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Mer 11 Mar 2020 - 12:43
Anzu prit la liberté de nous présenter tous les deux au vampire. Ce n’était pas très malin de donner nos noms de famille, car en cas d’échec de notre part à intervenir et de fuite d’un suspect, il en irait de la sécurité de nos proches. Moindre mal pour une louve, mais pas pour des humains. Toutefois, comme son approche s’orientait sur la diplomatie, cela était à son crédit. Cela ne pouvait que mettre en de bonnes dispositions le vampire qui verrait cela comme un engagement de sa part.
Elle ne nous présenta pas comme des chasseurs de vampires d’entrée de jeu. C’était un pari risqué, car pour quelles raisons pouvions-nous chercher les disparus ? Un prêtre et une cheffe de meute. Il semblait évident que je ne pouvais pas rester là sans parler, sans quoi elle trouverait sa louche également que je n’essaye pas d’arrondir les angles. J’étais obligé d’enchérir sur la vérité pour aider au dialogue maintenant.
Il était d’un calme olympien ce vampire. Il tendit une main vers le vite et une chaise s’envola à une vitesse vertigineuse vers lui pour se fixer derrière ses jambes et lui permettre de s’assoir. C’était un trône vétuste, mais il était là avec une telle assurance et un tel charisme, que cela avait presque l’allure d’un seigneur sur son trône.
Comment allez-vous réagir Taena-san...
Elle ne nous présenta pas comme des chasseurs de vampires d’entrée de jeu. C’était un pari risqué, car pour quelles raisons pouvions-nous chercher les disparus ? Un prêtre et une cheffe de meute. Il semblait évident que je ne pouvais pas rester là sans parler, sans quoi elle trouverait sa louche également que je n’essaye pas d’arrondir les angles. J’étais obligé d’enchérir sur la vérité pour aider au dialogue maintenant.
Riku ▬ Nous sommes des enquêteurs du surnaturel et il nous ait apparu que l’accident de voiture qui s’est produit à plus d’une demie heure d’ici impliquait ces trois personne et vous-même.Le vampire ne répondit pas à nos sollicitations et présentations, préfèrent attendre. Son regard s’illumina alors lorsqu’Anzu parla de parler aux trois personnes flottant au-dessus de leur destin funeste.
Vampire inconnu ▬ Il est facile de voir que vous avec évaluer les risques tous les deux d’une tentative d’affrontement. Je serais vous miss louve je ne ferais rien.Je sentis une pression sur mon corps à la prononciation de ses mots. Je tournais avec difficulté ma tête vers ma partenaire. La difficulté d’un aussi simple mouvement étirait mon visage et le déformait par la crispation.
Vampire inconnu ▬ N’insultez pas mon intelligence, ou je devrais briser la nuque de votre ami avant même que vous ayez atteint le premier humain qui chutera vers sa mort. Voulez-vous ?Pour le coup, on pouvait dire qu’il était très convaincant. J’étais vraiment en stress sur le coup et mon cœur s’était emballé suite à la pression sur mon corps qui n’était pas prévu au programme.
Il était d’un calme olympien ce vampire. Il tendit une main vers le vite et une chaise s’envola à une vitesse vertigineuse vers lui pour se fixer derrière ses jambes et lui permettre de s’assoir. C’était un trône vétuste, mais il était là avec une telle assurance et un tel charisme, que cela avait presque l’allure d’un seigneur sur son trône.
Vampire inconnu ▬ Que pensez-vous donc avoir à dire à ce bétail donc ? Que dit-on à un animal avant de faire tomber le couperet sur la nuque ?J’avais hâte de voir la réaction d’Anzu, car ce n’était pas anodin d’utiliser ce langage. Il parlait d’animaux pour les humains, à une lycane. Il engageait dans son dialogue des termes qui ne pouvaient que la faire réagir. Les vampires ont souvent qualifié les lycans d’animaux. En plus de ça, elle qui est pharmacienne, même si elle n’a accordé pas forcément de crédit aux humains a tout de même fait médecine et donc dédié sa vie professionnelle à les soigner. Maintenant que c’est une chevalière, elle a dédié sa vie à les protéger aussi.
Comment allez-vous réagir Taena-san...
Etilya sur DK RPG
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Mer 11 Mar 2020 - 21:46
Anzu déchanta assez vite. Alors qu'elle s'évertuait à mettre ses réserves de côté, le vampire enchaîna automatiquement sur des menaces suite à leur présentation. Aussitôt, l'homme aux cheveux ébènes mit à exécution son avertissement, en usant de son pouvoir sur son mentor. Elle l'avait senti rapidement, lorsque son cœur se mit à s'affoler au même titre que son visage se crispa dans une plainte muette.
Par réflexe, la jeune femme fit un pas en avant pour se placer entre Riku et lui, quand bien même elle devinait que son don s'exerçait à distance et que son propre corps ne ferait pas obstacle s'il voulait lui briser la nuque. Mais c'était suffisant pour faire monter la louve en pression. Non pas par crainte, mais par pure colère, qui fut vite rattrapée par un certain mépris à l'égard de cette espèce qu'elle trouvait plus répugnante que le reste.
Ces grandes manières, cette assurance, cette confiance et cette sale habitude que de se jucher comme supérieur alors qu'à cet instant, Anzu le trouvait seulement pathétique. Pourquoi s'en prendre à lui ? Pour lui faire peur ? Pour lui faire perdre le contrôle ? Pour lui montrer qui était le maître ? Elle ne lui laisserait pas ce plaisir, juste parce que monsieur le vampire se pensait plus futé que le reste. C'était même une erreur indéniable que de s'en prendre ainsi à son entourage. Mais là devait être son but : la faire sortir de ses gongs. Et ça pourrait bien fonctionner, en vue de l'humeur massacrante qui prenait place dans ses fibres.
Ses rétines bleues écarlates crépitaient intensément dans les rayons tirés par la robe d'une nuit de printemps. Elle lui aurait bien jeté à la figure que son attitude à elle-seule suffisait à remettre son intelligence en doute, mais elle se retint fermement de crainte de devoir essuyer un incident fâcheux. Mais son instinct dont elle avait réussi à se dissocier grâce à une pression sur son empathie, revenait en lumière, ouvrant sa gueule béante prête à mordre. Mais à la place, grâce à un effort surhumain mais symbolique, son expression resta glaciale et sévère. Enfin, sa voix imperturbable jaillissait pour ricocher dans la carcasse du laboratoire, rétorquant posément mais d'une façon si stricte, que les murs auraient pu en trembler.
-Ça suffit.
Si elle s'écoutait à cet instant précis, elle tournerait les talons et s'en irait sans demander son reste, en le laissant à sa sinistre exécution. Elle pensait que ni l'un ni l'autre ne méritait décemment sa clémence ou sa compréhension. Qu'ils périssent, elle n'en avait rien à foutre. De plus, elle ne voulait pas prendre le risque de perdre Riku en chemin, elle le vivrait terriblement mal. Toutefois, ce fut sur cette dernière réflexion qu'elle rassembla sa patience et fit preuve d'une détermination aiguisée. Elle ne voulait pas prendre de risque et devait aller jusqu'au bout désormais. Le duel était lancé. Et la louve, comme il la nommait, ne manquerait de remettre cet ange du diable à sa place.
Au moins maintenant, elle avait une connaissance précise d'une de ses compétences, lorsqu'il amena une chaise virevoltante à lui pour s'y poser tout en grâce et en élégance. Ce constat la mettait davantage dans une position délicate, puisqu'il était donc apte à la balayer aisément, en tout cas sous sa forme humanoïde. Il pouvait bien être très doué, sa masse sous forme totale lui donnerait clairement du fil à retordre. Mais si elle ne craignait pas d'être tordue dans tous les sens grâce à sa faculté de régénération instantanée, c'était moins le cas pour son cher collègue.
Clairement, il parlait des mortels comme des animaux sans aucune valeur. Ce n'était pas une chose qui la surprenait, d'autant plus qu'elle partageait intimement son avis. Au même titre qu'elle ressentait une rancœur amère envers les vampires. Enfin tout du moins, à une certaine époque. La situation avait changé depuis qu'elle avait intégré les chevaliers des ombres, dont la responsabilité consistait à nouer des liens entre toutes les espèces et assurer des bases solides. Mais cela ne signifiait pas pour autant devoir apprécier tout le monde et tout cautionner. Toutefois, son rôle incombait de passer outre ses préjugés et elle s'y était résolue, malgré la perspective douloureuse de devoir se remettre en question. Elle devait se montrer la plus juste possible.
A cette remarque, elle leva alors le nez vers ces trois vers de terre qui pendouillaient au fil d'un sort sinistre. Qu'est ce qu'elle avait bien à dire à du bétail ? Pas grand chose. A part peut-être « Vous l'avez cherché, vous payez en conséquence. » Mais le comportement de cet inconnu, qui n'avait même pas mentionné son identité, n'était pas excusable pour autant. Alors à vrai dire, elle avait bien une question à poser... Une seule.
Elle baissa donc à nouveau son regard sur sa silhouette trônant avant de s'adresser à lui tout en le fixant intensément.
-Vous avez mis énormément d'efforts à l'ouvrage, pour du bétail. C'est presque leur accorder trop de considération, à moins que cela ne vous tienne réellement à cœur.
Elle l'observait, inflexible, dans une expression terne mais glaciale.
-Il y a deux choses qui me tiennent à cœur, pour tout vous dire. La première, il s'agit de mon entourage. La seconde, il s'agit d'être la plus juste et droite possible.
A ces mots, d'un geste lent afin de ne pas alarmer son interlocuteur, elle délogea un CD de sa poche comme pièce à conviction, qu'elle avait pris soin de garder sous le coude. Puis, elle le brandit devant elle pour le lui montrer, avant de le lancer comme un frisbee juste à ses pieds. Elle devinait qu'il saurait se souvenir des images terrifiantes de ce disque.
-Je n'aurais qu'une chose à demander. Une chose que vous avez sûrement omis et je ne peux décemment pas vous en tenir rigueur puisque vous n'y voyez pas l'intérêt. Mais moi, si. Et cette demande est simplement : Pourquoi ?
Quelle raison avait poussé cet homme à traquer du vampire ? Quel motif ? Elle connaissait celle de cet homme en uniforme, mais elle n'avait pas de relief sur le scientifique fou.
Pourquoi ?
Elle leva encore ses rétines vers les cibles, sans aucune once de chaleur ou de compassion.
Cette démonstration visait à lui faire entendre que la haine, n'engendrait que la haine, dans un cercle infini. Si cet humain avait agi ainsi parce qu'il avait subi un préjudice, alors il était plus compréhensible qu'il se soit consumé dans la déraison, causant d'énormes dégâts. Même si au final, les deux camps demeuraient condamnables à ses yeux, puisque celui assis devant elle, cherchait aussi à supprimer ses deux filles qui n'avaient, peut-être, rien à voir dans ces affaires. Le problème, était qu'il n'avait aucune empathie pour les humains. Difficile donc de lui faire entendre raison. Néanmoins, si ces œuvres étaient une fascination pour la torture, alors elle ne répondait plus de rien pour la « victime » au dessus de la cuvette. Après tout, si Anzu mettait la main sur les personnes ayant propagées le virus, elle ne leur aurait laissé aucune chance.
Tout du moins, il fallait qu'elle agisse en tant qu'hunter et non en tant qu'elle-même. Elle avait bien conscience que personne, pas même ce vampire, n'était apte à juger de qui devait mourir, qu'importe son statut ou son rang. La décision relevait de la responsabilité des chevaliers, afin d'éviter de faire des vagues et neutraliser le problème et parce que cela leur incombait plutôt que de faire justice soi-même. Si ce vampire s'exécutait, alors il acquiesçait les ennuis qui iront avec. Et si Riku et Anzu pouvaient récupérer ces trois personnes, l'annonce officielle de leur serment sur mesure lui éviterait du tort.
-En tant que chevalière des ombres, c'est ce que je souhaite savoir, qu'importe le motif et qu'importe l'importance que cela puisse avoir à vos yeux. C'est notre rôle, de comprendre dans l'ensemble avant de composer la suite.
Par réflexe, la jeune femme fit un pas en avant pour se placer entre Riku et lui, quand bien même elle devinait que son don s'exerçait à distance et que son propre corps ne ferait pas obstacle s'il voulait lui briser la nuque. Mais c'était suffisant pour faire monter la louve en pression. Non pas par crainte, mais par pure colère, qui fut vite rattrapée par un certain mépris à l'égard de cette espèce qu'elle trouvait plus répugnante que le reste.
Ces grandes manières, cette assurance, cette confiance et cette sale habitude que de se jucher comme supérieur alors qu'à cet instant, Anzu le trouvait seulement pathétique. Pourquoi s'en prendre à lui ? Pour lui faire peur ? Pour lui faire perdre le contrôle ? Pour lui montrer qui était le maître ? Elle ne lui laisserait pas ce plaisir, juste parce que monsieur le vampire se pensait plus futé que le reste. C'était même une erreur indéniable que de s'en prendre ainsi à son entourage. Mais là devait être son but : la faire sortir de ses gongs. Et ça pourrait bien fonctionner, en vue de l'humeur massacrante qui prenait place dans ses fibres.
Ses rétines bleues écarlates crépitaient intensément dans les rayons tirés par la robe d'une nuit de printemps. Elle lui aurait bien jeté à la figure que son attitude à elle-seule suffisait à remettre son intelligence en doute, mais elle se retint fermement de crainte de devoir essuyer un incident fâcheux. Mais son instinct dont elle avait réussi à se dissocier grâce à une pression sur son empathie, revenait en lumière, ouvrant sa gueule béante prête à mordre. Mais à la place, grâce à un effort surhumain mais symbolique, son expression resta glaciale et sévère. Enfin, sa voix imperturbable jaillissait pour ricocher dans la carcasse du laboratoire, rétorquant posément mais d'une façon si stricte, que les murs auraient pu en trembler.
-Ça suffit.
Si elle s'écoutait à cet instant précis, elle tournerait les talons et s'en irait sans demander son reste, en le laissant à sa sinistre exécution. Elle pensait que ni l'un ni l'autre ne méritait décemment sa clémence ou sa compréhension. Qu'ils périssent, elle n'en avait rien à foutre. De plus, elle ne voulait pas prendre le risque de perdre Riku en chemin, elle le vivrait terriblement mal. Toutefois, ce fut sur cette dernière réflexion qu'elle rassembla sa patience et fit preuve d'une détermination aiguisée. Elle ne voulait pas prendre de risque et devait aller jusqu'au bout désormais. Le duel était lancé. Et la louve, comme il la nommait, ne manquerait de remettre cet ange du diable à sa place.
Au moins maintenant, elle avait une connaissance précise d'une de ses compétences, lorsqu'il amena une chaise virevoltante à lui pour s'y poser tout en grâce et en élégance. Ce constat la mettait davantage dans une position délicate, puisqu'il était donc apte à la balayer aisément, en tout cas sous sa forme humanoïde. Il pouvait bien être très doué, sa masse sous forme totale lui donnerait clairement du fil à retordre. Mais si elle ne craignait pas d'être tordue dans tous les sens grâce à sa faculté de régénération instantanée, c'était moins le cas pour son cher collègue.
Clairement, il parlait des mortels comme des animaux sans aucune valeur. Ce n'était pas une chose qui la surprenait, d'autant plus qu'elle partageait intimement son avis. Au même titre qu'elle ressentait une rancœur amère envers les vampires. Enfin tout du moins, à une certaine époque. La situation avait changé depuis qu'elle avait intégré les chevaliers des ombres, dont la responsabilité consistait à nouer des liens entre toutes les espèces et assurer des bases solides. Mais cela ne signifiait pas pour autant devoir apprécier tout le monde et tout cautionner. Toutefois, son rôle incombait de passer outre ses préjugés et elle s'y était résolue, malgré la perspective douloureuse de devoir se remettre en question. Elle devait se montrer la plus juste possible.
A cette remarque, elle leva alors le nez vers ces trois vers de terre qui pendouillaient au fil d'un sort sinistre. Qu'est ce qu'elle avait bien à dire à du bétail ? Pas grand chose. A part peut-être « Vous l'avez cherché, vous payez en conséquence. » Mais le comportement de cet inconnu, qui n'avait même pas mentionné son identité, n'était pas excusable pour autant. Alors à vrai dire, elle avait bien une question à poser... Une seule.
Elle baissa donc à nouveau son regard sur sa silhouette trônant avant de s'adresser à lui tout en le fixant intensément.
-Vous avez mis énormément d'efforts à l'ouvrage, pour du bétail. C'est presque leur accorder trop de considération, à moins que cela ne vous tienne réellement à cœur.
Elle l'observait, inflexible, dans une expression terne mais glaciale.
-Il y a deux choses qui me tiennent à cœur, pour tout vous dire. La première, il s'agit de mon entourage. La seconde, il s'agit d'être la plus juste et droite possible.
A ces mots, d'un geste lent afin de ne pas alarmer son interlocuteur, elle délogea un CD de sa poche comme pièce à conviction, qu'elle avait pris soin de garder sous le coude. Puis, elle le brandit devant elle pour le lui montrer, avant de le lancer comme un frisbee juste à ses pieds. Elle devinait qu'il saurait se souvenir des images terrifiantes de ce disque.
-Je n'aurais qu'une chose à demander. Une chose que vous avez sûrement omis et je ne peux décemment pas vous en tenir rigueur puisque vous n'y voyez pas l'intérêt. Mais moi, si. Et cette demande est simplement : Pourquoi ?
Quelle raison avait poussé cet homme à traquer du vampire ? Quel motif ? Elle connaissait celle de cet homme en uniforme, mais elle n'avait pas de relief sur le scientifique fou.
Pourquoi ?
Elle leva encore ses rétines vers les cibles, sans aucune once de chaleur ou de compassion.
Cette démonstration visait à lui faire entendre que la haine, n'engendrait que la haine, dans un cercle infini. Si cet humain avait agi ainsi parce qu'il avait subi un préjudice, alors il était plus compréhensible qu'il se soit consumé dans la déraison, causant d'énormes dégâts. Même si au final, les deux camps demeuraient condamnables à ses yeux, puisque celui assis devant elle, cherchait aussi à supprimer ses deux filles qui n'avaient, peut-être, rien à voir dans ces affaires. Le problème, était qu'il n'avait aucune empathie pour les humains. Difficile donc de lui faire entendre raison. Néanmoins, si ces œuvres étaient une fascination pour la torture, alors elle ne répondait plus de rien pour la « victime » au dessus de la cuvette. Après tout, si Anzu mettait la main sur les personnes ayant propagées le virus, elle ne leur aurait laissé aucune chance.
Tout du moins, il fallait qu'elle agisse en tant qu'hunter et non en tant qu'elle-même. Elle avait bien conscience que personne, pas même ce vampire, n'était apte à juger de qui devait mourir, qu'importe son statut ou son rang. La décision relevait de la responsabilité des chevaliers, afin d'éviter de faire des vagues et neutraliser le problème et parce que cela leur incombait plutôt que de faire justice soi-même. Si ce vampire s'exécutait, alors il acquiesçait les ennuis qui iront avec. Et si Riku et Anzu pouvaient récupérer ces trois personnes, l'annonce officielle de leur serment sur mesure lui éviterait du tort.
-En tant que chevalière des ombres, c'est ce que je souhaite savoir, qu'importe le motif et qu'importe l'importance que cela puisse avoir à vos yeux. C'est notre rôle, de comprendre dans l'ensemble avant de composer la suite.
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Ven 20 Mar 2020 - 19:55
Tout ne se passait pas exactement comme prévu pour moi, mais pour Anzu, cela devait être une lutte intérieure parfaitement terrible. Elle qui n’avait pas vraiment de grande opinion des humains lorsque je l’ai connu et qui était loin de porter dans son cœur les vampires.
Elle n’a pas connu directement les laboratoires, mais portait le deuil d’une mère et la détresse d’un père. Anzu avait contemplé les ravages que cette époque et les atrocités vraisemblables y ayant eu cours ont pu laisser comme séquelles sur un esprit. C’était peut-être cruel de ma part de lui avoir concocté une épreuve aussi rude psychologiquement et aussi subtile d’un point de vue d’enquêteur, mais il fallait qu’elle soit l’une des meilleurs d’entre nous. Il ne fallait surtout pas qu’elle se repose sur sa nature et les avantages qu’elle avait par rapport à d’autres chasseurs. Je voulais qu’elle passe à un nouveau chapitre de sa vie et le fasse bien.
Je pu voir les yeux de la louve montrer sa véritable nature sous le coup de la colère surement et c’est à ce moment précis que le vampire a décidé de relâcher son emprise sur moi. Je pouvais respirer un peu plus maintenant que mes mouvements n’étaient plus entravés.
Anzu en avait vraiment dans les tripes de tenir tête ainsi à un level A, mais elle n’avait pas vraiment le choix maintenant que nous étions en face de lui. C’était le seul moyen de le faire plier de toute évidence. Il fallait qu’elle arrive à entrer dans sa tête pour qu’il admette les choses, ou en tout cas, qu’il nous laisse gérer la suite des événements. Ce n’était pas un exercice facile, d’autant que j’avais laissé carte blanche au vampire de décider si la répartie de la demoiselle serait suffisante à ses yeux. C’était un autre challenge en soi, car son sort n’était pas vraiment entre mes mains.
Je ne savais pas bien qui était ce vampire, tout ce que je savais, c’est qu’Aaren avait user de contacts lui étant propre pour demander un service à un ami à lui. J’ai donc présumé que c’était un ami de notre chef qui était venu en personne. Vu ses capacités, c’était un allié de choix...
Anzu avait raison sur le rôle de notre ordre, bien que ce n’était pas vraiment quelque chose de facile à vendre à des vampires.
Elle n’a pas connu directement les laboratoires, mais portait le deuil d’une mère et la détresse d’un père. Anzu avait contemplé les ravages que cette époque et les atrocités vraisemblables y ayant eu cours ont pu laisser comme séquelles sur un esprit. C’était peut-être cruel de ma part de lui avoir concocté une épreuve aussi rude psychologiquement et aussi subtile d’un point de vue d’enquêteur, mais il fallait qu’elle soit l’une des meilleurs d’entre nous. Il ne fallait surtout pas qu’elle se repose sur sa nature et les avantages qu’elle avait par rapport à d’autres chasseurs. Je voulais qu’elle passe à un nouveau chapitre de sa vie et le fasse bien.
Je pu voir les yeux de la louve montrer sa véritable nature sous le coup de la colère surement et c’est à ce moment précis que le vampire a décidé de relâcher son emprise sur moi. Je pouvais respirer un peu plus maintenant que mes mouvements n’étaient plus entravés.
Vampire inconnu ▬ N’y voyez aucune malice encore une fois jeune fille. Je ne faisais que me montrer pragmatique aux vues de vos yeux évaluant vos possibilités.La première répartie d’Anzu était alors cinglante, le mot bétail résonnant d’une étrange manière aussi bien dans le lieu que dans sa bouche.
Vampire inconnu ▬ Vous avez raison. C’est en effet leur donner trop d’importance. Mais il arrive parfois qu’on se démène même pour une bête.Anzu jeta alors l’un des CD qu’elle avait obtenu dans la voiture des victimes ici réunies et au bord de leur ultime instant de vie.
Anzu en avait vraiment dans les tripes de tenir tête ainsi à un level A, mais elle n’avait pas vraiment le choix maintenant que nous étions en face de lui. C’était le seul moyen de le faire plier de toute évidence. Il fallait qu’elle arrive à entrer dans sa tête pour qu’il admette les choses, ou en tout cas, qu’il nous laisse gérer la suite des événements. Ce n’était pas un exercice facile, d’autant que j’avais laissé carte blanche au vampire de décider si la répartie de la demoiselle serait suffisante à ses yeux. C’était un autre challenge en soi, car son sort n’était pas vraiment entre mes mains.
Je ne savais pas bien qui était ce vampire, tout ce que je savais, c’est qu’Aaren avait user de contacts lui étant propre pour demander un service à un ami à lui. J’ai donc présumé que c’était un ami de notre chef qui était venu en personne. Vu ses capacités, c’était un allié de choix...
Vampire inconnu ▬ J’ai presque envie de vous répondre “pourquoi pas ?” mademoiselle. Ah ah. Dit-il d’une façon cynique tout en faisant venir à lui le CD par la seule force de son esprit.Les trois individus n’avaient pas bouger un seul instant, même pas un tressaillement dans sa maîtrise. A croire qu’il avait vraiment des capacités hors du commun. Si Anzu attaquait, ce serait la fin...
Vampire inconnu ▬ Lorsqu’une bête mord, on l’abat après tout ! Enfin, quand cela est possible du moins.. Pourquoi ne ferais-je pas pareil ?Achevait-il froidement.Il y avait comme une légère pique lancer à l’état de lycane d’Anzu. Ce n’était pas très fûté de sa part, mais j’espérais qu’elle ne réponde pas à cela de façon violente. Le roseau plie lorsque le chêne casse. J’espérais qu’elle se souvienne de cela à cet instant.
Anzu avait raison sur le rôle de notre ordre, bien que ce n’était pas vraiment quelque chose de facile à vendre à des vampires.
Vampire inconnu ▬ Je connais votre ordre... je suis presque aussi vieux que lui et ai vu les ravages qu’il a fait dans mon peuple. Vous voulez la justice, mais n’est-ce pas justice que de prendre trois vies pour essayer d’en venger une qui valait cinq fois plus ?
Etilya sur DK RPG
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Ven 27 Mar 2020 - 15:36
Elle sentait une tension imminente dans chaque fibre de son être. Le duel ne se prêtait pas seulement face à ce vampire, mais se livrait aussi dans son conscient. Le plus dur, était de dissocier son instinct réel au rôle qui lui incombait dans ses responsabilités actuelles. Sa nature s’acharnait à désirer le briser en deux, ses préjugés l’invitaient à les laisser pourrir et sa fierté nouvelle lui ordonnait de rester. Un mélange chaotique, qui lui fit serrer les dents plus fort encore. Elle devait vider son esprit et projeter sa conscience sur son devoir, rien que son devoir envers l’organisation. Si Aaren lui avait confiance, elle soupçonnait qu’il y avait bien une raison. Et si elle le décevait ? Et si elle décevait son mentor qui dépensait son temps, son énergie et sa foi dans sa personne ? Cela ponctuerait seulement son impuissance, sa médiocrité et sa faiblesse. Pas tant par rapport à son appartenance au groupe, mais par rapport à elle-même. Et si elle craquait maintenant, elle n’arriverait jamais à rien.
Fais le vide, Anzu, fais le vide.
La fluctuation de ses pensées emmêlées commençait à s’apaiser alors qu’elle se concentrait pour n’agir qu’en tant que chevalier des ombres et non en bête. Et ce, même si son interlocuteur poursuivît de la positionner en minable. C'était bien là un exercice très difficile. Son vocabulaire suffisait à lui seul à démontrer sa condescendance à son égard et elle se devait de l’ignorer pour rester crédible. Il se gainait comme un être supérieur, jouant de son envergure pour la casser toujours un peu plus. Mais il ne savait pas à quel point, les lycans pouvaient avoir la mâchoire solide quand ils décidaient de vous tenir la jambe.
Il était d’ailleurs assez ironique, de considérer les humains comme des bêtes alors qu’aux yeux du monde, sa race et la sienne représentaient une forme de monstruosité crainte et admirée. Cette remarque prêtait presque à sourire, mais la jeune femme n’en avait pas le cœur. A la place, elle préférait répondre à ces idioties par un silence de plomb.
Il ramassa alors sans peine le CD jeté à terre à l’aide de son pouvoir alors qu’il ponctua cyniquement la réflexion de la louve tout à la fois. Pourquoi pas ? Elle aurait bien envie de lui rétorquer qu’il saurait répondre lui-même à sa remarque sarcastique en prenant le temps d’y réfléchir, lui si intelligent, mais elle s’abstenait de tout commentaire. Toutefois, Anzu eu tôt fait de retenir une envie irrépressible de rire alors qu’il soulignait qu’une bête qui mord, était une bête à tuer. Outre le fait qu’elle savait pertinemment que ce pique lui était adressé, ce n’était pas très fin de sa part non plus.
Quelle ironie et quelle indécence. Est-ce qu’il se rendait compte à quel point ses propos le condamnaient également lui-même ? Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille avant d’afficher un petit sourire narquois.
-Parce que vous mordez aussi ? Et pourtant, je ne vous condamne pas.
C’était l’heure de remettre les choses à leur place et Anzu avait démarré en rembarrant sa froideur sur un ton plus léger. La louve se mit ensuite à faire quelques pas, faisant mine d’observer les lieux tout en marchant doucement sans direction précise.
-Vous m’en voyez navrée, vraiment. Mais c’est là où le bat blesse. Je ne néglige pas les pertes de votre espèce et pourtant vous semblez mépriser celles que vous imputez. De plus, la justice en ce monde, n’existe pas. Vous êtes un vieux vampire comme vous dites, vous devriez le savoir. Vous pouvez bien tuer ces mortels, ça ne rendra en rien l’équivalence des êtres perdus. Ensuite, la valeur des gens et des choses, n’est que subjective, pas une vérité absolue comme vous l’insinuez. Par exemple : vous ne représentez rien pour moi et ces personnes non plus d’ailleurs. Vous n’avez aucune valeur que ce soit, à mes yeux, tout du moins. Et pourtant… Je considère votre position. Parce que mon devoir m’importe et m’invite à vous éviter de commettre un acte qui vous causerait du tort, c’est le rôle qui nous incombe. Notre mission consiste à nous montrer juste, en fonction de ce qu’il se présente à nous afin d’offrir la meilleure issue possible et ce, même si je comprends profondément votre rancœur. En tant que lycane, si j’avais les responsables de notre condition actuelle sous les yeux, j’aurais sûrement réagi de la même manière que vous. Mais vous avez laissé beaucoup trop de traces de votre passage pour qu’on puisse vous ignorer malheureusement et nous nous trouvons, que vous le vouliez ou non, mêlés à cette affaire désormais. Et nous devrons rendre des comptes tôt ou tard alors, j’aimerais réellement ne pas avoir à mentionner un geste déplorable.
Elle se stoppa, rangeant ses mains dans ses poches et leva légèrement le menton en direction des pendus. Ce vampire méprisait la vie ou surestimait beaucoup trop la sienne. Anzu faisait preuve de flegme, lui rappelant que la valeur d’un individu, ne se limitait pas seulement à son espèce. C’était plus complexe que cela, même un vampire âgé pouvait le comprendre s’il y mettait du sien. Si la louve l’avait entendu, pourquoi pas lui ? C’était d’ailleurs pour cela, qu’elle lui avait assené son exemple. Il ne lui inspirait rien, plus rien. Et pourtant, elle parvenait quand même à le comprendre et tendait à le préserver d’une poursuite ennuyeuse et inutile, parce que c’était sa nouvelle peau, qui lui offrait cette présence d’esprit. Il devait se souvenir qu’il n’était pas non plus innocent. Ni lui, si son peuple tout entier. La lycane était bien placée pour en témoigner, en cas de doute. Le mal engendre le mal, et il devait s’en rappeler. C’était même peut-être exactement pour cette raison, que le « bétail » s’était élevé dans une insulte à leur suprématie. Anzu n’en savait encore rien, et il fallait qu’elle le sache, pour mettre un terme à ce délire.
-Alors, pourquoi ? Pourquoi le mouton, est-il sorti de l’auberge pour chasser le loup ?
Fais le vide, Anzu, fais le vide.
La fluctuation de ses pensées emmêlées commençait à s’apaiser alors qu’elle se concentrait pour n’agir qu’en tant que chevalier des ombres et non en bête. Et ce, même si son interlocuteur poursuivît de la positionner en minable. C'était bien là un exercice très difficile. Son vocabulaire suffisait à lui seul à démontrer sa condescendance à son égard et elle se devait de l’ignorer pour rester crédible. Il se gainait comme un être supérieur, jouant de son envergure pour la casser toujours un peu plus. Mais il ne savait pas à quel point, les lycans pouvaient avoir la mâchoire solide quand ils décidaient de vous tenir la jambe.
Il était d’ailleurs assez ironique, de considérer les humains comme des bêtes alors qu’aux yeux du monde, sa race et la sienne représentaient une forme de monstruosité crainte et admirée. Cette remarque prêtait presque à sourire, mais la jeune femme n’en avait pas le cœur. A la place, elle préférait répondre à ces idioties par un silence de plomb.
Il ramassa alors sans peine le CD jeté à terre à l’aide de son pouvoir alors qu’il ponctua cyniquement la réflexion de la louve tout à la fois. Pourquoi pas ? Elle aurait bien envie de lui rétorquer qu’il saurait répondre lui-même à sa remarque sarcastique en prenant le temps d’y réfléchir, lui si intelligent, mais elle s’abstenait de tout commentaire. Toutefois, Anzu eu tôt fait de retenir une envie irrépressible de rire alors qu’il soulignait qu’une bête qui mord, était une bête à tuer. Outre le fait qu’elle savait pertinemment que ce pique lui était adressé, ce n’était pas très fin de sa part non plus.
Quelle ironie et quelle indécence. Est-ce qu’il se rendait compte à quel point ses propos le condamnaient également lui-même ? Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille avant d’afficher un petit sourire narquois.
-Parce que vous mordez aussi ? Et pourtant, je ne vous condamne pas.
C’était l’heure de remettre les choses à leur place et Anzu avait démarré en rembarrant sa froideur sur un ton plus léger. La louve se mit ensuite à faire quelques pas, faisant mine d’observer les lieux tout en marchant doucement sans direction précise.
-Vous m’en voyez navrée, vraiment. Mais c’est là où le bat blesse. Je ne néglige pas les pertes de votre espèce et pourtant vous semblez mépriser celles que vous imputez. De plus, la justice en ce monde, n’existe pas. Vous êtes un vieux vampire comme vous dites, vous devriez le savoir. Vous pouvez bien tuer ces mortels, ça ne rendra en rien l’équivalence des êtres perdus. Ensuite, la valeur des gens et des choses, n’est que subjective, pas une vérité absolue comme vous l’insinuez. Par exemple : vous ne représentez rien pour moi et ces personnes non plus d’ailleurs. Vous n’avez aucune valeur que ce soit, à mes yeux, tout du moins. Et pourtant… Je considère votre position. Parce que mon devoir m’importe et m’invite à vous éviter de commettre un acte qui vous causerait du tort, c’est le rôle qui nous incombe. Notre mission consiste à nous montrer juste, en fonction de ce qu’il se présente à nous afin d’offrir la meilleure issue possible et ce, même si je comprends profondément votre rancœur. En tant que lycane, si j’avais les responsables de notre condition actuelle sous les yeux, j’aurais sûrement réagi de la même manière que vous. Mais vous avez laissé beaucoup trop de traces de votre passage pour qu’on puisse vous ignorer malheureusement et nous nous trouvons, que vous le vouliez ou non, mêlés à cette affaire désormais. Et nous devrons rendre des comptes tôt ou tard alors, j’aimerais réellement ne pas avoir à mentionner un geste déplorable.
Elle se stoppa, rangeant ses mains dans ses poches et leva légèrement le menton en direction des pendus. Ce vampire méprisait la vie ou surestimait beaucoup trop la sienne. Anzu faisait preuve de flegme, lui rappelant que la valeur d’un individu, ne se limitait pas seulement à son espèce. C’était plus complexe que cela, même un vampire âgé pouvait le comprendre s’il y mettait du sien. Si la louve l’avait entendu, pourquoi pas lui ? C’était d’ailleurs pour cela, qu’elle lui avait assené son exemple. Il ne lui inspirait rien, plus rien. Et pourtant, elle parvenait quand même à le comprendre et tendait à le préserver d’une poursuite ennuyeuse et inutile, parce que c’était sa nouvelle peau, qui lui offrait cette présence d’esprit. Il devait se souvenir qu’il n’était pas non plus innocent. Ni lui, si son peuple tout entier. La lycane était bien placée pour en témoigner, en cas de doute. Le mal engendre le mal, et il devait s’en rappeler. C’était même peut-être exactement pour cette raison, que le « bétail » s’était élevé dans une insulte à leur suprématie. Anzu n’en savait encore rien, et il fallait qu’elle le sache, pour mettre un terme à ce délire.
-Alors, pourquoi ? Pourquoi le mouton, est-il sorti de l’auberge pour chasser le loup ?
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Ven 27 Mar 2020 - 18:50
Anzu était tendu, cela se voyait. Le discours du vampire devait l’atteindre que ce soit dans un sens blessant ou outrant, mais elle ne restait pas de marbre intérieurement c’était évident. À voir le sourire suffisant du vampire sur ses lèvres, lui aussi savait ce qui se passait à l’intérieur d’elle.
Il ria même de bon cœur lorsqu’elle se moqua de lui sur le fait qu’il était sans doute à mettre dans le même panier que les autres “bêtes qui mordent”. C’était étrange de voir un vampire dans une telle situation rire sans se faire prier et avec une telle désinvolture, à croire qu’il n’y avait aucun risque pour lui à rester là avec nous alors qu’il y avait pourtant une lycane en face de lui.
Je n’étais pas totalement convaincu du bienfondé de dire que ces personnes ne représentaient rien à ses yeux malgré la tâche qui était la sienne. Bien que je n’en dise rien à ce moment-là, j’étais déçu intérieurement. Elle ne faisait tout ça que par sens du devoir, mais envers qui et pourquoi finalement ? C’était là la grande question qui était dans mon esprit, me laissant perplexe et perdu dans le noir comme une brebis sans son berger.
C’est là que le vampire repris directement après sa question avec un air amusé.
Il ria même de bon cœur lorsqu’elle se moqua de lui sur le fait qu’il était sans doute à mettre dans le même panier que les autres “bêtes qui mordent”. C’était étrange de voir un vampire dans une telle situation rire sans se faire prier et avec une telle désinvolture, à croire qu’il n’y avait aucun risque pour lui à rester là avec nous alors qu’il y avait pourtant une lycane en face de lui.
Vampire inconnu ▬ Vous avez raison jeune fille, on peut voir cela ainsi ahah. Même si je n’ai pas besoin de mordre pour recueillir ma pitance.Il écouta avec attention le long plaidoyer d’Anzu, tout comme moi, sans l’interrompre et elle en avait des choses à dire après s’être calmé.
Je n’étais pas totalement convaincu du bienfondé de dire que ces personnes ne représentaient rien à ses yeux malgré la tâche qui était la sienne. Bien que je n’en dise rien à ce moment-là, j’étais déçu intérieurement. Elle ne faisait tout ça que par sens du devoir, mais envers qui et pourquoi finalement ? C’était là la grande question qui était dans mon esprit, me laissant perplexe et perdu dans le noir comme une brebis sans son berger.
C’est là que le vampire repris directement après sa question avec un air amusé.
Vampire inconnu ▬ Pas la peine d’essayer d’inverser les rôles jeune fille. C’est vous parliez de vous montrer juste, pas moi. C’est un fait, la Justice n’existe pas. D’ailleurs, puisque visiblement vous aimez les images, réduisez l’univers en une poussière très fine, passez-là dans le plus fin des tamis, et montrez-moi ensuite un seul atome de devoir, justice ou droit... Tout ça n’est que foutaise et illusion inventé par l’esprit pour donner du sens à des événements qui n’en n’ont juste pas.A ces mots, il semblerait que les chaînes autour du coup des d’une des jeunes filles se soient resserrées, sans doute pour en plus marqué la réduction de la distance qu’Anzu avait insidieusement réussi à faire.
Vous venez me faire la leçon ? Vous le dites vous-même, ils ne sont rien pour vous.
Vampire inconnu ▬ S’ils ne représentent rien pour vous, que justice n’existe pas, pas plus que devoir et amour ? Pourquoi donc vous êtes-vous lancée dans cette aventure ? Hein ? Pourquoi le loup s’est maladroitement paré de l’habit de l’agneau ? Pour vous croire plus humaine ? Je ne pense pas, à voir le dédain que vous avez pour eux qui est presque aussi grand que le mépris que je vous inspire.Il faisait aller ces mains de façon légère dans l’air alors que les victimes de ce rapt descendaient et remontaient doucement en flottant. Ils n’ont pas pu laisser échapper autre chose que des cris de terreur sincère vu la chute brutale avant d’être rattrapé par le pouvoir du vampire dans l’instant avant de remonter. J’étais prêt à intervenir mais sa force mentale avait figée sur place, non pas en me maintenant, mais avec les craquelures que j’ai vues se former sur les piliers puissants de l’édifice.
Vous avez totalement raison, je pourrais ne pas les tuer...
Vampire inconnu ▬ Ne me prenez pas pour un imbécile. Je pourrais vous immobiliser et vous envoyer voler jusqu’au large avant que vous n’ayez pu me toucher mademoiselle. Alors soyez honnête maintenant. Pourquoi faire tout ça si rien n’a de sens en ce bas monde ? Pourquoi devrais-je vous écoutez alors que je peux les briser ? Je ne peux pas vous tuer certes, je ne dispose pas de ce qui a été nouvellement créé pour cela, mais je pourrais m’accommoder de me cacher le temps que se succèdent quelques générations d’humain et que vous ne cessiez de me chasser.Après une envolée lyrique, il répondait d’une manière froide et laconique à sa question pourtant semblant si importante. Il jouait avec elle, ou alors il essayait d’obtenir une information sur elle qui échappait alors à ma compréhension de cette dernière. Malgré la jeunesse d’Anzu et leurs différences, le vampire était sans doute bien plus capable que moi de jauger une personne, à moins qu’il ne disposât également d’un pouvoir pour sonder son âme...
Si les agneaux se sont mis en branle pour chasser les loups, c’est à cause des mêmes bourreaux que ceux qui vous ont engendrer.
Etilya sur DK RPG
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Ven 27 Mar 2020 - 22:27
Il avait raison, rien n'avait de sens dans ce monde. Le chaos s'y faisait le grand maître et nous en étions tous les acteurs pour nourrir son règne. Le mal s'étalait, à mesure que la lumière se perdait dans l'obscurité. Cette ombre, la jeune femme la connaissait par cœur pour s'y être dissimulée pendant des années. Elle avait grandi dans son cœur, l'empoisonnant chaque jour et chaque nuit de son impureté qui l'étouffait davantage. Elle n'avait que vingt cinq ans et pourtant, Anzu avait goûté la mort et la colère, dans une explosion de rancœur tenace et farouche, qui la poussait à mépriser le monde entier. Elle avait été malheureuse comme une pierre tombale manquant de fleurs colorées sur son socle.
Elle ne pouvait que lui accorder raison, tout en maudissant cette vérité écrasante qui sortait de la bouche de cet être sanguinaire. Mais depuis son intégration chez les chevaliers, elle avait fini par voir les choses autrement, la sortant peu à peu, de ces ténèbres qui agrippaient ses émotions. Elle était encore loin de s'en être débarrassée, mais elle luttait. Elle luttait sûrement aveuglément, mais au fur et à mesure, elle récoltait à tâtons, des raisons qui l'incitait à déchirer ses doutes.
Comme d'un autre avertissement, le vampire resserra son étreinte sur l'une des filles avant d'injecter son venin plus profondément. La jeune femme restait là, les prunelles ouvertes mais la bouche éteinte, l'écoutant glisser ces couteaux aiguisés ne visant qu'à la blesser. Finalement, elle ne pouvait espérer mieux comme réaction. Elle ressentait son incompréhension dans ces interrogations qui tombaient en cascade à son égard. Rien d'agréable à son oreille, mais qui la laissait penser qu'il n'était finalement, qu'une victime de l'impuissance dans cet univers cruel et hasardeux. Un environnement qui nous faisait perdre notre humanité, où trônait la violence et le pouvoir, en se convainquant que c'était le meilleur choix pour asseoir son existence. Anzu aussi, avait cru à cela. Le tissu de la brutalité et le mépris, étaient jusque là, sa seule offensive et sa seule défense face à cette injustice qui la dépassait au quotidien. Anzu ne faisait pas cela, pour se croire plus humaine ou pour soulager sa conscience. A son entretien avec Riku, elle avait expressément soumis son désir de dépasser ses préjugés. Pas pour la rendre plus humaine mais pour que son âme soit en paix. Mais plus encore, elle se disait que peut-être, en dispersant un peu de paix dans le cœur de chacun, cela adoucirait les différends qui les entravaient tous, pour un meilleur futur. Quel intérêt avait-on, à se faire la guerre, finalement ?
L'expression de la louve s'empourpra soudainement d'une compassion qui creusa ses prunelles bleues alors qu'il s'acharnait à la questionner. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
-Et pourquoi pas ?
De son regard mélancolique, elle lui lança sa propre réplique avec une douceur imprévisible, avant de s'avancer vers ce vampire, cette fois-ci, sans détour. Elle s'arrêta alors devant lui à seulement deux mètres, une proximité parasite mais dépourvue d'agressivité. Elle le fixait un bon moment, l'observant de très près, puis elle haussa les épaules avant de lui sourire avec sincérité. Un sourire, qui ne visait pas à tendre un piège, ni même à amadouer. Non, ses lèvres étirées portaient une innocence désolée et si triste. Dans un battement de cil, la louve laissa tomber son masque et mit de côté l'excuse qui l'avait servi jusqu'ici pour la mener au point culminant de cette entrevue. Ô grand jamais, elle n'avait pensé s'exprimer ainsi ce soir. Mais s'il exigeait des réponses, alors elle lui donnerait, à ses risques et périls.
-Parce que nous ne sommes pas si différents.
Ses yeux tombèrent sur le sol alors que le son de sa voix n'était plus qu'un murmure étrange teinté de tristesse. La froideur dont elle faisait également preuve avait disparu, ne laissant qu'une jeune femme un peu écaillée, un peu blême qui lui tenait tête.
-J'ai des préjugés, comme le plupart des gens, je suppose. Si j'ai investi l'organisation des chevaliers, c'est pour participer à la construction d'un avenir plus serein entre espèces et apprendre à dépasser mes rancunes. J'y travaille, petit à petit. Ce n'est pas facile mais, je suis sur la bonne voie. Et vous, vous me demandez donc pourquoi ? Je vous répondrais... que j'ai envie d'y croire, simplement. De croire que tout n'est pas aussi lugubre. Même si vos efforts ne sont pas souvent récompensés, qu'ils sont parfois controversés et remis en question sans cesse, j'ai envie de devenir une brique de ce barrage que nous tentons de construire, afin d'arrêter ce flot de haine et d'incompréhension.
J'ai bien conscience que cela peut sembler une idylle digne d'une enfant à vos yeux d'ancien ayant traversé les époques... Et je devine que malgré le temps écoulé, le résultat reste toujours le même : violent. Vous pouvez sûrement m'en témoigner. Mais malgré tout, malgré que rien n'ait de sens, j'espère seulement, apporter un peu de paix à cette guerre constante, espérant ne serait-ce qu'un peu, modifier le court des choses pas à pas. En essayant d'être juste, en mettant de côté mes propres doutes.
Elle se tut un instant, songeuse. Ses mots, elle ne les avait jamais prononcé avec autant de profondeur et de sincérité. Il y avait plus de relief, que la fois où elle était rentrée dans le bureau d'Aaren. Plus de volonté, plus de noblesse, plus de pudeur. Elle n'y avait même pas réfléchi, avant de les poser sur sa langue. Ils étaient seulement sortis. Peut-être que cela ne servirait à rien, face à ce titan. Mais sa compassion, son entièreté, étaient les seules armes qui lui restaient. Elle n'en avait plus d'autre sous la main et elle ne souhaitait pas user de cette brutalité exacerbée dont elle connaissait pourtant les avantages. Pas seulement parce qu'elle savait que cela ne mènerait à rien contre lui, mais aussi parce qu'elle voulait se détacher de cette habitude néfaste. Une attitude, qui lui avait coûté maintes fois des critiques et amener la solitude comme seule couverture. Elle ne voulait plus de cela, ou seulement en cas de nécessité.
-Vous pouvez me mépriser, vous moquer, vous énerver... Me dire que j'ai tort, m'envoyer en l'air ou bien me juger. Ca ne changera rien à mes propos. Je ne ferais que me répéter inlassablement. Mais savez tout aussi bien que moi que des actes hideux engendrent des actes hideux. Les vampires tuent des hommes. Ils tuent des vampires. Les vampires créent les lycans. Ils réclament sentence... Et dans cette roue éternelle... Des vies tombent et s'alignent au compteur. Je ne suis qu'une jeune fille à votre horloge, et mon souhait peut vous paraître absurde. Mais je ne fléchirais pas dans cette volonté. Si nous ne portons pas un peu de lumière, qui le fera à notre place ?
Anzu se mit à soupirer, affichant une mine aussi soucieuse que sérieuse.
-Je ne suis pas irréprochable. Mais je fais de mon mieux, à commencer par remplir mes responsabilités.
Ce sera sa dernière complainte ce soir. Cette tirade l'avait épuisé encore plus que si elle avait couru un marathon. Étonnamment, elle se sentait plus sensible, comme si son énergie s'était évacuée beaucoup trop vite d'un coup. Sa sincérité l'avait pour ainsi dire, vidé. Pas au point de renoncer à passer à l'action si nécessaire dans un duel coriace, bien qu'elle essuierait sûrement un échec, mais elle se sentait dans un état second.
S'il ne comprenait pas, ou s'il ne voulait pas comprendre, alors elle ne pourrait plus rien pour lui. Elle ne pourrait plus rien pour personne ce soir. La roue du carnage gagnerait seulement une victoire supplémentaire et nos deux enquêteurs ne pourront que limiter la casse avec un cadavre sous le bras.
Elle ne pouvait que lui accorder raison, tout en maudissant cette vérité écrasante qui sortait de la bouche de cet être sanguinaire. Mais depuis son intégration chez les chevaliers, elle avait fini par voir les choses autrement, la sortant peu à peu, de ces ténèbres qui agrippaient ses émotions. Elle était encore loin de s'en être débarrassée, mais elle luttait. Elle luttait sûrement aveuglément, mais au fur et à mesure, elle récoltait à tâtons, des raisons qui l'incitait à déchirer ses doutes.
Comme d'un autre avertissement, le vampire resserra son étreinte sur l'une des filles avant d'injecter son venin plus profondément. La jeune femme restait là, les prunelles ouvertes mais la bouche éteinte, l'écoutant glisser ces couteaux aiguisés ne visant qu'à la blesser. Finalement, elle ne pouvait espérer mieux comme réaction. Elle ressentait son incompréhension dans ces interrogations qui tombaient en cascade à son égard. Rien d'agréable à son oreille, mais qui la laissait penser qu'il n'était finalement, qu'une victime de l'impuissance dans cet univers cruel et hasardeux. Un environnement qui nous faisait perdre notre humanité, où trônait la violence et le pouvoir, en se convainquant que c'était le meilleur choix pour asseoir son existence. Anzu aussi, avait cru à cela. Le tissu de la brutalité et le mépris, étaient jusque là, sa seule offensive et sa seule défense face à cette injustice qui la dépassait au quotidien. Anzu ne faisait pas cela, pour se croire plus humaine ou pour soulager sa conscience. A son entretien avec Riku, elle avait expressément soumis son désir de dépasser ses préjugés. Pas pour la rendre plus humaine mais pour que son âme soit en paix. Mais plus encore, elle se disait que peut-être, en dispersant un peu de paix dans le cœur de chacun, cela adoucirait les différends qui les entravaient tous, pour un meilleur futur. Quel intérêt avait-on, à se faire la guerre, finalement ?
L'expression de la louve s'empourpra soudainement d'une compassion qui creusa ses prunelles bleues alors qu'il s'acharnait à la questionner. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
-Et pourquoi pas ?
De son regard mélancolique, elle lui lança sa propre réplique avec une douceur imprévisible, avant de s'avancer vers ce vampire, cette fois-ci, sans détour. Elle s'arrêta alors devant lui à seulement deux mètres, une proximité parasite mais dépourvue d'agressivité. Elle le fixait un bon moment, l'observant de très près, puis elle haussa les épaules avant de lui sourire avec sincérité. Un sourire, qui ne visait pas à tendre un piège, ni même à amadouer. Non, ses lèvres étirées portaient une innocence désolée et si triste. Dans un battement de cil, la louve laissa tomber son masque et mit de côté l'excuse qui l'avait servi jusqu'ici pour la mener au point culminant de cette entrevue. Ô grand jamais, elle n'avait pensé s'exprimer ainsi ce soir. Mais s'il exigeait des réponses, alors elle lui donnerait, à ses risques et périls.
-Parce que nous ne sommes pas si différents.
Ses yeux tombèrent sur le sol alors que le son de sa voix n'était plus qu'un murmure étrange teinté de tristesse. La froideur dont elle faisait également preuve avait disparu, ne laissant qu'une jeune femme un peu écaillée, un peu blême qui lui tenait tête.
-J'ai des préjugés, comme le plupart des gens, je suppose. Si j'ai investi l'organisation des chevaliers, c'est pour participer à la construction d'un avenir plus serein entre espèces et apprendre à dépasser mes rancunes. J'y travaille, petit à petit. Ce n'est pas facile mais, je suis sur la bonne voie. Et vous, vous me demandez donc pourquoi ? Je vous répondrais... que j'ai envie d'y croire, simplement. De croire que tout n'est pas aussi lugubre. Même si vos efforts ne sont pas souvent récompensés, qu'ils sont parfois controversés et remis en question sans cesse, j'ai envie de devenir une brique de ce barrage que nous tentons de construire, afin d'arrêter ce flot de haine et d'incompréhension.
J'ai bien conscience que cela peut sembler une idylle digne d'une enfant à vos yeux d'ancien ayant traversé les époques... Et je devine que malgré le temps écoulé, le résultat reste toujours le même : violent. Vous pouvez sûrement m'en témoigner. Mais malgré tout, malgré que rien n'ait de sens, j'espère seulement, apporter un peu de paix à cette guerre constante, espérant ne serait-ce qu'un peu, modifier le court des choses pas à pas. En essayant d'être juste, en mettant de côté mes propres doutes.
Elle se tut un instant, songeuse. Ses mots, elle ne les avait jamais prononcé avec autant de profondeur et de sincérité. Il y avait plus de relief, que la fois où elle était rentrée dans le bureau d'Aaren. Plus de volonté, plus de noblesse, plus de pudeur. Elle n'y avait même pas réfléchi, avant de les poser sur sa langue. Ils étaient seulement sortis. Peut-être que cela ne servirait à rien, face à ce titan. Mais sa compassion, son entièreté, étaient les seules armes qui lui restaient. Elle n'en avait plus d'autre sous la main et elle ne souhaitait pas user de cette brutalité exacerbée dont elle connaissait pourtant les avantages. Pas seulement parce qu'elle savait que cela ne mènerait à rien contre lui, mais aussi parce qu'elle voulait se détacher de cette habitude néfaste. Une attitude, qui lui avait coûté maintes fois des critiques et amener la solitude comme seule couverture. Elle ne voulait plus de cela, ou seulement en cas de nécessité.
-Vous pouvez me mépriser, vous moquer, vous énerver... Me dire que j'ai tort, m'envoyer en l'air ou bien me juger. Ca ne changera rien à mes propos. Je ne ferais que me répéter inlassablement. Mais savez tout aussi bien que moi que des actes hideux engendrent des actes hideux. Les vampires tuent des hommes. Ils tuent des vampires. Les vampires créent les lycans. Ils réclament sentence... Et dans cette roue éternelle... Des vies tombent et s'alignent au compteur. Je ne suis qu'une jeune fille à votre horloge, et mon souhait peut vous paraître absurde. Mais je ne fléchirais pas dans cette volonté. Si nous ne portons pas un peu de lumière, qui le fera à notre place ?
Anzu se mit à soupirer, affichant une mine aussi soucieuse que sérieuse.
-Je ne suis pas irréprochable. Mais je fais de mon mieux, à commencer par remplir mes responsabilités.
Ce sera sa dernière complainte ce soir. Cette tirade l'avait épuisé encore plus que si elle avait couru un marathon. Étonnamment, elle se sentait plus sensible, comme si son énergie s'était évacuée beaucoup trop vite d'un coup. Sa sincérité l'avait pour ainsi dire, vidé. Pas au point de renoncer à passer à l'action si nécessaire dans un duel coriace, bien qu'elle essuierait sûrement un échec, mais elle se sentait dans un état second.
S'il ne comprenait pas, ou s'il ne voulait pas comprendre, alors elle ne pourrait plus rien pour lui. Elle ne pourrait plus rien pour personne ce soir. La roue du carnage gagnerait seulement une victoire supplémentaire et nos deux enquêteurs ne pourront que limiter la casse avec un cadavre sous le bras.
Invité
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Sam 28 Mar 2020 - 23:22
Ce retournement de conversation en lui retournant sa propre rhétorique acide d’un peu plus tôt suffit à étirer un large sourire sur le visage du vampire qui devait sans l’ombre d’un doute apprécier l’effort.
J’avais une légère appréhension alors qu’Anzu continuait de marcher vers lui à pas de loup, sans montrer de signe de nervosité ou de colère. Elle semblait étrangement calme et décontractée, comme si elle avait dans son for intérieur été chercher une force que je n’avais pas encore vu en œuvre.
Ces mots très simples étaient toutefois véritablement surprenant à mon écoute. Anzu venait-elle vraiment de dire ce que je pensais avoir entendu ? Elle et un vampire, pas si différents que cela ? C’était une première. J’écoutais alors avec la plus grande des attention la suite de son discours qui s’annonçait sans doute vraiment dur.
Je n’arrivais pas à croire ce que mes oreilles relayaient comme informations. Taena Anzu qui tenait un discours véritablement idéaliste et remplis de tolérance pour les autres. J’aurais presque pu croire que ces mots provenaient en réalité de la bouche d’Ôkamiro lors qu’il parlait de la cuisine et du pourquoi de son restaurant implanté si loin dans les bois. Elle se serait vraiment engagée pour cela à la base ? Sans jamais me tenir ce discours à haute voix ? Est-ce que c’était là la rhétorique de ce vampire qui l’avait poussé ainsi à chercher au plus profond d’elle-même les véritables enjeux et motivations qui se jouaient dans sa vie ?
Une utopie, voilà ce qu’était le fond de son souhait, la substance d’un rêve qui peut être n’arrivera jamais. Oui cela était une fresque idyllique, fantasmée de tout bord comme pourrait concevoir le monde idéal un enfant. Mais est-ce que quelque part ceux qui sont destinés à façonner le monde de demain ne sont pas de doux rêveurs ? Des idéalistes que l’on manque par peur qu’ils n’aient dans le fond totalement raison ?
Modifier le cours des choses, ne serait-ce qu’un peu seulement était une noble cause, la plus noble de toute. C’était comme endosser sur soi la responsabilité de tous ceux que nous voulons aider, porter une flamme d’espoir dans une nuit noire. Se baisser pour tendre la main à son prochain comme son ennemi, c’est là la plus grande preuve de pureté d’âme qui soit au final.
Le vampire ne dit rien, il se contenta de sourire encore et toujours alors qu’elle poursuivait avec ardeur de défendre ses convictions à ce moment décisif pour les victimes comme pour elle. Après avoir mis son cœur autant à nu, elle n’avait sans doute jamais été aussi vulnérable que ce soir, aussi mentalement épuisée.
Il y eu un long silence qui me sembla presque durer une éternité avant que le vampire ne se décida à desserrer les lèvres pour lui répondre. Je crus presque qu’il allait la gratifier d’un rire moqueur. Toutefois il n’en fit rien. Les chaînes commencèrent à s’ôter du cou de la jeune fille tandis que tous les trois commencèrent à flotter hors de danger.
Ces mots n’étaient pas pour arranger ma situation avec Anzu puisqu’ils me rappelèrent d’un seul coup que cette affaire l’ayant prise aux tripes était en fait un canular pour pouvoir évaluer au mieux ses compétences en tant que chevalier des ombres.
Je m’approchais d’elle tout en faisant un regard entendu aux “victimes” dans cette histoire qui vu de prêt présentait de grandes différences pour l’homme avec celui sur les vidéos de mauvaises qualités.
Une fois devant Anzu je m’inclinais à 90° dans un signe d’excuses profondes.
J’avais une légère appréhension alors qu’Anzu continuait de marcher vers lui à pas de loup, sans montrer de signe de nervosité ou de colère. Elle semblait étrangement calme et décontractée, comme si elle avait dans son for intérieur été chercher une force que je n’avais pas encore vu en œuvre.
Ces mots très simples étaient toutefois véritablement surprenant à mon écoute. Anzu venait-elle vraiment de dire ce que je pensais avoir entendu ? Elle et un vampire, pas si différents que cela ? C’était une première. J’écoutais alors avec la plus grande des attention la suite de son discours qui s’annonçait sans doute vraiment dur.
Je n’arrivais pas à croire ce que mes oreilles relayaient comme informations. Taena Anzu qui tenait un discours véritablement idéaliste et remplis de tolérance pour les autres. J’aurais presque pu croire que ces mots provenaient en réalité de la bouche d’Ôkamiro lors qu’il parlait de la cuisine et du pourquoi de son restaurant implanté si loin dans les bois. Elle se serait vraiment engagée pour cela à la base ? Sans jamais me tenir ce discours à haute voix ? Est-ce que c’était là la rhétorique de ce vampire qui l’avait poussé ainsi à chercher au plus profond d’elle-même les véritables enjeux et motivations qui se jouaient dans sa vie ?
Une utopie, voilà ce qu’était le fond de son souhait, la substance d’un rêve qui peut être n’arrivera jamais. Oui cela était une fresque idyllique, fantasmée de tout bord comme pourrait concevoir le monde idéal un enfant. Mais est-ce que quelque part ceux qui sont destinés à façonner le monde de demain ne sont pas de doux rêveurs ? Des idéalistes que l’on manque par peur qu’ils n’aient dans le fond totalement raison ?
Modifier le cours des choses, ne serait-ce qu’un peu seulement était une noble cause, la plus noble de toute. C’était comme endosser sur soi la responsabilité de tous ceux que nous voulons aider, porter une flamme d’espoir dans une nuit noire. Se baisser pour tendre la main à son prochain comme son ennemi, c’est là la plus grande preuve de pureté d’âme qui soit au final.
Le vampire ne dit rien, il se contenta de sourire encore et toujours alors qu’elle poursuivait avec ardeur de défendre ses convictions à ce moment décisif pour les victimes comme pour elle. Après avoir mis son cœur autant à nu, elle n’avait sans doute jamais été aussi vulnérable que ce soir, aussi mentalement épuisée.
Il y eu un long silence qui me sembla presque durer une éternité avant que le vampire ne se décida à desserrer les lèvres pour lui répondre. Je crus presque qu’il allait la gratifier d’un rire moqueur. Toutefois il n’en fit rien. Les chaînes commencèrent à s’ôter du cou de la jeune fille tandis que tous les trois commencèrent à flotter hors de danger.
Vampire inconnu ▬ Vous m’amuser au contraire. Pourquoi me moquerais-je ? Vous parlez pour la première fois depuis le début avec votre cœur ?Il commença à faire les quelques pas qui le séparaient d’Anzu alors que les humains descendaient lentement au sol sur leurs pieds. Il posa une main sur son épaule tout en passant à ses côtés comme pour continuer sa route. Lui glissant quelques mots que je ne pouvais entendre de là où je me situais.
Vous savez, tous les vampires ne sont pas des montres. Je pouvais me passer de sang pour vivre, je ferais depuis les quinze siècles que je vis. Vous avez raison, nous ne sommes pas si différents tous les deux. Je n’ai jamais demandé à venir au monde avec le besoin de sang humain pour me nourrir et alimenter mes pouvoirs. Un peu comme vous qui n’avez jamais demander à avoir les pulsions d’un chasseur alpha.
Vous savez, à une époque j’étais un rêveur aussi et puis quelque chose a changé surement. J’ai l’impression que le monde ne bouge plus, qu’il reste le même et que les humains ne sont là que pour le détruire. Quelque part les choses étaient plus simples avants... On chassait quatre ou cinq humains par mois, pas forcément plus que les loups en sommes... mais bon. Les choses changent finalement, enfin il faut croire.
Vampire inconnu ▬ Continuer d’être rêveuse miss Taena, c’est ce qui sépare les aveugles de l’avenir...Il continua de marcher en direction de la sortie tout en passant devant moi avant de se retourner vers l’assemblée une dernière fois.
Vampire inconnu ▬ Si j’avais eu réellement l’intention de les tuer ce soir, vous m’auriez fait changé d’avis mademoiselle, sachez-le.Il déploya ses bras et un manteau sorti de derrière un muret vint se passer de lui-même sur sa personne avant qu’une canne et qu’un chapeau en feutre ne viennent dans ses mains. Il passa son chapeau sur sa tête tout en nous faisant un signe de ce dernier et tourna les talons en nous laissant entendre le bruit de ses mocassins et de sa canne martelant le sol.
Ces mots n’étaient pas pour arranger ma situation avec Anzu puisqu’ils me rappelèrent d’un seul coup que cette affaire l’ayant prise aux tripes était en fait un canular pour pouvoir évaluer au mieux ses compétences en tant que chevalier des ombres.
Je m’approchais d’elle tout en faisant un regard entendu aux “victimes” dans cette histoire qui vu de prêt présentait de grandes différences pour l’homme avec celui sur les vidéos de mauvaises qualités.
Une fois devant Anzu je m’inclinais à 90° dans un signe d’excuses profondes.
Riku ▬ Pardonnez-moi Taena-san. Je vous demande pardon pour toute cette histoire.
Etilya sur DK RPG
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Ven 3 Avr 2020 - 14:36
Que lui disait sa mère déjà ? Que la véritable force n’était pas de rejeter ses failles mais de les accueillir en tendant les bras. Anzu ne tendait peut-être pas les bras, mais elle avait ouvert une porte poussiéreuse qu’elle avait presque oublié avec le temps. Trop occupée à chasser les autres, elle s’éloignait aussi elle-même. Et cet enfant, coincé entre ses doutes et ses peines, ne faisait que pleurer silencieusement alors qu’elle s’évertuait à montrer les crocs.
Finalement, cet enfant avait décidé de se mettre à hurler si fort, que sa nature profonde, sa tendresse avait fini par transpirer face à l’agressivité du vampire. Non, à son étonnement, il ne s’était pas moqué. Il n’avait même pas ri. Il étirait seulement les lèvres, de plus en plus, sans pour autant afficher du mépris. Il finit par reprendre, toujours aussi calme, alors que les trois silhouettes se détachèrent de son étreinte pour venir flotter sur la terre ferme.
La lycane n’y croyait pas sur le moment. Non pas parce qu’elle doutait de son jugement, mais parce que la haine laissait difficilement tomber ses armes. Mais l’homme qui se dressait face à elle, avait entendu. Il lui accordait du crédit. Il lui donnait même raison. Une bouffée de chaleur emplit son estomac. A vrai dire, ce n’était même pas du soulagement. Non, c’était tout à fait autre chose. De la gratitude. De la reconnaissance. De la compassion.
Non, aucun des deux n’avait choisi de naître ainsi. Mais on pouvait encore choisir quelle direction prendre, même si au fond, l’imagination de la jeune femme était absente à plusieurs siècles d’existence. Et malgré l’échec que ce vampire respirait dans son cœur, malgré cette lumière éteinte depuis des lustres et des lustres dans son existence, il lui laissait tout de même sa chance. Sûrement parce que l’être de la nuit avait connu cet engouement lui aussi. Et dans les vestiges de son passé, la nostalgie avait pointé le bout de son petit éclat perdu au loin.
Anzu ne bougeait pas d’un pouce alors qu’il réduisait la distance entre eux tranquillement. Alors qu’il la dépassait, à sa hauteur, sa main vint se poser sur l’épaule de la louve, laissant au passage deviner sa force terrible. Légèrement, son cou pivota pour croiser son regard alors qu’il lui murmurait quelques mots tout bas. Ses prunelles s’agrandirent légèrement. Il venait de l’encourager dans cette voie. Ses sourcils étonnés retombèrent alors pour esquisser un fragile sourire en retour, alors qu’il s’éloignait pour reprendre son chemin.
Mais alors qu’elle comptait discuter avec les trois mortels, Anzu s’interrompit brusquement et fit volte-face à l’énoncée de ces dernières paroles.
-Mais q…
Ses mots s’étranglèrent dans sa gorge alors qu’il disparaissait déjà complètement avant qu’elle ne puisse finir. Dans l’incompréhension, son réflexe fut de toiser Riku la bouche à demi-ouverte, en proie au doute. Son mentor changea soudainement d’attitude en s’avançant vers elle et lança un coup d’œil entendu aux kidnappés qui se mirent à adopter un comportement totalement… naturel et décontracté.
Mais qu’est ce que c’était que cette merde ?
La louve était complètement perdue et ne saisissait pas du tout le tournant de la situation. C’était d’autant pire lorsque le hunter se courba profondément devant elle pour invoquer son pardon. Ses paupières clignèrent plusieurs fois, la mine déconfite. Elle avait presque envie de lui demander si quelque chose n’allait pas, mais effectivement, quelque chose n’allait pas. Petit à petit, sa réflexion fit son cheminement, ce qui prit tout de même un moment, jusqu’à ce qu’elle percute enfin.
-Riku-san… souffla-t-elle ébahie, ne me dites pas que tout ça n’était que pure machination de votre part ?
Piquée à vif, son humeur habituelle orageuse finit vite par débarquer. Elle croisa ses bras sur sa poitrine le visage trahissant un certain froissement assez singulier. Anzu n’en revenait pas. Elle s’était donnée du mal, avait livré ses véritables sentiments sur un plateau d’or alors qu’elle prenait bien soin de ne jamais trop s’épancher sur ce qu’elle ressentait. Et au final, elle apprenait que ce n’était qu’une mascarade ? Une mise en scène par Riku Kobayashi même ? Mais pourquoi ? Elle se sentait évincée et vexée par cette scène de mauvais goût. Elle se sentait prise en traître.
Toutefois, elle se mit à soupirer quelque temps après, songeant qu’il ne pouvait avoir fait ça par pur plaisir de lui tirer les vers du nez. Enfin, elle l’espérait.
- Je suppose que vous devez avoir une bonne raison, alors je vous écoute Kobayashi-san.
Il avait intérêt en tout cas.
Finalement, cet enfant avait décidé de se mettre à hurler si fort, que sa nature profonde, sa tendresse avait fini par transpirer face à l’agressivité du vampire. Non, à son étonnement, il ne s’était pas moqué. Il n’avait même pas ri. Il étirait seulement les lèvres, de plus en plus, sans pour autant afficher du mépris. Il finit par reprendre, toujours aussi calme, alors que les trois silhouettes se détachèrent de son étreinte pour venir flotter sur la terre ferme.
La lycane n’y croyait pas sur le moment. Non pas parce qu’elle doutait de son jugement, mais parce que la haine laissait difficilement tomber ses armes. Mais l’homme qui se dressait face à elle, avait entendu. Il lui accordait du crédit. Il lui donnait même raison. Une bouffée de chaleur emplit son estomac. A vrai dire, ce n’était même pas du soulagement. Non, c’était tout à fait autre chose. De la gratitude. De la reconnaissance. De la compassion.
Non, aucun des deux n’avait choisi de naître ainsi. Mais on pouvait encore choisir quelle direction prendre, même si au fond, l’imagination de la jeune femme était absente à plusieurs siècles d’existence. Et malgré l’échec que ce vampire respirait dans son cœur, malgré cette lumière éteinte depuis des lustres et des lustres dans son existence, il lui laissait tout de même sa chance. Sûrement parce que l’être de la nuit avait connu cet engouement lui aussi. Et dans les vestiges de son passé, la nostalgie avait pointé le bout de son petit éclat perdu au loin.
Anzu ne bougeait pas d’un pouce alors qu’il réduisait la distance entre eux tranquillement. Alors qu’il la dépassait, à sa hauteur, sa main vint se poser sur l’épaule de la louve, laissant au passage deviner sa force terrible. Légèrement, son cou pivota pour croiser son regard alors qu’il lui murmurait quelques mots tout bas. Ses prunelles s’agrandirent légèrement. Il venait de l’encourager dans cette voie. Ses sourcils étonnés retombèrent alors pour esquisser un fragile sourire en retour, alors qu’il s’éloignait pour reprendre son chemin.
Mais alors qu’elle comptait discuter avec les trois mortels, Anzu s’interrompit brusquement et fit volte-face à l’énoncée de ces dernières paroles.
-Mais q…
Ses mots s’étranglèrent dans sa gorge alors qu’il disparaissait déjà complètement avant qu’elle ne puisse finir. Dans l’incompréhension, son réflexe fut de toiser Riku la bouche à demi-ouverte, en proie au doute. Son mentor changea soudainement d’attitude en s’avançant vers elle et lança un coup d’œil entendu aux kidnappés qui se mirent à adopter un comportement totalement… naturel et décontracté.
Mais qu’est ce que c’était que cette merde ?
La louve était complètement perdue et ne saisissait pas du tout le tournant de la situation. C’était d’autant pire lorsque le hunter se courba profondément devant elle pour invoquer son pardon. Ses paupières clignèrent plusieurs fois, la mine déconfite. Elle avait presque envie de lui demander si quelque chose n’allait pas, mais effectivement, quelque chose n’allait pas. Petit à petit, sa réflexion fit son cheminement, ce qui prit tout de même un moment, jusqu’à ce qu’elle percute enfin.
-Riku-san… souffla-t-elle ébahie, ne me dites pas que tout ça n’était que pure machination de votre part ?
Piquée à vif, son humeur habituelle orageuse finit vite par débarquer. Elle croisa ses bras sur sa poitrine le visage trahissant un certain froissement assez singulier. Anzu n’en revenait pas. Elle s’était donnée du mal, avait livré ses véritables sentiments sur un plateau d’or alors qu’elle prenait bien soin de ne jamais trop s’épancher sur ce qu’elle ressentait. Et au final, elle apprenait que ce n’était qu’une mascarade ? Une mise en scène par Riku Kobayashi même ? Mais pourquoi ? Elle se sentait évincée et vexée par cette scène de mauvais goût. Elle se sentait prise en traître.
Toutefois, elle se mit à soupirer quelque temps après, songeant qu’il ne pouvait avoir fait ça par pur plaisir de lui tirer les vers du nez. Enfin, elle l’espérait.
- Je suppose que vous devez avoir une bonne raison, alors je vous écoute Kobayashi-san.
Il avait intérêt en tout cas.
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Ven 3 Avr 2020 - 23:24
Anzu n’en revenait pas, mais comment lui en vouloir elle qui était au bout du rouleau, au moins émotionnellement. C’était à peine croyable, mais elle avait bien un cœur énorme au fond de ses méandres. Je savais bien qu’elle n’était pas insensible bien entendu, mais il est difficile de la convaincre de retirer son armure à cette femme. Elle a fait médecine, certes, elle est devenue pharmacienne, mais elle a pris une voie qui mène à des responsabilités. Elle est en plus de cela la fille de deux lycans alphas des laboratoires, privée jeune d’une mère à cause d’un vampire ayant lâcher plusieurs omegas sur elle pour la tuer et se retrouvant élevé à la dure par un père distant. Ce n’était pas facile. Bien entendu, je n’avais pas prévu qu’elle se livre autant à moi en début de soirée, mais je n’avais pas pu annuler l’opération qui avait demandé tant de temps pour être préparé.
Elle demandait des explications alors que nous venions de conclure une longue nuit sur une fin heureuse avec le concours d’un vampire nous ayant tous un peu surpris pour rendre la chose crédible.
Je me tournais vers les trois personnes qui avaient joué les victimes pour nous. C’était des collègues qui travaillent plus au nord du Japon normalement, un père et ses filles, chez les chevaliers depuis plusieurs générations.
Je pris une longue et profonde inspiration. Je sentais que cela n’allait pas être simple à entendre pour elle après avoir autant les sentiments à vifs.
Elle demandait des explications alors que nous venions de conclure une longue nuit sur une fin heureuse avec le concours d’un vampire nous ayant tous un peu surpris pour rendre la chose crédible.
Je me tournais vers les trois personnes qui avaient joué les victimes pour nous. C’était des collègues qui travaillent plus au nord du Japon normalement, un père et ses filles, chez les chevaliers depuis plusieurs générations.
Riku ▬ Merci pour votre aide, mais vous pouvez y aller, nous avons à parler Blue-san et moi.Je la regardais dans les yeux alors que j’entendais les pas de mes complices s’en aller et quitter les lieux sans demander leur reste après l’injonction d’Anzu à mon égard d’avoir une bonne explication.
Je pris une longue et profonde inspiration. Je sentais que cela n’allait pas être simple à entendre pour elle après avoir autant les sentiments à vifs.
Riku ▬ Tout était prévu à quelques détails près.J’étais maintenant prêt à voir quelles seraient les réactions de la louve dont il m’était à ce moment-là difficile de prévoir la réaction.
Je n’imaginais pas que vous pouviez autant vous livrer et mettre votre cœur à nu ce soir, là n’était pas la manœuvre.
Je suis votre officier formateur Taena-san. Aussi, il est dans mes prérogatives de rendre des comptes sur votre formation et vos capacités à mes supérieurs qui se trouvent en plus être en ce moment le chef de tout l’ordre ainsi que son bras droit.
Cela se passe ainsi depuis un peu plus d’une année maintenant. Mais s’il est facile d’évaluer les compétences d’une recrue en temps normal avec la première enquête venue, j’étais embêter avec vous. Vous êtes une lycane alpha, mais je n’étais pas certain de vos motivations et votre capacité à prendre une affaire de façon neutre. Les chevaliers ont ce mot d’ordre. Toujours mettre de côté les conceptions initiales. Mais avec vos capacités il était évident que je ne pouvais vérifier vos compétences et capacités de gérer une équipe d’humains sans la conviction que vous seriez en mesure de prendre les décisions les plus censée en mettant de côté votre colère envers les vampires.
J’ai donc demandé à Hermansson-sama s’il connaissait un vampire disposant de pouvoirs puissants qui accepterait de nous aider. Il a dit que c’était du domaine du possible mais qu’il faudrait un moment pour balayer les possibilités pour vous évaluer. Je n’ai pas demandé d’où venait le vampire pour minimiser mes réactions face à vous. Mais il avait pour mot d’ordre de vous considérer comme un danger et d’être seul juge vis-à-vis des événements tant qu’il préservait bien entendu la vie de tout le monde.
Je m’excuse de vous avoir manipuler, Taena-san.
Etilya sur DK RPG
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Jeu 9 Avr 2020 - 15:35
La louve resta interdite, les sourcils froncés, alors qu’elle écoutait les justifications de son mentor. Ne sachant comment réagir, un silence de plomb tomba dans le laboratoire abandonné. Mais après mûre réflexion, elle poussa un petit soupir avant de sourire timidement en se massant la nuque. Riku ne faisait jamais les choses au hasard. Il ne l’aurait pas manipulé sans aucune raison et encore moins pour lui nuire. Au fond, elle comprenait bien la démarche. Elle le savait, lors de son entretien, elle ne s’était pas franchement montrée docile au début… De plus, Anzu ne s’était pas cachée de sa rancœur dirigée vers les vampires ou les humains. Rajoutons à cela son attitude où elle s’était farouchement énervée contre lui plus tôt dans la soirée avant de s’excuser platement… Toutes ces équations amenaient donc le hunter à se poser des questions à son sujet. Elle avait beau être une alpha, cela ne prouvait en rien qu’elle était capable de diriger ou de prendre des décisions sensées… Ce n’était en rien une garantie quant à sa fiabilité. Jusqu’ici, la louve avait toujours eu des difficultés à mettre de côté ses états d’âme, qui nourrissait forcément le doute. Il était donc légitime finalement de mettre ses convictions à l’épreuve pour dissiper la moindre suspicion concernant sa capacité à porter les valeurs des chevaliers.
Tout ceci, avait pour but de confirmer ou non sa place au sein de l’organisation. De ce qu’elle comprenait dans ses propres, il comptait même sûrement pousser son investissement en la mettant à la tête d’une équipe. Il lui fallait donc une certitude optimale pour la garder et éventuellement la promouvoir.
-Il est vrai que mon attitude ne joue pas forcément en ma faveur… Alors je comprends votre intention. Je ne vous en veux pas, Kobayashi-san. Je me sens juste un peu idiote… Je n’ai jamais été capable de m’ouvrir autant que ce soir, ironiquement. Mais peut-être que cela s’avérait nécessaire en fin de compte…
Elle releva les épaules, assez compréhensive. Après tout, il l’avait mise directement en face de ses propres faiblesses pour l’inciter à défier ses rancoeurs. Il la connaissait assez pour savoir sur quelle ficelle tirer. Mais soudain, ses rétines s’agrandirent, un peu alarmée en pleine prise de conscience. S’il y avait eu un test, il y avait forcément un résultat ! Et pour le coup… La jeune femme ne savait pas tellement à quoi s’en tenir. Elle avait réussi à convaincre le complice vampire, mais on ne gagnait pas une bataille avec des beaux mots tout le temps… Quel était donc le verdict ? Un peu hésitante, elle n’osait même pas demander. Mais de toute façon, il le lui dira alors autant prendre les devants.
-Hum… Quel est votre avis sur l'évaluation, Kobayashi-san ?
A vrai dire, elle n’était pas vraiment sereine sur la réponse.
Tout ceci, avait pour but de confirmer ou non sa place au sein de l’organisation. De ce qu’elle comprenait dans ses propres, il comptait même sûrement pousser son investissement en la mettant à la tête d’une équipe. Il lui fallait donc une certitude optimale pour la garder et éventuellement la promouvoir.
-Il est vrai que mon attitude ne joue pas forcément en ma faveur… Alors je comprends votre intention. Je ne vous en veux pas, Kobayashi-san. Je me sens juste un peu idiote… Je n’ai jamais été capable de m’ouvrir autant que ce soir, ironiquement. Mais peut-être que cela s’avérait nécessaire en fin de compte…
Elle releva les épaules, assez compréhensive. Après tout, il l’avait mise directement en face de ses propres faiblesses pour l’inciter à défier ses rancoeurs. Il la connaissait assez pour savoir sur quelle ficelle tirer. Mais soudain, ses rétines s’agrandirent, un peu alarmée en pleine prise de conscience. S’il y avait eu un test, il y avait forcément un résultat ! Et pour le coup… La jeune femme ne savait pas tellement à quoi s’en tenir. Elle avait réussi à convaincre le complice vampire, mais on ne gagnait pas une bataille avec des beaux mots tout le temps… Quel était donc le verdict ? Un peu hésitante, elle n’osait même pas demander. Mais de toute façon, il le lui dira alors autant prendre les devants.
-Hum… Quel est votre avis sur l'évaluation, Kobayashi-san ?
A vrai dire, elle n’était pas vraiment sereine sur la réponse.
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