah, tandis que je me dirigeais vers Alessio di Altiero que je saluais également chaleureusement. Nous ne nous connaissions pas très bien, mais je savais grâce au Sénat que nous partagions des points de vue. Rosalie venait de le quitter avec un air ravi, ce qui prouvait qu'il différait de quatre-vingt-dix pourcents des gens présents ici. Je lui serrai la main et fis un baise-main à la demoiselle qui l’accompagnait, également nouvelle au Sénat, essayant de la mettre à l’aise. Ce ne devait pas être simple de découvrir les lieux lors d’une telle séance. Les premières fois où j’avais envoyé Raphaël à ma place, ce n’était que pour des séances classiques, afin qu’il découvrît un peu les ficelles de cette assemblée avant de devoir y prendre la parole pour des sujets importants.
Je rejoignis finalement mon fauteuil, tout en bas de la zone de mon clan et m’installai de manière détendue. La séance allait être longue…
Invité
Invité
Ven 27 Juil 2018 - 15:24
N'étant jamais mieux servi que par lui-même, il était arrivé au volant de sa voiture de location et avait trouvé à se garer non loin de là. Il traversait la rue, juste en face du Sénat japonais, lorsqu'il vérifia sa montre. C'est bon, il n'était pas en retard, mais s'il était arrivé quelques minutes auparavant, il aurait pu observer quels étaient les personnes importantes présentes en ce jour. Sortant l'invitation de sa sacoche de cuir - celle-ci munie de petites pochettes était réellement plus pratique que les attachés-cases - et la referma soigneusement avant de jeter un oeil à son téléphone. Aucun message, ni mail à l'horizon, il passa donc celui-ci en mode avion et pénétra dans le bâtiment sans plus de cérémonies.
Dans l'entrée, stationnait encore un chef de clan. Étrange, au premier abord du moins, mais compréhensible. Quelqu'un d'un tel pouvoir se tenant ici était une situation assez cocasse, mais jamais aucun étranger n'aurait prit celui-ci pour un quelconque portier. Mais c'était la meilleure place pour pouvoir visualiser quels étaient les personnes présentes, tout du moins si on arrivait à être en premier sur les lieux. C'était bien une position qu'il aurait prise lui-même s'il n'était pas arrivé seulement quelques minutes en avance.
Il se tourna vers Metuselah Shidara et s'inclina de façon respectueuse, à la façon japonaise.
Monsieur Shidara, mes hommages. Je suis Sergio Galardi, du clan Di Altiero. Certes, il avait déjà rencontré cet homme et avait eu l'occasion d'échanger avec lui pour des affaires commerciales, mais tous deux n'avaient jamais conversé en direct. Il préférait donc se représenter pour que son interlocuteur puisse mettre un visage sur un nom qu'il avait peut-être déjà retenu. J'attends avec intérêt le début de cette réunion. Sur ce, je vais de ce pas rejoindre mon supérieur. Passez une bonne journée.
Une seconde courbette et il entra dans la salle principale richement orné dès qu'il eut montré l'invitation en sa possession. Il avait hésité à lancer une boutade au chef de clan japonais, lui demandant s'il s'était placé ici pour contrôler lui-même l'entrée, mais avait jugé qu'il n'était en position de dire quelque chose du genre à un level A qu'il ne connaissait que peu, personnellement. Et après tout, il restait persuadé qu'il y aurait bien eu au moins une personne pour lui faire remarquer que les mots employés sur son billet d'invitation n'étaient pas les plus adaptés pour s'adresser à des personnes libres de leurs droits dont il n'était pas le supérieur.
Une fois à l'intérieur, il ne lui fallut pas longtemps pour repérer Alessio. Sa chevelure le laissait rarement passer inaperçu. Il était en présence d'une jeune femme - dont les cheveux n'étaient pas des plus discrets non plus - qu'il ne pensait pas avoir déjà rencontré. Tous deux semblaient converser. Il prit le temps de visualiser les visages qu'il connaissait et ceux qu'il en connaissait pas et de dénombrer les personnes présentes dans chaque clan puis s'approcha de son ami. Il lui fit un signe de tête rapide et se tourna vers la demoiselle.
Mademoiselle, bonjour. dit-il en lui tendait la main et serrant fermement la sienne. Je suis Sergio Galardi, du clan Di Altiero, dont vous connaissez apparemment le chef de famille ajouta-t-il avec un regard à Alessio. Une fois que les présentations furent faites, il glissa deux mots à celui-ci et demanda à Sarah : Puis-je vous emprunter monsieur quelques instants. Je vous le rends dès que cela nous sera possible. finit-il par un sourire cordial plutôt chaleureux.
Il s'écarta seulement de quelques mètres et aborda le sujet qui l'intéressait.Alors, quels sont les personnages présents ? J'ai du apercevoir Junya Ryan - j'ai bien sûr croisé le chef de clan Shidara - ah, et je viens de voir Raphaël de le Roche. C'est Jess Duchannes qui avec lui, c'est ça ? dit-il en continuant de balayer la grande salle du regard.
Oui c'est bien Jess Duchannes avec lui. Je pense, vu l'accolade qu'elle lui offre qu'ils sont très proches. D'ailleurs c'est la première fois que Jess vient au Sénat, je pense que pour elle la session va être un véritable baptême du feu.
Tu m'étonnes ... Bon ok, tu peux me briefer vite fait sur ce qu'il y a à savoir sur ceux que je ne connais pas ? Ah, il y a aussi la représentante du clan Dwight Hodgkin. Personne des Månenheim ou des Izbranov ?
Sarah Lawford est la fille du Duc Lawford, qui était venue en mission diplomatique à Florence une fois. Elle possède un pouvoir étonnant et indépendant d'elle-même. Cette jeune lady est chanceuse, vraiment chanceuse. Elle représente sa famille aujourd'hui et fait partie, comme tu t'en doutes, du clan des Backloy Ryan. Oui Rosalie est là pour représenter son chef. Je doute qu'il vienne cette fois encore, nous verrons bien. Effectivement pour le moment aucun représentant pour les Månenheim ou les Izbranov. Mais après tout, ils peuvent encore arriver. Aucun d'entre nous n'a apprécié cette ... invitation aux allures de convocation.
Très compréhensible. Quand j'ai lu cette... missive, disons qu'on ne s'étonne pas des mots utilisés quand on sait de qui il vient ... D'accord.
Sur ce dernier mot, ils revinrent auprès de Sarah, mais Sergio ne s'attarda pas, s'excusant auprès de la jeune duchesse du fait qu'il devait aller saluer les personnes qu'il n'avait pas encore vu.
En premier, il alla à la rencontre de ceux qui étaient encore debout, interrompant un peu certains dans leurs conversations mais leur demandant de l'excuser le temps qu'il les salue. Il se présenta presque à tous, dans le monde vampirique, on croisait beaucoup de personnes sans vraiment les connaître, c'était donc le bon moment pour se rappeler à eux ou se présenter pour la première fois. Mais il avait déjà rencontré au moins une fois la plupart d'entre eux.
Ensuite, il se dirigea vers la zone réservée de chaque famille et alla serrer la main de tous, commençant toujours par le représentant du clan. Enfin, disons qu'il aimait saluer chacun de la manière courante de faire de leur pays d'origine. Il y eut sûrement quelques ratés ou certaines personnes peu enclines à lui serrer la main du fait de leur rang ou simplement parce qu'il était plutôt de coutume galante de faire le baise-main aux femmes... mais de nos jours, qui faisait encore des baise-mains ? Ici, sûrement beaucoup, Alessio en faisant partie, mais Sergio avait son propre avis sur la question : le baise-main était démodé.
Il ne s'attarda avec personne, sauf si d'aventure, l'une d'entre elles engageait une brève conversation, mais sachant qu'il n'était pas arrivé de bonne heure, il préférait faire le tour avant d'aller rejoindre sa place. Il posa sa sacoche, en sortit son calepin, un crayon, les laissa dans un coin et se tourna en direction de l'entrée pour visualiser quels étaient les nouveaux arrivants. La séance n'allait sûrement pas tarder à être lancée, il n'alla donc à la rencontre de personne, se contentant d'observer ou de prendre connaissance de ceux du clan Di Altiero qui étaient installés.
- Spoiler:
Pareil que Jess, j'ai copié :D, les paroles d'Alessio sont bien d'Alessio.
Le Narrateur#98328#98328#98328#98328#98328
Vieux sage
Race : PNJ
Date d'inscription : 14/01/2008
Nombre de messages : 2078
Emploi/loisirs : Fondateur
Yens : 2214
Date d'inscription : 14/01/2008
Nombre de messages : 2078
Emploi/loisirs : Fondateur
Yens : 2214
Dim 12 Aoû 2018 - 15:52
Sénat
« Hémicycle »
Le maître de cérémonie s’avance devant le pupitre. Il transmet les messages des absents. Albericht von Reizel a décidé d’ignorer volontairement la convocation et tient à faire savoir qu’il se sent insulté par ce manque de respect. Aussi le siège reste-il inoccupé. Même son représentant, son fils Erik, a suivi son avis et ne s’est pas présenté. Kjell Månenheim a prévenu il y a quelques heures qu’un impératif le retenait ailleurs et ne pourra être présent non plus. Yesfir Izbranova est toujours absente, mais n’a transmis aucun message. Bradley Dwight Hodgkin sera comme d’habitude officiellement représenté par Rosalie Archet. L’homme déclare la séance ouverte, et donne la parole à Metuselah Shidara, qui a proposé un ordre du jour.
Metuselah Shidara#98452#98452#98452#98452#98452#98452
Vampire Level A - Chef du clan Shidara
Race : Vampire
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Avatar : Gemini Saint
Date d'inscription : 25/08/2014
Nombre de messages : 140
Emploi/loisirs : Chef de la Famille Shidara
Yens : 199
Feuille de personnage
Pouvoirs / sorts / dons:
Objets utilisables en rp:
Ven 24 Aoû 2018 - 16:35
Quel ironie. Voir les gens de sa communauté se réunir ainsi, sous son instruction direct, de rangs et d’échelles différentes. Les actes de bienvenus dénotaient une relation en dehors du sénat que le vieux renard ne pouvait s’empêcher de soulever intérieurement. Il était également intéressant de voir les actes et réactions de chacun à son égard. En un sens, cela était parlant de l'intérêt qu'on lui portait et de la considération qu'on lui accordait. Bon, il ne pouvait pas trop leur en vouloir, au fond. Après tout, il était vrai que la majorité d'entre eux n'étaient de que des jeunes vampires...
Néanmoins, chaque personnes ici présente avait son importance, dans la société vampirique ou dans leur clan, suffisamment pour représenter l'ensemble des vampires dans une salle trop étroite pour leurs propres peuples, et trop grande pour autre chose que des être de son niveau. La simple nuance de rang était une échelle, une différenciation dans sa propre espère plus claire encore que chez les humains et leurs codes couleurs à la con. Sauf que si les codes couleurs n'étaient pas respectés chez les humains -les blancs soit-disant supérieurs se faisant prendre bagdad par les autres en règle générale-, la, les rangs étaient une nuance plus absolue.
Mais en ce lieu, un rang A égalait un rang C. C'était frustrant, mais amusant.
Idiot, aussi.
Enfin. A défaut de ne pas respecter ses codes raciaux, au moins devait-il respecter les règles de l'hospitalité, fort claire entre ces murs.
Une level D ?
Ici ?
Avec un moment d'absence, Metuselah Shidara reçut l'information. La présence d'une level D était rare. Très, très, très rare. En sa présence du moins. Qui survivait, encore plus. Qui n'était pas esclave sinon. Mais un level D qui était bien habillée, comme cela, au sénat ?
Hum. Peut-être devrait-il leur prêter un peu plus d'intérêt ? Mais elle lui revint, quoiqu' un peu tardivement. Elle était liée aux Dwight Hodking. Il l'avait déjà croisé, mais comme Metuselah avait toujours porté un intérêt absolument fou aux différents sénats, il n'était pas surprenant qu'il l'ait « rangée » quelque part dans un casier poussiéreux de son cerveau. Toutefois, à présent que les connections se refaisaient dans sa tête, il la remettait.
Et dénota que malgré tout, elle n'était pas dénuée d'une certaine politesse. A défaut de respecter son rang, il pouvait respecter son éducation. Surtout comparé à l'autre.
Il put donc lui rendre sa salutation sans complexe, avec un baisemain, comme le veut un duo bien éduqué.
Bienvenu parmi nous. Je crains avoir oublié pendant un instant votre rôle tenue pendant les précédents sénats, veuillez me pardonner.
La farce, c'était que il était en partie vrai. Bah, iul n'y avait pas de mal à ce qu'on le croit capable d'oublier un peu.
Après tout, il était un coucou desséché comparé à eux tous.
A la suite vint un rang B, Raphael de la Roche. La vérité , la strict vérité, c'était que Metuselah le connaissait mal. Un rang B qui avait sa place dans son clan, mais... il en avait que très peu entendu parlé. Néanmoins, ce dont il avait entendu parler suffisait pour qu'il réagisse convenablement. Cela commençait à dater, certainement, mais ce que ce jeune vampire avait vécu. Aussi, quand il le salua, ce fut avec une certaine chaleur.
Bienvenu parmi nous, Monsieur de la Roche.
Je crains être un peu en retard, mais... sachez que je compatis. Sincèrement. J'espère que vous ne revivrez jamais pareil perte.
Une salutation sincère, et il fallait le dire, pleine de bonnes volontés.
L'ironie ? Avec sa réputation, le vampire savait parfaitement que cela serait mal tourné . Enfin, étant jeune, il y avait des chances pour que ils ignorent nombre de ses propres expériences, mais il était plus que probable que cela soit vu comme une menace que comme une véritable empathie.
L'ironie étant que le vampire était sincère. Perdre son âme sœur était une chose que même lui n'oserait jamais infligé à autrui, sauf pour détruire quelqu'un. C'était ainsi que l'on concevait le véritable désespoir et une souffrance capable de faire naître des monstres, et c'était sans nul doute un point de non-retour dont peu de personnes avaient conscience. Quand on veut se faire un ennemi mortel ; ce n'est pas en tuant une famille entière que l'on va avoir une Némésis. C'est quand on abat l'être unique dans le cœur d'un individu.
Hors, le vampire faisait attention à ne jamais avoir de Nemesis pour cette raison. Ainsi, aussi salop soit-il, il pouvait garder un levier et ne pas dépasser le point de la mort mutuelle.
A l'exception des homosexuels. Mais c'est normal, l'autre en face n'est pas vraiment l'âme sœur, n'est-ce pas ? Les Dieux ont divisés les individus entre Homme et Femme, donc cela ne comptait pas.
Et , ayant Lilith à ses côtés, croire en cette chose était essentiel pour lui...
Et comme on est abonné au rang B, la suivante pointa le bout de son nez. Celle-ci l'évita un peu plus rapidement que les précédents, se contenant d'une courbette polie, comme si elle avait peur -ou reçu l'instruction?- de la distance. Il la connaissait que très peu, de fait, seul son nom ne lui était pas inconnu. On la disait également compétente dans son domaine, sans pour autant avoisiner le génie, malheureusement ?
En revanche, on la disait capable de chier des nouilles par le cul. Et ça, ça ne manquait pas d'un certains attrait. Toutefois, il n'en savait pas assez pour juger.
Avec une courbette, il lui rendit sa salutation.
Enchanté, miss Lawford. J'ose espérer que vous ne vous ennuierez point.
Il en doutait, mais bon.Toutefois...
Toutefois, le prochain fut moins délicat ? Junya Ryan... Il était souvent présent, par principe, à toutes formes d'invitations,mais n'avait jamais manqué de placé les poings sur la table quand on le dérangeait. Mais Metuselah devait admettre que celui-ci était fort peu docile en règle général.
Enfin, il n'avait pas voulu s'ennuyer a faire une invitation personnalisée, en vérité. Déja qu'il respectait assez peu le principe de Sénat, c'était un cas particulier -et personnel- qui l'amenait la.
Et aussi une certaine forme de curiosité.
Il ne put s’empêcher de répondre avec son plus beau sourire. Pas celui dénuée de mauvaise foi ou de sarcasme, non. Un sourire qui trahissait un certain plaisir, alors qu'il répondait à sa salutation avec une chaleur presque immunisée au regard polaire
Sieur Ryan ! Il n'y aurai pas plus de rang de notre condition que de participants au sénat en règle général, sachez que vous auriez été invité avec tout le respect qui vous aurais été dû. Mais comme la majorité envoie des laquais, je n'en ressentais point le besoin.
Toutefois, votre présence m'honore. Je manque d'habitude dans ce genre d'invitation, j'en suis navré. A force de voir laquais a la place de chefs de clan, je me mélange les pinceaux, vous comprenez.
Une expression souriante, un air détendu et une flegme apparente, avec un petit quelque chose de critique dans sa façon de mettre en relation l'invitation et le sénat. Il fit preuve de bonne volonté après cela, bien que cela soit plus une sorte de conclusion que d'une véritable réponse..
Vous verrez. Mais cela étant dit, je note du coup de vous présenter des invitations adaptées, les prochaines fois, en comptant sur votre présence à chacune d'entre elles avec impatience ! -ou une déclinaison en bonne et due forme dans le cas contraire-.
...
Un sourire magnifique, avec des dents resplendissantes, quoi de plus agréable ?
Enfin. Malgré ce qu'il disait, il avait intérieurement prit note des plaintes du Ryan. Toutefois, rappeler certains principes aux dits chefs de clan ne faisait pas de mal.
Le suivant ne manquait pas d'intérêt. Alessio di Altiero, un jeune chef rompu à l'étiquette, et que Ahren avait surnommé affectueusement la « tête de lave ». Metuselah avait toujours trouvé cela adéquat au premier degré, moins au second, car le rang A avait rarement éclaté de ses gonds à sa connaissances, et disposait même d'un calme et d'une mélancolie que le vieux respectait. Il savait à quoi cela était du. Cela se lisait, en réalité, même s'il ne s'était pas informé, il l'aurait deviné..
Toutefois, il était ironique de voir que sa réputation avait écourté leurs poignets de mains, presque le miroir du précédent invité.
Toutefois, il ne desserra pas tout de suite sa poigne, afin de placer deux ou trois phrases à son attention.
je suis heureux de vous compter parmi nous, Sieur di Altiero.
Je serais heureux de converser avec vous en des termes moins formelles. Bien que vous soyez jeune, je ne saurais négliger votre vécu...
Bien que vous n'en ayez cure, sachez que vous avez ma sympathie.
Puis, vint Jess. La jeune vampire qui était indirectement responsable de la présence de tous ici présent. Jessica Duchannes. Une des rang B les plus prometteurs, et en tout cas celle qui avait attiré son intérêt et une certaine forme de considération inattendue. De toutes les femmes qu'il avait croisé ses derniers temps, c'était l'une des rares -voir la seule- à s'être opposé à lui avec autant de hargne, tout en conservant une partie de sa raison, suffisamment pour oser fouiner dans ses pattes et lui proposer un marché.
A cet agréable souvenir, il ne put s'empecher de sourire. Un sourire semi-hilare, en la voyant derrière la tête de lave, la fixant un instant et oubliant le reste.
Elle était belle, c'était indéniable. Incroyablement belle. Belle et intouchable de ses mains, une perle rare qu'il ne pourrait jamais toucher autrement qu'en la brisant. Il en était réduit à la désirer en ayant conscience qu'il ne l'aurait jamais, et c'était un jeu, un jugement, qui le rendait vivant ces derniers temps. Bien sur, il n'était pas obnubilé par elle, mais par tout les dieux, s'il pouvait la posséder ne serait-ce qu'un instant, même le nectar le plus cher au monde n'aurait pas cette saveur fugace.
Pourtant, en se rappelant son marché avec, et le passage dans sa demeure, il ne pouvait s'empêcher de sourire de toutes ses dents, et de rire intérieurement.
Mademoiselle Duchannes. Un plaisir de vous revoir aussi tôt... *
Une petite discussion s’ensuivit, ou Metuselah put admirer avec une certaine admiration le talent de la jeune femme à creuser sa propre tombe. *
Il fut toutefois bon prince, et plaça ses derniers mots en annonce de l'anneau de fiançailles qu'elle avait en main. Un événement qui méritait considération, même pour une rang B.
Avec son air amicale, il le regarda partir, avant de se pencher sur un des membres du clan de la tête de lave. Sergio Galardi. Il avait déjà eu affaire à lui, ou un de ses associés mutuellement, pour affaires dans la société humaine notamment.
La joie de tenir des entreprises humaines...
Il put s'incliner en retour, presque professionnel, et dans les faits, c'était important de garder une relation professionnelle dans ce genre de situation.
Monsieur Galardi. Nul doute que votre jugement pourra se révéler aussi sage qu'il ne l'a jamais été. Un plaisir de vous croiser ici.
Et il semblerait que certaines têtes qu'il espérait n'était pas encore arrivé. Trois chefs de famille sur sept.
… Ouai, le résultat du sénat était vraiment probant sur l'implication des clans dans la communauté avec ça. Allez, quatre si on comptait miss Archer, qui malgré son rang était quand même la représentante de Dwight Hodking, et une représentante envers qui son chef plaçait toute sa confiance.
Une blague, sérieusement.
Quand le Maître de Cérémonie annonça les débuts de la scène, Metuselah rentra dans la salle avec une sorte de soupir retenu. Reiziel, offensé... Enfin, de base cet homme se mêlait rarement des affaires vampiriques. Månenheim était excusé, pardonné donc. Quand à Ibraznov... difficile à juger.
Enfin.
Quand on lui laissa l'ordre, l'ancêtre adressa un sourire de convenance au maitre de cérémonie et se plaça au centre, devant le pupitre, la ou devait se tenir ceux qui parlaient. Il activa le micro-projecteurs, et après quelques manipulations, se mit à prendre la parole.
Bien. Tout d'abord, merci à vous de vous être déplacé pour cet événement. J'aurai, suite à cet entretiens, potentiellement trois vote à proposer, bien évidemment sauf si changement de programme à votre initiative à tous. Le premier vote va venir rapidement avec l'ordre du jour... Hop !
Avec une petite tappe sur une touche, une scène apparut derrière lui. Une vidéo de lycan enragé, survitaminé, et dévastait tout ce qui lui passait sous la main.
Pour ceux qui se renseignaient, c'était la la scène qui avait frappé le Monde de la Nuit il y a quelques temps. Pour les autres, voilà qui était fait.
Je n'insulterai pas votre intelligence à tous, je pense que nombre d'entre vous connaissent déjà cette scène, voir tous. C'est le mal qui a frappé les lycans dernièrement, et qui a mit à mal la discrétion de leurs espèce parmi les humains.
Les journaux en ont fait la une, donc je pense que cela est à présent sur nombres de lèvres.
Et, ne nous voilons pas la face, l'imagination humaine faisant des merveilles, la notre également, merci Underworld.
VOICI DONC LE PREMIER VOTE !
Ce mal qui atteint les lycans peut également nous éclairer sur leurs faiblesses, et potentiellement leurs mortalités. Si nous laissons cela se faire, il est fort probable que cela nous amène à une sorte de génocide.
Cela est le premier choix. En profiter ? Après tout, ils sont suffisamment dangereux pour beaucoup d'entre nous.
Avec une dextéritée due à l'age, il prit sa canne et pointa un bout de la video ou il se regénérait.
Toutefois, ce mal qui les atteints ne semble toucher que eux. Une dégénérescence ? Une influence extérieur ? Il est fort probable que cela n'affecte que eux et soit un défaut dans leur création, mais si tel était le cas, les premiers nés ou les derniers seraient seraient les plus touchés. Hors, cela n'a pas l'air d'avoir lieu.
Mais il demeure possible que cela ne soit qu'une dégénérescence, en effet. Auquel cas, on ne pourrait pas y faire grand-chose. Laisser les choses se faire par impuissance?
Avec un petit sourire, il commença à faire tournoyer négligemment sa canne.
Avec un geste du doigt, il lacha la bombe.
Derrière lui, une figure. Une figure qui n'était en théorie inconnue de personne d'assez éduqué. La figure d'un Hunter.
Ou bien il s'agit d'un mal conçu par les mêmes qui nous traque, parce que ils ont perdu le contrôle de ce qu'ils désiraient créer... Un mal qui se révélerait spécifique, et donc contrôlable et malléable à souhait. Pour ceux qui ont vu le comics de Batman : La Mascarade, avec le Joker qui adapte son poison à chacun des membres de la Justice League, c'est une bonne comparaison.
Entendons-nous bien, je n'accuse pas les Hunter. Mais la possibilité d'un extérieur, quel qu’il soit, de provoquer cela est une chose. Auquel cas, nous faudrait-il... les aider ?
Le premier vote peut commencer.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum